De gauche à droite : Flora Bernard, Johanna Hawken, Marie-Pierre Lassus,
Barbara Cassin et Cynthia Fleury.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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Publié le 30/10/2020
Christophe Desportes est médecin généraliste. Juste avant le confinement, il a passé la journée du 29 octobre dans un arbre à Fouesnant, un moyen d'attirer l'attention et d'évoquer sa colère quant à la gestion du système de santé.
Christophe Desportes, médecin généraliste s'est glissé dans un arbre, pour marquer son désaccord sur la façon dont est traitée la santé • © G. Bron - France Télévisions
"On nous confine, eh bien je me tronfine. Je choisis ma dernière journée de liberté pour me tronfiner, montrer mon désaccord." A Fouesnant, juste avant le confinement, Christophe Desportes médecin généraliste a choisi de marquer le coup, à sa façon. Il a pris place dans un arbre toute la journée, un chêne, dans lequel il s'est faufilé.
Par Thibault Minondo Publié le 29 octobre 2020
Une attaque au ransomware (rançongiciel en français) a frappé la base de données de la société finlandaise Vastaamo, qui gère 25 centres de psychothérapie, entraînant la fuite de données médicales de plus de 4 000 de ses patients. C’est la média Yle qui a été le premier à rapporter l’affaire.
La société basée à Helsinki, par l’intermédiaire de Tuomas Kahri, président du conseil d’administration, a déclaré qu’une enquête judiciaire était en cours. L’affaire du ransomware fait la une des journaux en Finlande, après que les hackers aient publié sur le dark web 2 000 des données médicales des patients.
Par Mathilde Rochefort. Publié le 30 octobre 2020
L’invention d’OpenAI n’est pas encore tout à fait au point.
Le modèle de traitement de langage naturel GPT-3 est certes révolutionnaire, mais il ne sera probablement pas très utile dans le domaine médical. Lors d’un test effectué par l’entreprise française Nabla, il a été jusqu’à conseiller à un patient de mettre fin à ses jours…
Dévoilé par OpenAI au mois de juillet, puis désormais exclusif à Microsoft, GPT-3 est considéré comme le modèle de langage le plus puissant jamais élaboré. Sa spécificité : il prédit les mots à utiliser selon le contexte, de la même manière que lorsque vous rédigez un courriel avec Gmail. Il est utile dans plusieurs domaines comme les chatbots, les questions/réponses ou encore la traduction. La firme Nabla a ainsi voulu tester ses capacités en tant que chatbot médical, malgré les contre-indications d’OpenAI. Selon l’organisation, la santé « se situe dans la catégorie des enjeux élevés car les gens se fient à des informations médicales précises pour prendre des décisions de vie ou de mort, et des erreurs dans ce domaine pourraient entraîner de graves préjudice ».
Par Tewfik Hakem 30/10/2020
Rediffusée à chaque fête religieuse sur les chaînes de télévisions arabes, "Ar-Risālah/Le Message", superproduction réalisée en 1976 par le réalisateur syro-américain Mustapha Al-Akkad, a paradoxalement renforcé la doctrine d’Al-Azhar qui interdit rigoureusement toute représentation du prophète.
Quand les patrons des studios hollywoodiens reçoivent en 1973 le projet du film The Message de Mustapha Al-Akkad, ils oscillent entre scepticisme et perplexité : "Mais enfin comment peut-on raconter au cinéma la naissance de l’Islam sans montrer son Messager, le prophète Mahomet ?"
Face à eux le réalisateur syro-américain est persuadé qu’on peut faire un biopic sur Mahomet tout en gardant le prophète hors-champ durant tout le film, comme l’exigent les théologiens égyptiens d’Al-Azhar.
Publié le 30/10/2020
La France est endeuillée par le terrorisme. Après le nouvel attentat commis ce jeudi 29 octobre à Nice, Monseigneur Le Gall, Archevêque de Toulouse, déclare vendredi 30 octobre que "l'on ne peut pas se moquer impunément des religions. Regardez ce que cela donne" provoquant la polémique.
