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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 20 septembre 2020

ARTPRESS

 MIAM - Musée International des Arts Modestes

Edito par Catherine Millet

C’était au tout début du millénaire. S’ouvrait, dans un ancien chai de la ville de Sète réaménagé par Patrick Bouchain, le Musée international des arts modestes. Artpress accompagnait cet événement à travers une longue interview de l’écrivain Frédéric Roux, ex-membre du groupe Présence Panchounette et premier directeur artistique du musée, et du philosophe Jacques Soulillou, théoricien du « décoratif » (1). Nous soulignions alors l’importance de ce parrainage pour un musée dont les créateurs étaient précisément deux artistes, Hervé Di Rosa et Bernard Belluc. Dans le domaine de l’art, y a-t-il initiative plus crédible que celle qui vient des artistes eux-mêmes ?

Aussi sommes-nous particulièrement heureux de retrouver aujourd’hui le MIAM, dans ce nouveau moment de son histoire, quand la Maison rouge à Paris accueille une exposition où s’entremêlent l’œuvre de DRosa et une partie de ses fabuleuses collections qui constituent, avec celles de Bernard Belluc, le fonds du musée – Plus jamais seul –, tandis que le musée lui-même permet de parcourir rien moins que l’Archipel Di Rosa.

Les arts modestes, ce concept souple et vagabondant imaginé par Di Rosa, qui touche à l’art naïf, à l’art brut, aux arts populaires comme à l’art dit « d’aéroport » et à bien d’autres formes encore comme on va le voir dans les pages qui suivent, sans jamais s’y réduire, marque une étape importante de l’histoire de l’art moderne et contemporain. Un peu plus de dix ans après l’exposition des Magiciens de la Terre, qui nous avait fait découvrir des traditions, savantes ou non, rituelles ou profanes, venues des cinq continents, les arts modestes permettaient l’extension du domaine de l’art à l’intérieur de notre propre culture.

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Jusqu’au 15 novembre au Centre abbé Pierre-Emmaüs d’Esteville, découvrez l’exposition le génie des modestes

 actu.fr

Publié le 18 Sep 2020

Jusqu'au 15 novembre, le Centre Emmaüs présente Le génie des modestes. Conçue en partenariat avec la Halle Saint-Pierre, à Paris, l'exposition plonge le visiteur dans l'art brut.

Pour la 7 année consécutive, l'art brut est exposé au centre Emmaüs abbé Pierre à Esteville.
Pour la 7e année consécutive, l’art brut est exposé au centre Emmaüs abbé Pierre à Esteville. (©Le Réveil de Neufchâtel)

« Martine Lusardy est le commissaire de l‘exposition. Elle est la plus grand spécialiste de l’art brut », explique Philippe Dupont, directeur lieu de mémoire de l’abbé Pierre à Esteville, à 30 km Rouen (Seine-Maritime).

L’exposition s’inscrit dans la mouvance de Jean Dubuffet, créateur de l’art brut au milieu du 20e siècle.

« Quelque chose qui arrive à nous toucher »

Les sculptures sont réalisées à partir de matériaux simples et récupérés.


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Pour que la peur ne devienne pas l’arme de la division et de la mort

 




Paris, le samedi 12 septembre 2020 - Longtemps étudiants, psychologues et même philosophes se sont appesantis pour déterminer si la peur est d’abord un moteur, forçant les hommes à se dépasser, ou au contraire un obstacle qui mine nos ambitions. Intimement chacun d’entre nous s’est déjà interrogé pour déterminer comment nos peurs ont façonné nos existences et dessiné leurs trajectoires singulières. La peur des virus et des épidémies a été présente tout au long de l’histoire de nos civilisations, conduisant nos dirigeants à composer avec elle et contre elle pour protéger les populations.

Mais là encore, comment la peur doit-elle armer les décisionnaires : doivent-ils la mépriser, l’apprivoiser ou se laisser guider par elle ? Pour certains, face à l’épidémie de Covid-19, les dirigeants français ont laissé la crainte prendre le pas sur toute autre considération, empêchant l’analyse pondérée et rationnelle. Ainsi, dans une tribune publiée hier dans Le Parisien, trente-cinq scientifiques, universitaires et professionnels de santé, emmenés par le professeur Jean-François Toussaint (directeur de l’IRMES) et le chercheur en sociologie Laurent Mucchielli (CNRS) lancent un appel afin d’en finir avec une politique gouvernée par la peur. « Nous appelons les autorités politiques et sanitaires françaises à cesser d'insuffler la peur à travers une communication anxiogène qui exagère systématiquement les dangers sans en expliquer les causes et les mécanismes » débutent-ils.

Ce changement de cap s’impose face notamment à la réalité épidémique : « Nous ne sommes pas en guerre mais confrontés à une épidémie qui a causé 30 décès le 9 septembre, contre 1438 le 14 avril. La situation n'est donc plus du tout la même qu'il y a 5 mois » insistent-ils. Mais il doit également être guidé par la fidélité à des valeurs qui ne peuvent que supplanter l’inquiétude suscitée par la contamination. « Les impératifs de protection contre la contagion ne doivent pas conduire à trahir l'éthique médicale et les principes humanistes fondamentaux. Isoler les malades et protéger les personnes à risque ne veut pas dire les priver de tous droits et de toute vie sociale. Trop de personnes âgées sont décédées et se dégradent encore actuellement dans un abandon motivé par des motifs sanitaires non justifiés. Trop de familles souffrent de ne pouvoir leur apporter l'affection indispensable à leur bonheur et à leur santé » martèlent les auteurs.




