Patients et soignants des établissements de santé mentale de la région, mais aussi bon nombre d’Andrésiens se sont retrouvés salle Wauquier pour le traditionnel marché de Noël qu’ARCHIPEL (association qui participe à la réinsertion des malades mentaux dans le tissu social), organise en collaboration avec l’ASCESM (Association sportive et culturelle des établissements de santé mental).
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Beaucoup de monde salle Wauquier, pour cette exposition d’objets réalisés par des personnes atteintes de troubles mentaux.
Ce marché regroupait les travaux réalisés durant l’année par les patients hospitalisés en hôpital de jour ou dans les structures plus légères des centres d’accueil thérapeutique à temps partiel à Calais, Lens, Boulogne, Somain, Roubaix, Villeneuve-d’Ascq et bien sûr à l’EPSM de Saint-André.
LONDRES, (Xinhua) -- Quatre-vingt-dix pour cent des hôpitaux anglais n'ont pas assez d'infirmiers pour s'occuper des patients, révèle le Service national de santé (NHS) dans un nouveau rapport publié lundi.
Selon un rapport mensuel, 207 des 225 hôpitaux anglais n'ont pas été en mesure d'atteindre leurs objectifs en matière de nombre d'infirmiers dans les services. 81 % des hôpitaux n'ont pas atteint ces objectifs pendant les nuits et 79 % des hôpitaux n'ont atteint leurs objectifs ni de jour, ni de nuit.
Selon une information de RTL, lundi 21 décembre, les parents d’une petite fille âgée de 2 ans viennent de déposer une question prioritaire de constitutionnalité pour connaître l’avis de la justice sur l’utilisation faite des cordons ombilicaux par les hôpitaux publics. Ils dénoncent une violation grave de la liberté des personnes et de la vie privée dans la procédure actuelle.
Après un accouchement, le cordon ombilical est automatiquement prélevé par l’hôpital pour effectuer des analyses biologiques et sanguines. Les parents doivent alors signer un formulaire prérempli, sans qu’aucune rétractation soit possible.
L’Assemblée nationale a adopté définitivement, le 17 décembre, le projet de loi de modernisation de notre système de santé. Le texte a été approuvé par les socialistes, radicaux de gauche et écologistes, tandis que les élus LR, UDI et la plupart du Front de gauche ont voté contre.
Quatorze mois après sa présentation lors du conseil des ministres du 15 octobre 2014, et devant un hémicycle parsemé, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a défendu, pour la dernière fois le 17 décembre, un texte qui « lutte contre les inégalités de santé » et « contre l’immobilisme et la résignation ». Elle a été chahutée par le nouveau numéro deux du parti LR, Laurent Wauquiez, qui a dénoncé un « passage en force ».
Mais le projet de loi de modernisation de notre système de santé a définitivement été adopté par l’Assemblée. Le groupe LR a d’ores et déjà annoncé qu’il allait saisir le Conseil constitutionnel, et il faudra donc attendre l’avis des Sages pour que la loi soit officiellement promulguée, probablement d’ici fin janvier 2016.
Contre vents et marées, le Gouvernement a tenu bon sur deux mesures-phares, la généralisation du tiers-payant et le paquet de cigarettes neutre, mais si le débat parlementaire est clos, les feux de la rampe ne manqueront pas de se braquer en 2016 sur la colère des médecins libéraux et des buralistes. Moins emblématique dans le grand public, la troisième, le rétablissement du service public hospitalier, devrait susciter aussi de nombreuses réactions au fur et à mesure de la parution des textes réglementaires…
Ce lundi 21 décembre se tenait la première réunion de concertation dans le but d'élaborer les décrets d'application de la loi de Santé, votée le 17 décembre dernier. A l'ordre du jour de cette première session : gouvernance et prolongation d'activité pour les praticiens hospitaliers. Les syndicats sont mitigés et attendent la suite.
Ce lundi 21 décembre, quatre jours après le vote de la loi de Santé (lire ci-contre), le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a reçu les organisations représentatives des praticiens hospitaliers (PH), les conférences de directeurs et de présidents de commission médicale d'établissement et la FHF. Ce rendez-vous est une première étape dans la concertation des décrets portant sur la gouvernance et sur la prolongation d'activité pour les PH.
