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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 3 décembre 2011


Psychanalyse et littérature : sœurs rivales ?
[vendredi 02 décembre 2011 - 10:00]
LITTÉRATURE
Couverture ouvrage
PROMESSES. DE LA LITTÉRATURE ET DE LA PSYCHANALYSE
Adam Phillips
Éditeur : L'OLIVIER
341 pages /19,95 € sur
Résumé : Que doit la psychanalyse à la littérature ? Qu’ont-elles à dire ? Qu’en attendre ? En parcourant le vaste champ théorique de la psychanalyse, Adam Phillips, psychanalyste britannique, propose une analyse très personnelle et très informée de leurs spécificités.
Trait d’humour en forme de recette : “Ajoutez de la méthode scientifique à Shakespeare et vous obtenez de la psychanalyse.” Adam Phillips, psychanalyste britannique, auteur de plusieurs essais sur la psychanalyse, notamment sur Winnicott, et traducteur de Freud, pose ainsi la question des prétentions de la psychanalyse au statut de science et celle de sa dette envers la littérature, dans son essaiPromesses. De la littérature et de la psychanalyse. Promesses à entendre comme les attentes que l’on peut avoir à l’égard de l’une comme de l’autre et qui présupposent de penser leurs enjeux. La littérature est-elle une rivale, un défi, un idéal à atteindre ou une interlocutrice pour la psychanalyse ? Toutes deux, art du langage, n’expriment-elles pas des désirs interdits ? Qu’ont-elles à voir avec l’inconscient ? Quels sont leurs apports réciproques ?
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A lire - Roman noir pour blouse blanche

02.12.2011




livre trouble miroir anita banos dudouitL'histoire se passe dans un service de psychiatrie. Sarah Béranger, une infirmière, va devoir affronter l'un de ses patients lors d'une partie d'échec qui se jouera tant au sens propre que figuré. Entre attraction et répulsion, sur fond de secret familial, elle n'en sortira pas indemne. Elle laissera alors le lecteur face à l'ambiguïté d'une réalité qui n'est peut-être pas ce qu'elle paraît... Un roman noir d'Anita Baños-Dudouit devenue auteur après avoir été de longues années durant infirmière en psychiatrie...

Une partie d'échecs à dimension humaine dont on ne sait qui l'emportera...
« L'infirmière Sarah Béranger arriva la dernière à l'atelier de musicothérapie où se tenait la réunion de service. A la recherche d'un siège libre, elle repéra, à côté du docteur Françoise Valence, la présence du nouvel interne de psychiatrie. « Non, pas lui ! ». Le rythme de son pouls s'accéléra, elle frissonna et pâlit sous l'émotion, déconcertée par sa ressemblance avec Yann Arman, l'un de ses anciens patients. » Tel est le début de l'histoire qu'a décidé de nous raconter Anita Baños-Dudouit. A partir de ce trouble initial dû à la rencontre avec le Dr Daniel Kléber, le nouvel interne de son service, le jeu de miroirs va tourner invariablement autour des mêmes questions : « Hallucinations, sosie, jumeau, usurpateur ? ». Il s'agit là du cœur de l'intrigue qui conduit le lecteur, au fil des pages, à partager les mêmes doutes, les mêmes interrogations, les mêmes angoisses que la narratrice. Chacun avance masqué, les pistes se brouillent, le roman Trouble miroir - Anita Banos dudouitpourtant teinté de rose se noircit ostensiblement. « A nouveau, elle (Sarah) optait pour une conduite de fuite, envisageant sérieusement de s'éloigner de la région parisienne, moyen radical, selon elle, de mettre un terme au risque latent d'être à nouveau en proie à l'obsession du patient. Un danger potentiel qu'il ne fallait pas méconnaître, ni prendre à la légère... » Au terme de multiples rebondissements, l'ambiguïté des situations, des sentiments, des personnalités sème le trouble dans l'esprit de l'infirmière. La manipulation opère, y compris chez le lecteur.
Ce roman saura donc séduire tous ceux qui sont sensibles aux thrillers et à la perversité des personnages qui les accompagnent souvent. Quant aux soignants, pour peu qu'ils aient aussi fréquenté des services de psychiatrie, ils se réjouiront de constater comme aime à le répéter Anita Baños-Dudouit que « la réalité n'est jamais éloignée de la fiction »...
Bibliographie
  • Trouble miroir , Anita Banos-Dudouit, Éditions du Bout de la rue, 176 pages, prix public 15 € TTC, Toutes librairies ou surwww.editionduboutdelarue.fr

