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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 7 septembre 2019

« La violence est omniprésente », les urgences vues par un interne

PAR STÉPHANE LONG 
PUBLIÉ LE 07/09/2019

Crédit photo : S. Toubon
Des soignants à bout de souffle, des patients parfois dans une situation de misère extrême, un système au bord de l’implosion… L’univers des urgences décrit par Jalal Charron ne surprendra personne, et surtout pas les personnels des hôpitaux en grève depuis plusieurs mois.
Dans un texte qu’il a fait parvenir au « Quotidien », le jeune homme de 28 ans, en deuxième année d’internat en santé publique, livre ses sentiments et ses réflexions sur l’« univers de violence » qu’il a découvert lors de ses gardes de nuit dans deux hôpitaux parisiens. « C’est parti d’un besoin de m’exprimer, explique le futur médecin. On passe sa nuit aux urgences, on est confronté à des situations difficiles, on est sous pression… la nuit se termine, on rentre chez soi tout seul avec tout ça sans pouvoir en parler. »

Comment réinventer le masculin après #Metoo ?

LA GRANDE TABLE IDÉESpar Olivia Gesbert03/09/201934 MIN
Pour que les hommes se saisissent du combat pour l'égalité des sexes... Ivan Jablonka, historien et écrivain, nous parle de son dernier essai, "Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités" (Seuil, août 2019).
Accessoires pour homme
Accessoires pour homme Crédits : fstop123 - Getty

Non pas parler au nom des femmes, mais examiner la responsabilité des hommes dans les inégalités de genre. Non pas pour que les femmes se remettent en question, mais pour que les hommes s’interrogent sur ce que signifie et sur ce qu’implique le masculin. C’est le propos de Ivan Jablonka, professeur d’histoire à l’université Paris 13, dans son dernier essai : Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités (Seuil, 2019), une enquête historique sur les sociétés patriarcales, mais aussi un traité politique pour une nouvelle utopie, celle des masculinités compatibles avec les droits des femmes.
Une fois qu'on diagnostique la fin des hommes, il faut les faire renaître sous les traits d'hommes justes.      
(Ivan Jablonka)
Car, si les hommes ont mené tous les combats pour la liberté et les droits, ils ont omis celui qui mettait à mal leurs privilèges en tant qu’hommes : le combat pour les droits des femmes. Ivan Jablonka nous parle ainsi des masculinités de domination qui, depuis des siècles, s’imposent aux femmes mais aussi aux hommes, soumettant les premières à leur corps et au statut d’objet, obligeant les seconds à être conformes à l’image que l’on se fait de l’homme « viril ». 

Une victime de violences et ses multiples « personnalités » ont témoigné devant la justice australienne

Pour se défendre face aux sévices qu’elle a endurés, Jeni Haynes s’est créé une myriade d’alter ego. Elle a pu les faire témoigner et obtenir justice.
Par   Publié le 6 septembre 2019
Aujourd’hui âgée de 49 ans, Jeni Haynes a des lésions irréparables à la vue, à la mâchoire, aux intestins, à l’anus et au coccyx. Son père l’a violée, battue et torturée, physiquement comme psychologiquement, de l’âge de 4 ans à celui de 11 ans. Pour se défendre face à cette horreur indicible, Jeni Haynes s’est créé une myriade de personnalités. Deux mille cinq cents exactement d’après la BCC, qui l’a rencontrée.
Cette effroyable histoire, que la police australienne décrit comme l’un des pires cas de maltraitance que le pays ait connu, s’est produite à Sydney entre 1974 et 1981. Les violences ont commencé quand la famille de Jeni Haynes a quitté Londres pour l’Australie.
« Les maltraitances de mon père étaient calculées et planifiées. C’était voulu et il en appréciait chaque minute, a-t-elle raconté lors du procès, en mai dernier. Il m’entendait le supplier d’arrêter, il m’entendait pleurer, il voyait la douleur et la terreur qu’il m’infligeait, le sang et les blessures qui en résultaient. Et le jour suivant, il choisissait de recommencer. » Son père l’avait aussi convaincue qu’il pouvait lire dans ses pensées et que si elle venait à penser aux maltraitances, même seule, il tuerait sa mère, sa sœur, son frère et même son chat, Blackie, a aussi décrit Jeni Haynes.
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Cannabis thérapeutique : au seuil de l’expérimentation

