Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mercredi 23 novembre 2011
LUNDI 21 NOVEMBRE 2011
La perversion sadomasochiste - L'entité et les théories
Franco De Masi
Octobre 2011 – Ithaque – “Psychanalyse”
A l'opposé des hypothèses avancées par Robert Stoller (selon laquelle la perversion est une forme érotique de la haine) et par différents chercheurs contemporains, Franco De Masi soutient que la perversion est éminemment anobjectale : si la haine est bien un sentiment dirigé contre un objet, le véritable pervers sadique ne s'intéresse absolument pas à sa victime ; il ne la hait pas, pas plus qu'il ne hait à travers elle un quelconque objet, plus ou moins originaire.
Pour De Masi, la perversion sadique n'a rien à voir avec le développement de la psychosexualité ; dénuée de toute signification évolutive ou régressive relativement à une phase ou à une position données, elle n'est pas l'expression d'une fixation et pas davantage celle d'une défense contre des risques d'anéantissement. Née d'une destructivité primaire qui se dévoile à travers des états sexualisés de l'esprit, elle est le visage pur de Thanatos.
Pour De Masi, la perversion sadique n'a rien à voir avec le développement de la psychosexualité ; dénuée de toute signification évolutive ou régressive relativement à une phase ou à une position données, elle n'est pas l'expression d'une fixation et pas davantage celle d'une défense contre des risques d'anéantissement. Née d'une destructivité primaire qui se dévoile à travers des états sexualisés de l'esprit, elle est le visage pur de Thanatos.
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LUNDI 21 NOVEMBRE 2011
Ames scrupuleuses, vies d'angoisse, tristes obsédés
Pierre-Henri Castel
Octobre 2011 – Ithaque
Obsessions et contrainte intérieure de l'Antiquité à Freud - Volume 1
Scrupules morbides, remords délirants, angoisses absurdes, rituels compulsifs...
Comment les hommes ont-ils soigné les souffrances, voire les folies que la " conscience morale ", suprême valeur de l'individu occidental, a suscité en nous, dès son triomphe au 17e siècle ? Le premier volume de cette étude, qui en comprendra deux, s'ouvre sur une provocation : ces symptômes, nos " obsessions " et nos " compulsions ", n'ont pas toujours existé. Avant Saint Augustin, même leur possibilité est douteuse.
Comment les hommes ont-ils soigné les souffrances, voire les folies que la " conscience morale ", suprême valeur de l'individu occidental, a suscité en nous, dès son triomphe au 17e siècle ? Le premier volume de cette étude, qui en comprendra deux, s'ouvre sur une provocation : ces symptômes, nos " obsessions " et nos " compulsions ", n'ont pas toujours existé. Avant Saint Augustin, même leur possibilité est douteuse.
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LUNDI 21 NOVEMBRE 2011
L'actuel malaise dans la culture
François Richard
Octobre 2011 – Ed. L’Olivier – Coll. Penser/Rêver
Au même moment où Freud écrit Le malaise dans la culture (1929), des discussions extrêmement fécondes ont lieu à Francfort où les auteurs et de la future Ecole de Francfort (Adorno, Marcuse, Lowenthal) réfléchissent sur les mécanismes sociaux de domination en utilisant à la fois la psychanalyse, la phénoménologie et le marxisme, en faisant l'hypothèse d'une participation du psychisme le plus subjectif aux processus sociaux.
François Richard s'inscrit dans cet héritage, celui de la rencontre, au début des années 1930, entre la psychanalyse et la critique sociale. Le malaise dans la culture contemporaine s'est approfondi depuis le célèbre essai de Freud et se caractérise aujourd'hui par une contradiction entre les exigences moralisatrices croissante et le déchaînement, imaginaire mais aussi très réel, de la violence et de la vulgarité.
François Richard s'inscrit dans cet héritage, celui de la rencontre, au début des années 1930, entre la psychanalyse et la critique sociale. Le malaise dans la culture contemporaine s'est approfondi depuis le célèbre essai de Freud et se caractérise aujourd'hui par une contradiction entre les exigences moralisatrices croissante et le déchaînement, imaginaire mais aussi très réel, de la violence et de la vulgarité.
