La loi du 2 février sur la fin de vie prévoit la réalisation d'un modèle de rédaction de directives anticipées. Un modèle qui, dans la loi et les recommandations de la Haute Autorité de santé, s'accompagne d'un nouveau rôle pour le personnel soignant puisque ces directives s'imposent à lui.
La valeur des directives anticipées (DA) change. Depuis la loi du 2 février 2016, créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, elles "s'imposent au médecin". Dans la loi Leonetti de 2005, le médecin devait "tenir compte" des DA, qui exprimaient alors les "souhaits" du patient. Désormais, dans l'esprit de la loi, les DA marquent la "volonté" du patient. Une personne de confiance doit être désignée pour les faire respecter. La loi impose que cette personne soit majeure et d'accord pour assumer ce rôle. Le médecin traitant peut ainsi être choisi, au même titre que des membres de la famille ou des amis.