Pénalisation des médecins délivrant des certificats de virginité : le débat n’est pas tranché

 




Paris, le samedi 19 septembre 2020 – « Dans la République (…), on ne peut pas exiger des certificats pour se marier » énonçait le 18 février dernier, le Président de la République à l’occasion d’une visite à Mulhouse. Ainsi, le chef de l’Etat incitait clairement son gouvernement à agir pour dénoncer ces pratiques ancestrales, qui perdurent de façon marginale dans certaines communautés, et qui sont un signe clair de la négation du droit des femmes à disposer de leur corps. La traduction de ce rappel sans nuance d’Emmanuel Macron a été la décision du ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin de s’engager vers une pénalisation des médecins qui délivrent des certificats de virginité. Il ne s’agit donc pas directement d’agir contre ceux qui exigent des certificats pour se marier, mais contre ceux qui les fournissent.

Des sollicitations rares mais régulières et persistantes

Dans les faits, il est difficile de mesurer combien de jeunes femmes sont chaque année concernées par la nécessité impérieuse d’obtenir un certificat de virginité en raison des demandes insistantes de leur famille. Ni les instances ordinales, ni les ministres concernés ne peuvent facilement établir un recensement de ces situations. Les témoignages des associations et de médecins (notamment ceux qui exercent dans des territoires où les demandes peuvent être plus nombreuses) évoquent des situations très rares, mais néanmoins régulières ; ce qui conforte la nécessité d’une prise de conscience et au-delà d’une action.

Distinction entre le test de virginité et le certificat

Le Conseil de l’Ordre des médecins s’était déjà prononcé en 2003 sur la question non pas seulement des certificats, mais également des tests de virginité. Il rappelait que « n’ayant aucune justification médicale et constituant une violation du respect de la personnalité et de l’intimité de la jeune femme (notamment mineure) contrainte par son entourage de s’y soumettre, un tel examen ne relève pas du rôle du médecin ». Il notait donc que les médecins étaient « invités à refuser l’examen et la rédaction d’un tel certificat ». Une distinction doit peut-être en effet être faite entre le test de virginité et le certificat. Dans sa communication, le ministre de l’Intérieur s’est concentré sur la question du certificat, de la même manière que les médecins qui ont évoqué le sujet. Cela semble sous-entendre, ce qui est certainement le cas, qu’en France, les médecins se refusent toujours à réaliser des "examens" pour "vérifier" la virginité d’une jeune fille. Cependant, au-delà de ce test indigne, certains médecins acceptent, comme ils en ont témoigné ces derniers jours, de délivrer des attestations de virginité. « Dans certains cas, pour les très jeunes femmes notamment, ma priorité est d’abord de les protéger et si la délivrance d’un certificat de virginité est le seul moyen, je le fais et je l’assume », a par exemple expliqué la gynécologue obstétricienne Ghada Hatem, fondatrice de la Maison des femmes. Les praticiens qui ont indiqué comme le docteur Hatem accepter dans certains cas limite la rédaction d’un tel certificat répondent à un contexte de détresse particulier, mais n’omettent jamais de rappeler ses droits à la jeune femme, de déconstruire les idées préconçues sur la rupture de l’hymen et le saignement censé systématiquement l’accompagner (et qui est recherché dans les coutumes comme la preuve de la virginité de la mariée), voire de l’aiguiller vers des structures d’aide.

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samedi 19 septembre 2020

Visite guidée « L’Histoire de la psychiatrie dans l’architecture » dans le parc du Centre Hospitalier du Rouvray Sotteville-lès-Rouen

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Visite guidée "L'Histoire de la psychiatrie dans l'architecture" dans le  parc du Centre Hospitalier du Rouvray - Journées du Patrimoine 2020 - Centre  Hospitalier du Rouvray, Sotteville-lès-Rouen, 76300 - Sortir à France -

Visite guidée « L’Histoire de la psychiatrie dans l’architecture » dans le parc du Centre Hospitalier du Rouvray, 19 septembre 2020 14:00-19 septembre 2020 17:00, Sotteville-lès-Rouen.

[...] Plongez dans l’Histoire de la psychiatrie avec cette visite guidée « L’Histoire de la psychiatrie dans l’architecture ».

Rappels historiques sur l’institution psychiatrique depuis le XVIIIe s. en France.

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Sarah Paulson: «Ratched est le rôle le plus effrayant qu’on m’ait proposé»

 TVMAG.COM | Offremedia


INTERVIEW - Muse de Ryan Murphy, la comédienne relève le défi de succéder à Louise Fletcher dans la peau de Mildred Ratched, la diabolique infirmière de Vol au dessus d’un nid de coucou. La série de Netflix imagine ses premiers pas dans la psychiatrie. Un voyage au bout de la nuit plus imprévisible et lumineux qu’attendu.

Dans Hollywood, Ryan Murphy imaginait une histoire alternative au cinéma américain. Dans Ratched, toujours pour Netflix, le prolifique créateur de séries poursuit ses vélléités de réécriture et se penche cette fois sur un des méchants les plus honnis du 7art: l’infirmière Mildred Ratched. DansVol au dessus d’un nid de coucou de Milos Forman, la soignante terrorisait et brimait les patients de l’asile où était interné le personnage de Jack Nicholson. Ratched s’intéresse aux jeunes années de Mildred et ses premiers pas dans la psychatrie.

Conçu comme un récit des origines, Ratched , qui multiplie les clins d’oeil hitchcockiens notamment à Sueurs froides, entend nous expliquer pourquoi la soignante a été amenée à désavouer le serment d’Hippocrate. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale après avoir été démobilisée, Mildred Ratched cherche à se faire embaucher au sein de l’hôpital psychiatrique du Dr Hanover où sont pratiquées des expériences cérébrales inédites et inquiétantes.

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