Interview du Pr Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale, CHU de Clermont-Ferrand, président du Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) sur le cannabis thérapeutique


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Celle par qui le scandale arrive




Paris, le samedi 7 septembre 2019 – C’est un monde d’hypocrisie, de secret et de violence. C’est un pays qui se refuse encore à accorder à ses citoyens (et plus encore à ses citoyennes) les plus simples libertés mais qui s’enorgueillit cependant d’être au cœur de la modernité. Ici, tout est interdit. Mais tout est possible également.

Le retour des avortements clandestins

Il n’y a pas d’avortement au Maroc. Et pourtant, entre 50 000 et 80 000 avortements sont réalisés chaque année. Clandestinement, mais le plus souvent par des chirurgiens installés. Cependant, ces dernières années, la répression s’est intensifiée, contredisant l’apparente politique d’assouplissement des lois régissant les mœurs. Et les avortements artisanaux se sont multipliés, entraînant une progression de la mortalité. On estime que les interruptions volontaires de grossesse réalisées sans aucun encadrement médical sont à l’origine de 4,2 % des décès chez les femmes enceintes au Maroc. Cette semaine, la jeune journaliste Hajar Raissouni est devenue le symbole de cette société où la transparence est factice et la liberté un leurre. La jeune femme a été arrêtée alors qu’elle était prise en charge dans une clinique privée de Rabat. Elle, son fiancé, le médecin qui la prenait en charge et une infirmière ont été arrêtés. Les personnels de santé sont accusés d’avortement illégal, tandis que pèse en outre sur le couple l’accusation de « relations sexuelles hors mariage ».

vendredi 6 septembre 2019

Après-midi d'étude de la section clinique Paris IdF LE PASSÉ : S’EN PASSER OU S’EN SERVIR ?

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Le 14-09-19

Après-midi d'étude de la section clinique Paris IdF

LE PASSÉ : S’EN PASSER OU S’EN SERVIR ? 
Comment les praticiens orientés par le discours analytique font-ils usage du « passé » de ceux qui s’adressent à eux - y compris lorsqu’ils exercent en institution ? ...
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Le 19/09/2019

L'ACF-IdF vous invite à la projection du film de Gianfranco Rosi « Fuocoammare – Par-delà Lampedusa
La projection du documentaire sera suivie d’une Conversation avec le public animée par Anaëlle Lebovits-Quenehen, psychanalyste de l’Ecole de la Cause freudienne.
 
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Le 25-09-2019
"Psychanalyse et pédopsychiatrie : questions et variété de réponses"

La pédopsychiatrie est le lieu destiné à accueillir et traiter la souffrance de l’enfant lorsque celle-ci prend des formes particulièrement aigües. Mais elle est aujourd’hui confrontée aux exigences propres de l’époque...

Le 28-09-2019
Que savent les enfants ? Questions et réponses au CPCT

Chaque enfant a été confronté à l’impuissance de savoir ce que les adultes savaient. Ainsi en alla-t-il du fameux petit Hans qui, face à une pluie de questions qu’il recevait de son père dont celle s’il avait peur de lui, lui répliqua : " Tu sais tout ; je ne savais rien."
Les enfants sont-ils aussi ignorants qu’on le croit ou ont-ils un rapport spécifique au savoir que les adultes ont eux-mêmes oublié quand ils s’adressent à eux?
En Savoir Plus

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Visite du Directeur Général de l'ARS dans le Gers

Le journal du Gers

Le 7 septembre 2019

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La CGT Hôpital psychiatrique - CH du Gers communique à ce sujet :


Les agents du Centre Hospitalier du Gers sont en lutte depuis le mois de juin.

