Les agents de l’hôpital Janet en grève manifestent au conseil de surveillance du Groupe hospitalier du Havre.
Ce jeudi matin, les agents hospitaliers de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre accompagnés de collègues de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, dans l’agglomération de Rouen ont formé une haie de déshonneur devant le bâtiment de direction de l’hôpital Flaubert où arrivaient les dirigeants et administrateurs du Groupe hospitalier du Havre pour la réunion du conseil de surveillance.
La CGT de l'hôpital a donné, la semaine dernière, une conférence de presse consacrée à la psychiatrie. En préambule, les syndicalistes ont rappelé leur attachement à une psychiatrie humaniste, aux soins relationnels, à la présence humaine aux côtés des patients, au respect de leurs droits et de leurs libertés individuelles. «Ces valeurs sont issues d'un héritage, d'une histoire, celle du centre psychothérapeutique Philippe-Pinel dont nous venons de fêter les 50 ans il y a quelques mois. Promiscuité, salle de bains commune, vétusté, état d'abandon, bâtiments délabrés : les conditions de vie des patients sont indignes», souligne Patrick Estrade, secrétaire de la CGT. Le constat fait par ce syndicat est sans appel : la psychiatrie gérée par Lavaur est notoirement sous-financée : «cette maltraitance budgétaire infligée par l'ARS depuis des années nous met désormais en très grande difficulté», affirme Jacquie Durand.
L’hôpital psychiatrique départemental de Navarre (NHN) et l’Unafam (Union des familles et amis de personnes malades et/ou handicapés psychiques) ont organisé, ce mercredi, une séquence d’information consacrée au dispositif Profamille destiné aux accompagnants de personnes souffrant de schizophrénie ou de troubles schizo affectifs, une maladie génétique touchant 1 % de la population. «Le dispositif Profamille sera reconduit dans les mêmes conditions l’an prochain, il a déjà concerné 26 familles ces trois dernières années», détaille Patricia Rousselot, infirmière psychiatrique et coordinatrice du dispositif.
Au-delà du maintien des efforts nécessaires au redressement du groupe hospitalier du Havre, Martin Trelcat, le nouveau directeur, veut offrir aux Havrais le meilleur des nouvelles techniques médicales
Pas toujours facile de se sentir à l'aise lorsque l'on débute une analyse chez un psychothérapeute. Mais si le malaise persiste après plusieurs séances, mieux vaut se poser la question de l'opportunité de continuer avec ce psy ou non, tout en sachant faire la part des choses. Pour France-Soir, le psychanalyste Rodolphe Oppenheimer livre ses conseils.
Les soignants du pôle psychiatrique de l'hôpital Pierre Janet du Havre sont en grève depuis le samedi 16 juin. Ils dénoncent la surpopulation du service, la maltraitance des patients et le manque d'effectifs. Un infirmier témoigne.
Au pôle psychiatrique de l'hôpital Pierre Janet au Havre, la lutte continue. En grève depuis le 16 juin, les soignants maintiennent leur mouvement. Un mouvement qui se consolide petit à petit. Chaque jour, les contestataires sont plus nombreux. Le 19 juin, ils ont reçu le soutien de la majorité des médecins chefs de service.
Dans un rapport intitulé « La souffrance psychique des exilés - Une urgence de santé publique » publié à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés de ce 20 juin, le Centre Primo Levi et Médecins du Monde tirent la sonnette d'alarme.
« Dans le pays d’origine, tout au long du parcours d’exil… la violence est omniprésente dans la vie des personnes que nous accompagnons. Et que dire de la précarité dans laquelle ils se trouvent lorsqu’ils arrivent ici ? », lance pour MdM le Dr Daniel Bréhier, psychiatre, lors de la présentation du rapport. Et de constater : 62 % des personnes accueillies au Comité pour la santé des exilés entre 2012 et 2016 ont déclaré des antécédents de violence, une violence de plus en plus extrême. Mais les conditions d’accueil en France ne font qu’en aggraver les séquelles, dénoncent les deux associations. « La souffrance psychique constitue un très lourd fardeau, qui empêche bien souvent les exilés d’avancer, écrivent-elles. Pourtant, à leur arrivée, ce ne sont pas un accueil et des soins qui leur sont proposés mais un tunnel rempli d’obstacles de toutes sortes. »
Possibilités d’erreurs, peu d’échanges avec les patients, pression, le personnel soignant se plaint des dégradations de leurs conditions de travail et la responsabilité de leur hiérarchie. Sondage.
Un sondage Odoxa pour franceinfo révèle le mal-être du personnel soignant. Par manque de temps, les salariés des hôpitaux ont peur de faire des erreurs de diagnostics. Le sondage montre que 62% des personnels soignants estiment ne pas avoir assez de temps pour faire leur travail et ne passent pas le temps qu’ils voudraient avec leurs patients.
Vous vous demandez ce qu’est la folie? Une maladie que l’on peut diagnostiquer et soigner? Le résultat d’une possession maléfique? Le produit d’un contexte social et politique? Le “fou” est-il responsable de ses actes? La folie révèle-t-elle une vérité présente dans la société et en chacun de nous? A travers l’histoire, les grands penseurs, qu’ils soient philosophes, théologiens, médecins, psychologues, anthropologues, sociologues, historiens ou artistes se sont posé ces mêmes questions et ont développé des théories et des outils pour leur apporter des réponses. Avec le Mooc “Histoire des représentations et du traitement de la folie”, nous vous invitons à les découvrir.
En 6 séances documentaires, des spécialistes du monde universitaire, médical, et de la culture vous présenteront 6 thématiques essentielles pour répondre à vos interrogations sur les représentations et le traitement de la folie.
Si vous souhaitez acquérir et valider des connaissances sur les différentes approches de la folie à travers l’histoire et comprendre les grands débats contemporains autour de la santé mentale, ce MOOC pourrait bien être pour vous !
Format
Ce MOOC se déroule sur 6 semaines à raison d’un cours par semaine. Les participants auront à visionner une vidéo d’environ 50 minutes par semaine et à répondre à un quizz sur celle-ci.
La table ronde des Intelloes sur le plaisir féminin s’est tenue le 8 mars dernier. Le rapport sexuel, la méconnaissance des femmes à propos de leur corps et les tabous qui pèsent sur leur sexualité ont été abordés.
De gauche à droite : David Simard, Alexia Bacouël,
Safia Bahmed Schwartz et Nadia El Bouga
[...] La méconnaissance des femmes à propos de leur propre corps, et les injonctions qui pèsent sur ces dernières ont été les premières grandes questions abordées lors des discussions.
Alors que 72% des Français estiment que les femmes n’ont pas la même libido que les hommes, selon un récent sondage Ipsos-GQ, la sexualité de la gent féminine ferait l’objet d’idées reçues.
Manque d’éducation à la sensualité
Pour Alexia Bacouël, les magazines féminins ont un “impact négatif sur la sexualité des femmes”, en leur indiquant ce qu’elles doivent faire pour avoir “plusieurs orgasmes par jour”. Selon Nadia El Bouga, cette carence de savoir est à mettre sur le compte d’un “manque d’éducation à la sexualité et à la sensualité”.
Les échanges ont également porté sur la définition du rapport sexuel. Quand débute-t-il ? Quand s’achève-t-il ? Le sujet a fait débat et il semble qu’une définition précise soit impossible à donner. « Il existe une représentation qui dit que c’est à l’homme de faire jouir. Il faut non pas remplacer cela par un autre modèle unique, mais ouvrir sur une variété des possibles », a commenté David Simard.