Sur la gouvernance ? "Un consensus mou"
Il a ainsi été question d'étudier un projet de décret "relatif à la commission médicale d'établissement (CME), au règlement intérieur et aux fonctions de responsables de services, de structures internes ou unités fonctionnelles des établissements publics de santé."Hospimedias'est procuré ce projet de décret. Il prévoit de renforcer le rôle des chefs de pôle et président de CME. Ils donneront leur "avis" avant toute nomination d'un chef de service par le directeur d'établissement. "C'est positif mais on aurait voulu aller plus loin", regrette Norbert Skurnik le président de la Coordination médicale hospitalière (CMH), membre de l'intersyndicale Convergence HP. L'enthousiasme est tout relatif également du côté d'Action praticiens hôpital (APH). "Comme on pouvait s'y attendre, il n'y a pas beaucoup d'avancée sur la question. On aurait voulu encore plus d'équilibre, plus de démocratie et de renouvellement. À force de chercher toujours le consensus, on finit par trouver un consensus mou, celui du plus petit dénominateur commun", déplore la présidente de l'intersyndicale nouvellement fondée, Nicole Smolski. L'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) préfère relativiser : "sur la gouvernance, le texte est un compromis. On prend bien sûr, tout cela va dans le bon sens mais ce n'est pas une victoire. On est simplement revenu sur des effets néfastes de la loi HPST. Ce n'est que le début...", confie Rachel Bocher, la présidente de l'INPH.
Dans un monde toujours plus complexe traversé de conflits et de luttes idéologiques, nous créons des métaphores, des images, des symboles et des mots qui forment des représentations sociales. Celles-ci permettent de questionner les tensions entre individu et société, psychologie et culture, identité et altérité, croyance et connaissance. Quel rôle notre société peut-elle encore donner à l’imaginaire ?
CC Beachcomber Victor von Moustachentw / Flickr
Nikos Kalampalikis, professeur de psychologie sociale
On peut espérer de grandes richesses d’un dialogue approfondi entre les physiciens et les biologistes. Et la science que ce dialogue construit devra beaucoup à la recherche à la française.
Le rapprochement entre physiciens et biologistes ne va pas de soi. Les physiciens cherchent des lois reliant mathématiquement des phénomènes de la nature – comme celle de Snell-Descartes expliquant comment un rayon de lumière change de direction en pénétrant dans un milieu différent, par exemple en passant de l’air à l’eau. Les physiciens d’aujourd’hui continuent et approfondissent ce type d’approche par l’expérience et le calcul. Les biologistes, quant à eux, cherchent des critères qui permettent d’identifier les briques élémentaires du vivant, par exemple les expressions de gènes permettant de définir les identités des cellules. Pour le dire en termes schématiques, dans une équation donnée, les biologistes s’intéresseront à l’identité des inconnues x ou y, alors que les physiciens chercheront à résoudre l’équation quelle que soit l’identité des inconnues x ou y. Deux approches scientifiques aux logiques distinctes et également rigoureuses, mais apparemment inconciliables.
Le Silésien, spécialiste du répertoire romantique et qui avait dirigé le New York Philharmonic ou l'Orchestre national de France, est mort samedi à l’âge de 88 ans.
«C’est avec une profonde tristesse que j’écris au nom de la famille Masur et du New York Philharmonic que Kurt Masur, qui fut notre directeur de la musique de 1991 à 2002 et garde ce titre émérite, est décédé le 19 décembre 2015», a annoncé le président du New York Philharmonic, Matthew VanBesien, dans un message.
Kurt Masur avait annoncé en 2012 qu’il était atteint de la maladie de Parkinson. Né en Silésie en 1927, Masur a dirigé plusieurs des très grands orchestres internationaux, notamment le philharmonique de New York (1991-2002), l’Orchestre National de France (ONF) à Paris (2002-2008) et l’orchestre philharmonique de Londres.
Depuis les années 1980, la psychiatrie s'est transformée en une machine à inventer, à produire des malades. Comment la psychiatrie en est arrivée là ? Pourquoi un outil tel que le DSM est qualifié de Bible de la psychiatrie ? Quelles sont les conséquences de ce modèle biomédical tout puissant sur les grands troubles psychiatriques contemporains ? Au-delà de ces remises en cause, les auteurs militent pour une réconciliation des neurosciences et des sciences-humaines dans une nouvelle alliance.