Suite à la mobilisation des personnels grévistes de l'hôpital psychiatrique, le 2 juillet, l'Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie a annoncé la venue du Directeur Général (DG) début septembre. Cette information a été confirmée tout l'été, notamment lors de la venue du DG adjoint, le 7 août dernier.

Jeudi 5 septembre, nous avons appris que la direction générale de l'ARS prévoit finalement de ne pas venir visiter notre hôpital ni rencontrer ses personnels : il se rendra à la Préfecture et recevra un certain nombre de personnalités. Seule une délégation des personnels de l'hôpital serait reçue, à la Préfecture, de 18 h à 18 h 45.


Harcèlement scolaire : un livre pour en parler avec son enfant

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06/09/2019

De 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30, c’est le temps passé à l’école par les enfants. C’est beaucoup. Mieux vaut donc qu’ils s’y sentent bien. Mais ce n’est pas toujours le cas. “Ycare à l’école” est un livre qui parle de bienveillance et de tolérance pour prévenir le harcèlement scolaire.

Ycare à l'école
© Editions Ailes et Graines

En France, un enfant sur dix est victime de harcèlement scolaireIls sont 12 % au primaire, 10 % au collège et 4 % au lycée. Ces violences répétées auprès de ces trop nombreux enfants ne sont pas sans conséquences. A terme, ils abîment les jeunes victimes, leur font perdre confiance en elles et peuvent même les conduire à des actes graves mettant leur santé, voire leur vie en danger.

Apprendre le respect et la tolérance

L’auteur d’“Ycare à l’école”, Elodie Crépel, travaille dans le milieu de l’aide à la personne ; elle est spécialisée dans l’accompagnement des hypersensibles et des hauts potentiels. Avec “Ycare à l’école”, elle propose, dans un même livre support, deux histoires pour aider les parents à faire comprendre aux enfants l’importance du respect de l’autre, de la tolérance face à la différence, la singularité de chaque personne. Et bien sûr, l’importance de l’amitié.

Allo Ménie !

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
06/09/2019
28 MIN

A partir de 1967, tous les jours à 15 heures sur RTL, Ménie Grégoire a répondu aux appels téléphoniques et aux lettres d'auditrices. Sur les ondes, et en direct, les femmes se mettent à parler. De leur vie, de leur corps et des hommes. Extraits d'archives datant de 1969 à 1973.
Ménie Grégoire
Ménie Grégoire  Crédits : Jacques Morell Getty
C'est une émission qui aura marqué plusieurs générations de femmes dans les années 1970. En plein milieu de l'après-midi, pendant que leurs maris travaillent, elles confient leurs difficultés personnelles à Ménie Grégoire, alors que la France est encore conservatrice et réticente à parler sans tabou de sexualité. 
Les femmes sont traitées depuis 40 ans comme au poulailler. 
Elles étaient deux millions tous les jours devant leur transistor. Des épouses délaissées, aux jeunes filles naïves, en passant par les femmes des milieux puritains, Ménie a reçu des milliers d'appels téléphoniques de femmes qu'elle s'est toujours efforcée de conseiller.

Serge TISSERON : Mort de honte (Ed. Albin Michel)

Elisabeth Roudinesco  pour Le monde des Livres (30 aout 2019)






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Une autoanalyse

Connu pour ses travaux sur la bande dessinée et les pathologies familiales, Serge Tisseron relate ici avec humour son enfance provinciale au sein d’une famille modeste. Huguenot et rigide, son père, figé dans le silence, était incapable du moindre affect. Quant à sa mère, catholique irascible, elle suscitait la terreur et la honte chez son fils, tandis que son grand-père maternel passait son temps à lui poser des questions obscènes.