Selon l'Archevêque de Toulouse, Robert Le Gall, "on ne peut pas se permettre de se moquer impunément des religions". Pour le prélat toulousain, la France en paie le prix fort. "Regardez ce que cela donne" a-dit-il déclaré sur l'antenne de France Bleu Occitanie, vendredi 30 octobre, faisant référence aux attentats de ces dernières semaines : celui de Notre-Dame-de-l’Assomption à Nice, le 29 octobre, ayant coûté la vie à trois personnes, et celui du collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) le 16 octobre où le professeur Samuel Paty a été tué par un islamiste de 18 ans pour avoir montré à ses élèves de 4e des caricatures du prophète Mahomet publiées par Charlie Hebdo.
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RTFLASH Mercredi, 28/10/2020
Les lésions de la colonne vertébrale peuvent rompre les connexions nerveuses, empêchant les signaux de passer du cerveau aux nerfs et aux muscles ; des maladies comme la maladie d’Alzheimer peuvent également entraîner la destruction des neurones et de leurs connexions. Ce qui se traduit par des pertes de mémoire, une communication perturbée et des changements comportementaux.
Afin d’identifier des traitements potentiels pour ce genre de maladie, une équipe du Laboratoire de recherche en biologie moléculaire de l’Université de Cambridge a étudié un groupe de protéines appelées organisateurs synaptiques. Comme leur nom l’indique, ces molécules aident à relier les neurones entre eux par l’intermédiaire des synapses, et maintiennent ainsi les nombreuses connexions intervenant au sein du système nerveux.
Partant du principe que le fait de mélanger et combiner les propriétés utiles de ces protéines permettrait de rétablir certaines des connexions perdues à la suite de troubles neurologiques ou de blessures, l’équipe est parvenue à concevoir une molécule artificielle particulière appelée CPTX, qui s’est révélée particulièrement efficace lorsqu’il s’agissait d’organiser les connexions entre les neurones dans différentes cultures cellulaires. « Les dommages au cerveau ou à la moelle épinière impliquent souvent la perte des connexions neuronales dans un premier temps, ce qui conduit finalement à la mort des cellules neuronales », explique Radu Aricescu, un des auteurs de l’étude. « Avant que les neurones ne meurent, il existe toutefois une fenêtre d’opportunité durant laquelle ce processus peut théoriquement être inversé. Nous avons donc conçu une molécule susceptible de réparer ou de remplacer les connexions neuronales de manière simple et efficace ».
RTFLASH Mercredi, 28/10/2020
La douleur est un mécanisme de protection qui nous avertit du danger en générant une sensation désagréable. Le message d'avertissement est transmis à la moelle épinière par des neurones sensoriels spécialisés, qui sont entrelacés avec d'autres neurones sensoriels et moteurs dans les nerfs périphériques. « Pendant longtemps, on a cru que la douleur et l'inflammation étaient des processus distincts, générés indépendamment. Il n'avait encore jamais été démontré si les fibres sensorielles qui déclenchent la douleur pouvaient induire une inflammation », indique Frédéric Michoud, post-doctorant à l'EPFL.
L'optogénétique est une technique qui permet de moduler l’activité des neurones sélectionnés génétiquement en les éclairant. L'optogénétique a révolutionné les neurosciences ; le cerveau a jusqu’à présent été la cible privilégiée de ces études, l’application de l’optogénétique aux neurones des nerfs périphériques s’avérant plus difficile. « Le défi a été de développer une approche technologique qui permette une stimulation/éclairage optique répétée sur plusieurs jours sans endommager le nerf ni affecter le comportement de l'animal », explique le professeur Clifford Woolf de la Harvard Medical School/Boston Children's Hospital.
RTFLASH Jeudi, 29/10/2020
Le vaccin contre la grippe pourrait aussi avoir une vertu insoupçonnée : il pourrait avoir des effets protecteurs contre le Covid-19, selon les résultats d’une étude néerlandaise réalisée par des chercheurs de l’Université de Nijmegen. Mais ces travaux sont encore préliminaires et ne signifient pas que le vaccin contre la grippe assure une protection totale contre le coronavirus.
Les auteurs de ces travaux ont observé que « les infections au SARS-CoV-2 étaient moins courantes chez le personnel hospitalier vacciné aux Pays-Bas durant l’hiver 2019/2020 contre la grippe saisonnière ». « Plusieurs études épidémiologiques ont également suggéré une protection croisée entre la vaccination contre la grippe et le Covid-19 pendant la pandémie actuelle », avancent les chercheurs à l’appui de leurs conclusions.