Publié le 03/12/2011 | 11:58

La Roche : Les apprentis infirmiers ne cédent pas

Par Laurent Quembre et Sarah rebouh

france 3 pays de la Loire
Les étudiants en soins infirmiers de la Roche-sur-Yon attendent les conclusions de la rencontre du 8 décembre.
De jeudi soir à vendredi soir,150 étudiants en soins infirmiers de la Roche-sur-Yon(Vendée) occupaient de façon "pacifiste et respectueuse" les locaux de l'Institut de Formation aux professions de santé.

Voir la vidéo, vignette à gauche
 Vidéo

Les étudiants en soins infirmiers de la Roche-sur-Yon se sont installés dans les locaux de l'institut de formation

Les étudiants en soins infirmiers de la Roche-sur-Yon se sont installés dans les locaux de l'institut de formation

Les étudiant(e)s protestent contre une modification des régles sur le temps de présence en cours qui conditionne la possibilité de se présenter à l'examen.


La formation en soins infirmiers a récemment évolué, afin de prendre en compte la reconnaissance d'un niveau d'études Bac + 3.

Cette formation, qui est toujours professionnalisante, et qui comporte des stages, fait partie dorénavant du cursus universitaire LMD (Licence Master Doctorat) .
La promotion actuelle des étudiants est la première à s'inscrire dans ce nouveau cursus, et donc elle "essuie les plâtres" des changements, selon les termes d'un communiqué publié cet après-midi par les étudiants vendéens.



         Ils demandent la suppression d'un nouvel arrêté


La colère des étudiants porte sur un nouvel arrêté (de juillet 2011) du code de la Santé publique, qui modifie les régles de temps de présence à certains cours dits "obligatoires", et les quotas imposés pour pouvoir se présenter aux examens.



Le temps minimum reste le même (80%) mais n'est plus calculé sur l'ensemble des matières ( appellées "unités d'enseignement") mais par matière.



Selon les étudiants, le nouvel arrêté pénalise les étudiants qui pourraient manquer certaines séances de travaux dirigés, même si leur absence est justifiée.  



Les étudiants en soins infirmiers demandent donc que soit revu ou supprimé cet arrêté "remettant en cause leur implication et leur sérieux à l’égard d’une formation exigeante et qui requiert leur plein engagement et sens des responsabilités".



Les étudiants de la Roche-sur-Yon sont soutenus dans leur combat par la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmier. 

En France, d'autres occupations des instituts de formation seront sans doute organisées

        Une rencontre FNESI avec le ministère

Hier soir, vendredi, les étudiants ont occupé les locaux de leur établissement scolaire jusqu'à 23 heures afin d'être présents lors d'une conférence prévue dans les locaux et rassemblant des soignants.  Les étudiants ont décidé de ne pas perturber cette conférence mais la parole a été donné au représentant du mouvement, au début de la réunion. La marche à suivre sera prononcée après la rencontre entre la FNESI (Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers) et le ministère qui doit avoir lieu le jeudi 8 décembre. Si les conclusions de cette rencontre ne sont pas satisfaisantes, les étudiants pourraient poursuivre le mouvement de contestation.

Perpignan

Etat stable pour l'infirmier agressé

Le 1/12/2011 à 06h00 par Laure Moysset
L'infirmier, qui a été très violemment agressé par un pensionnaire du CHS de Thuir lundi après-midi a été pris en charge immédiatement dans un établissement de santé de Perpignan. "La communauté hospitalière se réjouit de son état de santé, aujourd'hui stabilisé et reste solidaire à ses côtés" communique l'établissement.
L'infirmier a reçu des coups occasionnant des blessures sérieuses de la part d'un patient qui s'est enfui dans la cour et a grimpé dans la cabine d'une grue sur le chantier d'extension du centre, menaçant de se jeter dans le vide du haut de 30 m. Une heure et demie de négociations avec les gendarmes et les pompiers ont été nécessaires afin de le convaincre de redescendre de lui-même avant d'être aussitôt maîtrisé et médicalisé.

Psychiatrie : Comment reconnaître un malade dangereux?