Dans le cadre du service d'accompagnement à la parentalité des personnes handicapées (SAPPH) mis en place par la direction régionale Alsace de l'Association des paralysés de France (APF), la maternité de la clinique Sainte-Anne à Strasbourg (Bas-Rhin), appartenant au groupe hospitalier Saint-Vincent, a mis en place un projet pour accueillir les futures mamans en situation de handicap. Pour cela, le circuit du patient a nécessité quelques modifications, préviennent les protagonistes dans un dossier de presse. Une chambre adaptée a ainsi été créée, disposant notamment d'un centre giratoire pour le fauteuil, de mobiliers, interrupteurs et patères plus bas, d'une table à langer à hauteur variable ou encore d'un lit bébé fixé au lit électrique de sa maman. Le matériel est adapté et complété en fonction de la pathologie et un staff handicap est organisé durant la grossesse. Par ailleurs, lorsque la sortie de la maternité est prononcée, la clinique Sainte-Anne peut mettre en œuvre une hospitalisation à domicile si nécessaire. L'équipe du SAPPH continuera, elle, de suivre la maman et l'enfant jusqu'à ses sept ans. En place depuis mars 2015 dans le Bas-Rhin, ce service de l'APF a suivi quatre personnes (trois femmes et un homme) en situation de dépendance importante et dans des situations sociales précaires.
À l'occasion de son assemblée générale, l'établissement a présenté ses différents projets médicaux et techniques, face à une assistance attentive et passionnée.
Le transfert de l'activité de psychiatrie, les résultats de l'enquête Santé mentale en population générale (SMPG), le projet médico-soignant, les ressources humaines, le projet logistique, le projet qualité et gestion des risques, le système d'information et communication, auront été autant de sujets importants qui ont mobilisé le personnel du Centre hospitalier de Montéran (CHM), vendredi matin, dans la cour d'honneur de l'établissement. Les différentes interventions, autant que les mini débats, permettaient aux uns et aux autres de trouver les réponses essentielles aux différents questionnements.
La direction du CHM et le comité médical d'établissement (CME) avaient à coeur, à travers cette assemblée générale, de mettre en lumière les nombreux enjeux de la maison, dans un contexte national d'augmentation de la demande en psychiatrie et, parallèlement, de diminution du nombre de psychiatres. Mais la motivation de ses équipes permet au CHM de conserver son dynamisme et de porter de nombreux projets dans une démarche constante d'amélioration de la qualité de la prise en charge. Ce qui fait dire au directeur, Francis Farant, que « la spécificité de la prise en charge en psychiatrie nécessite de travailler en partenariat avec l'ensemble des acteurs qui interviennent auprès du patient, tant dans le champ sanitaire, que dans les champs médico-social et social. » Pour cela, le centre hospitalier est engagé dans de nombreuses collaborations, la plupart ayant fait l'objet de conventions.
Depuis les attentats du 13 novembre, les Français sortent moins. Les commerces en pâtissent, y compris les librairies. D’après l’institut d’études GfK, le marché du livre a connu, ensuite, une baisse sensible. Pour le mois de novembre, la quantité de livres vendus et le chiffre d’affaires du secteur ont ainsi baissé de 6 %.
Les libraires, cependant, dressent de la période un tableau plus nuancé : la fréquentation a certes faibli, mais les ventes s’envolent pour les ouvrages sur l’islam, le Moyen-Orient et la radicalisation. Dans les librairies à Paris mais aussi chez Coiffard, à Nantes, chez Mollat, à Bordeaux, ou encore au Square, à Grenoble, on vend beaucoup d’exemplaires du dernier ouvrage de Jean-Pierre Filiu, Les Arabes, leur destin et le nôtre (La Découverte, 2015). « Comme après le 7 janvier », disent les libraires interrogés, les lecteurs demandent notammentLe Piège Daech, de Pierre-Jean Luizard (La Découverte, 2015), ainsi que les travaux du politologue spécialiste de l’islam Gilles Kepel ou ceux de l’anthropologue Dounia Bouzar.
Au Divan, une librairie du 15e arrondissement de Paris, Philippe Touron raconte la journée du lendemain des attentats. « Les gens étaient sonnés. Ils voulaient parler, dans un espace où ils savaient pouvoir trouver des pistes de réflexion. » Un engouement lié, selon lui, à la « valeur refuge » que constitue le livre, mais aussi à l’espace de la librairie, un lieu où « on entre, on flâne, on discute, entouré d’objets qui créent du sens pour nous».