En outre, d’après les résultats de tests menés in vitro par ces chercheurs, le vaccin antigrippal induirait une réponse immunitaire contre l’infection à SARS-CoV-2, « y compris une amélioration des réponses des cytokines après stimulation de cellules immunitaires humaines avec le SARS-CoV-2 ».
En clair : la réponse immunitaire de l’organisme exposé au Covid-19 – qui lutte en libérant des molécules inflammatoires – serait plus efficace. Or, dans les formes graves de coronavirus, de nombreux patients ont souffert de « l’orage de cytokine », qui correspond à un emballement du système immunitaire, lequel surréagit à l’infection au Covid-19. « Ces données, associées à de récents rapports indépendants similaires, plaident en faveur d’un effet bénéfique de la vaccination antigrippale contre la grippe et le Covid-19 », assurent les auteurs.
RTFLASH Jeudi, 29/10/2020
Les oiseaux de la famille des corvidés sont réputés pour leurs capacités cognitives remarquables et, selon Suzanna Herculano-Houzel, professeure de neurobiologie à l’Université américaine Vanderbilt, ils seraient aussi intelligents que nos cousins les primates.
On a longtemps pensé que les oiseaux étaient dépourvus d’un néocortex, cette partie de la matière grise cérébrale propre aux primates. Particulièrement développée chez l’humain, elle est impliquée dans des fonctions cognitives dites supérieures, comme la perception sensorielle et la réaction. L’étude de Martin Sacho et Christina Herold, chercheurs en neuroscience des universités allemandes de Bochum et Dusseldorf, révèle une neuroarchitecture jusqu’ici inconnue du cerveau antérieur sensoriel des oiseaux, le pallium.
Cette organisation pourrait générer des capacités de calcul qui rappellent celles du néocortex, selon l’étude. Elle conforte le constat que certains volatiles possèdent des capacités cognitives complexes, comme par exemple la fabrication d’outils pour saisir de la nourriture. On sait que le pallium des corvidés et perroquets contient plus d’un demi-milliard de neurones, et jusqu’à un à deux milliards, comme celui des singes, note l’article de Science. L’étude de Stacho et Herold démontre que ce réseau a une organisation similaire à celui du cortex des mammifères.
RTFLASH
Jeudi, 29/10/2020
Si le sport est bon pour le corps, il semble l'être aussi pour le cerveau. En évaluant les performances mnésiques suite à un exercice sportif, des neuroscientifiques de l'Université de Genève (UNIGE) démontrent qu'une séance d'exercice physique intensif aussi brève que 15 minutes de vélo améliore la mémoire, et notamment l'acquisition de nouvelles compétences motrices.
En cause ? L'action de molécules connues pour augmenter la plasticité synaptique : les endocannabinoïdes. Cette étude met en lumière les vertus du sport pour la santé comme pour l'éducation. Les programmes scolaires et les stratégies visant à réduire les effets de la neurodégénération sur la mémoire pourraient ainsi en bénéficier.
Bien souvent, juste après un exercice sportif --en particulier d'endurance comme la course à pied ou le vélo --on ressent un bien-être physique et psychologique. Cette sensation est due aux endocannabinoïdes, de petites molécules produites par l'organisme lors d'un effort physique. « Ils circulent dans le sang et passent facilement la barrière hématoencéphalique. Ils se fixent alors sur des récepteurs cellulaires spécialisés et déclenchent cette sensation d'euphorie. De plus, ces mêmes molécules se fixent sur des récepteurs de l'hippocampe, la structure cérébrale au cœur des processus mnésiques » indique, Kinga Igloi, maître assistante au sein du laboratoire de la professeure Sophie Schwartz, au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l'UNIGE, qui a dirigé ces travaux. « Mais quel est le lien entre sport et mémoire ? C'est ce que nous avons voulu comprendre », poursuit-elle.
Pour tester l'effet du sport sur l'apprentissage moteur, les scientifiques ont demandé à un groupe de 15 hommes jeunes et en bonne santé, sans pour autant être des athlètes, de se soumettre à un test de mémoire dans trois conditions d'exercice physique : après 30 minutes de vélo d'intensité modérée, après 15 minutes de vélo intensif (défini comme 80 % de leur fréquence cardiaque maximale), ou après un moment de repos.
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