Affaire Agnès au Chambon-sur-Lignon, affaire Breivik dans l'ïle d'Utoya... 


Comment reconnaître un malade psychiatrique dangereux? Quels sont les sign En France, seules 3 à 5% des violences contre les personnes et les biens seraient imputables à des malades. Cependant il existe des facteurs de risques qui peuvent faire basculer. Le point avec le Pr Jean-Louis Senon, psychiatre au CHU de Poitiers, professeur en psychiatrie, criminelle et medico légale.

Existe-t-il un profil type?

Non. Il n'y a pas un 'portrait-robot' du malade mental potentiellement dangereux. Toutefois il existe un certains nombre de facteurs qui, combinés entre eux, peuvent augmenter les risques de violence. Des risques qui, 'par rapport à la population générale sont multipliés par 3 à 10 chez les schizophrènes et 3 à 5 chez les personnes souffrant dedépression', comme le souligne le Pr Jean-Louis Senon, psychiatre au CHU de Poitiers.

Par ailleurs la synthèse de la Haute Autorité de Santé sur la dangerosité en psychiatrie (1) notait que les actes violents étaient plus souvent rencontrés chez les hommes de moins de 40 ans, vivant seul, ayant subi des violences durant l'enfance et qu'ils surviennent souvent après des accidents de la vie (chômage, divorce, agression...).

Téléchargeable surwww.has-sante.fr/


(1) 'Dangerosité psychiatrique: étude et évaluation des facteurs de risque de violence hétéro-agressive chez les personnes ayant des troubles schizophréniques ou des troubles de l’humeur'. Recommandations de bonnes pratiques de la Hautre Autorité de Santé après l'Audition publique présidée par le Pr Jean-Louis Senon. 
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Autisme : des psychanalystes vont récupérer les rushes d'un film controversé

30.11.2011

| TRIBUNAL DE LILLE |

Dans le long bras de fer qui les oppose à la documentariste Sophie Robert, trois psychanalystes (deux Parisiens et un Bruxellois) viennent d'obtenir une nouvelle victoire judiciaire. ...
Hier, le juge des référés Alain Girot a confirmé le droit d'Esthela Solano Suarez, d'Éric Laurent et d'Alexandre Stevens d'obtenir l'intégralité des propos qu'ils ont tenus face aux caméras de Sophie Robert, à l'occasion de la préparation d'un documentaire sur l'autisme. Ces trois psychiatres, reconnus par leurs pairs, y compris sur le plan international, s'estiment piégés par Sophie Robert.
Dans Le Mur, la réalisatrice ne cache pas son ambition de critiquer une certaine prise en charge de l'autisme par la psychanalyse.
Quitte à s'appuyer sur des propos tenus par des psychanalystes. D'où la réaction des trois plaignants qui soupçonnent des manoeuvres dilatoires. « Mes clients ont été interviewés l'un, une heure, l'autre, trois heures et le dernier deux heures », insiste Christian Charrière-Bournazel, leur avocat. Pour lui, dans le film, « ces propos ont été rendus incompréhensibles et des questions ont été plaquées ». L'oeuvre, en soi, n'est donc rien d'autre qu'un travail « polémique visant à ridiculiser la psychanalyse ». « On a le droit de penser que la psychanalyse est une absurdité, insiste Me Charrière-Bournazel.
Mais, là, nous verrons les coupures. Nous verrons les rajouts. Il s'agit d'un travail de sabotage destiné à une oeuvre polémique. »

« Comparer les propos »

La décision d'hier n'est pas tendre pour Sophie Robert, défendue par Benoît Titran. Elle confirme une décision précédente du 18 octobre. Tout en précisant que seuls les entretiens avec les trois plaignants sont concernés. « Nous voulons juste comparer les propos originels avec ce qui en est resté », confirme Christian Charrière-Bournazel.
Enfin, le juge lillois nie à Sophie Robert la qualité de journaliste et donc la possibilité de se placer sous la protection de la loi du 4 janvier 2010 relative au secret des sources. Le 8 décembre, toujours devant la justice lilloise, les adversaires de Sophie Robert demanderont l'interdiction pure et simple du film. •
LAKHDAR BELAÏD