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LUNDI 21 NOVEMBRE 2011
L'actuel malaise dans la culture
François Richard
Octobre 2011 – Ed. L’Olivier – Coll. Penser/Rêver
Au même moment où Freud écrit Le malaise dans la culture (1929), des discussions extrêmement fécondes ont lieu à Francfort où les auteurs et de la future Ecole de Francfort (Adorno, Marcuse, Lowenthal) réfléchissent sur les mécanismes sociaux de domination en utilisant à la fois la psychanalyse, la phénoménologie et le marxisme, en faisant l'hypothèse d'une participation du psychisme le plus subjectif aux processus sociaux.
François Richard s'inscrit dans cet héritage, celui de la rencontre, au début des années 1930, entre la psychanalyse et la critique sociale. Le malaise dans la culture contemporaine s'est approfondi depuis le célèbre essai de Freud et se caractérise aujourd'hui par une contradiction entre les exigences moralisatrices croissante et le déchaînement, imaginaire mais aussi très réel, de la violence et de la vulgarité.
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LUNDI 21 NOVEMBRE 2011
Lacan lecteur de Gide
Philippe Hellebois
Octobre 2011 – Ed. Michèle – “Je est un autre"
De nombreux livres furent consacrés à André Gide mais aucun encore au Gide dont parla Lacan dans un article fameux, paru en 1958 et inclus ensuite dans ses Écrits, " Jeunesse de Gide ou la lettre et le désir ".
Ce Gide-là, qui ne ressemble à aucun autre, fit date dans son enseignement en l'amenant à des élaborations nouvelles et fondamentales : l'amour différencié du désir, l'objet a qui deviendra l'une de ses grandes inventions, la clinique de l'enfant dans ses aspects les plus sombres, la perversion comme on ne l'a jamais vue... Lacan montrait aussi les enjeux vitaux de la littérature pour Gide dont le style n'était pas qu'un gracieux ornement mais aussi et surtout une solution à son symptôme.
Ce Gide-là, qui ne ressemble à aucun autre, fit date dans son enseignement en l'amenant à des élaborations nouvelles et fondamentales : l'amour différencié du désir, l'objet a qui deviendra l'une de ses grandes inventions, la clinique de l'enfant dans ses aspects les plus sombres, la perversion comme on ne l'a jamais vue... Lacan montrait aussi les enjeux vitaux de la littérature pour Gide dont le style n'était pas qu'un gracieux ornement mais aussi et surtout une solution à son symptôme.
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LUNDI 21 NOVEMBRE 2011
Le réel de l'amour - Trois modèles lacaniens
David Monnier
Octobre 2011 – PU Rennes
Pourquoi tout le monde ne fait pas l'amour avec tout le monde ? Pour quoi faire, l'amour ? Pourquoi arrive-t-il que l'amour s'arrête ? Telles sont quelques questions brûlantes qui permettent d'aborder l'amour ici en évitant des faux problèmes et sans prétendre à des solutions aussi ineptes que dérisoires.
Se déploie que l'amour est nécessairement subjectif et même qu'il est impossible qu'il ne le soit pas. Car il n'y a pas de sujet sans amour, qui ne se conçoit sans amour, qui soit sans une conception de l'amour. Se démontre au long cours que l'amour relève d'une logique temporelle. Dès sa rencontre, contingente, il s'agit de se donner possiblement les moyens de sa fin. Et l'amour n'est pas tant aveugle que myope.
Se déploie que l'amour est nécessairement subjectif et même qu'il est impossible qu'il ne le soit pas. Car il n'y a pas de sujet sans amour, qui ne se conçoit sans amour, qui soit sans une conception de l'amour. Se démontre au long cours que l'amour relève d'une logique temporelle. Dès sa rencontre, contingente, il s'agit de se donner possiblement les moyens de sa fin. Et l'amour n'est pas tant aveugle que myope.
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