Les hôpitaux britanniques dans la grève monstre pour les retraites

30/11/2011
      
 
© AFP
Les salariés du secteur public sont en grève ce mercredi au Royaume-Uni, les syndicats entendant faire de ce mouvement une spectaculaire démonstration de force contre un gouvernement intraitable sur sa réforme des retraites.
D’après les organisateurs, jusqu’à deux millions de personnes doivent se joindre à cette action dans un pays peu habitué aux grands mouvements sociaux et toujours très sourcilleux sur les retombées négatives pour les usagers (aucune estimation précise de la participation n’est disponible à la mi-journée). Un millier de manifestations sont programmées.
En pratique, les trois quarts des écoles sont touchés par la grève et le gouvernement britannique a appelé à la bienveillance les chefs d’entreprise, leur demandant d’accepter les enfants de leurs salariés au bureau. Des piquets de grève ont été installés devant les bâtiments publics, notamment les hôpitaux où souvent seuls les soins d’urgence sont assurés. Ainsi, à l’hôpital d’University College, une centaine de personnes étaient installées à l’entrée du bâtiment avec des pancartes proclamant : « Retraites : bas les pattes ! » Dans la rue, des automobilistes actionnaient leurs avertisseurs pour saluer les grévistes.
Les services municipaux tournent eux aussi au ralenti, comme les tribunaux. Mais ports et aéroports où les Britanniques craignaient des files d’attente massives, faute de fonctionnaires en nombre suffisant pour le contrôle aux frontières, ont en revanche été épargnés.
Le Premier ministre David Cameron a qualifié le mouvement de « pétard mouillé » et insisté sur le caractère « absolument essentiel » de la réforme des retraites du fait de l’allongement de l’espérance de vie et du nécessaire équilibre avec le secteur privé. Dans le cadre de son plan de rigueur, le gouvernement prévoit de repousser l’âge de départ à la retraite dans le secteur public à 66 ans en 2020 – contre 60 ans pour la plupart actuellement – et d’augmenter les cotisations. La pilule a d’autant plus de mal à passer qu’il vient d’annoncer un gel des salaires des fonctionnaires jusqu’en 2013, qui s’ajoute aux 710 000 suppressions de postes d’ici à 2017 dans la fonction publique.

Armor TV diffuse une émission en direct de l'hôpital Bon-Sauveur - Bégard

dimanche 27 novembre 2011
21 h top régie. Les animateurs plantent le cadre avant d'interroger les invités, c'est parti pour 1 h 30 de direct.
Reportage
Vendredi soir, une équipe d'Armor TV, diffusée sur internet, a enregistré depuis l'hôpital Bon-Sauveur, une émission traitant de l'évolution de la psychiatrie. Des professionnels de santé, des témoins répondent aux questions de Jean Kergrist et Jean Lebrun. Mais une émission TV, comment ça marche ?
Dans l'après-midi, un fourgon s'est installé près de la cafétéria. Une antenne satellite a été installée pour transmettre, puis des dizaines de câbles sont déroulés pour raccorder projecteurs, caméras et micros. Pour dégager l'espace les éclairages sont installés, atténués par des filtres pour adoucir la lumière. Dans le hall, l'équipe technique installe ses instruments : la régie vidéo qui permet d'alterner les plans, la régie son se concentre elle sur les micros et diffuse sur les retours disposés sur le plateau.
Le 23 décembre, à Guingamp
Vers 19 h tout est calé. C'est l'heure du dîner. Les animateurs se retrouvent à table avec les invités et durant le repas, peaufinent les interventions. Le présentateur Jean Lebrun converse avec Henri Terret, le directeur ou Hélène Daurat, médecin pédopsychiatre. L'animateur a soigneusement préparé son sujet et capte ainsi des formules, des mots émanant des intervenants, qu'il utilisera pour aborder un thème ou faire une transition.
A 21 h, tout le monde a rejoint le plateau et après la séance de maquillage on attend le top pour passer à l'antenne. C'est parti, les animateurs passent d'un invité à l'autre, dans un ballet bien réglé avec les cameramans mobiles qui se déplacent en souplesse, dirigés par la régie vidéo : « Plan américain sur le toubib, serre sur le visage du directeur ! », entend-t-on. A 22 h 30, c'est la fin, les lumières s'éteignent, les invités échangent autour d'un verre. Les techniciens rangent le matériel. Ils rentreront bien après tout le monde. Ils se retrouveront le 23 décembre à Guingamp sur le thème « Etre jeune à Guingamp. »