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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 9 octobre 2018

Rendez-vous médicaux : 2 jours pour un généraliste, 7 semaines pour un ophtalmologue

Une enquête du ministère de la santé publiée lundi montre une importante disparité d’accès selon les spécialités médicales.
LE MONDE  |  Par 

Pour prendre rendez-vous chez l’ophtalmologue ou le dermatologue, il faut se montrer patient. La moitié des personnes qui appellent un de ces spécialistes obtient une consultation après plus de sept semaines (précisément cinquante-deux jours et cinquante jours). Pour une personne sur dix, ce délai peut encore s’étendre considérablement, jusqu’à six mois pour une consultation ophtalmologique, selon les résultats d’une étude publiée lundi 8 octobre par le ministère de la santé.
Les délais d’attente sont, après l’aspect financier, l’un des principaux freins à l’accès au soin. C’est pourquoi la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a mené cette étude en interrogeant 21 700 personnes de la cohorte épidémiologique Constances, une base de volontaires français sollicités régulièrement pour des données de santé publique.

Délais de rendez-vous : la moitié des patients attendent deux jours pour un généraliste, un mois pour un gynéco et près de deux mois pour un ophtalmo

Durée entre la prise de contact et l'obtention d'une consultation, détaillés en quatre groupes : le premier quart des « chanceux », la médiane (50 % ont un rendez-vous plus vite, 50 % moins vite), le troisième quart et les 10 % les plus... « patients ».
0 j50 j100 j150 j200 j2 j8 j11 j17 j31 j32 j37 j50 j52 j1er quartMédiane3e quartderniers 10 %GénéralistePédiatreRadiologueChirurgien-dentisteRhumatologueGynécologueCardiologueDermatologueOphtalmologiste
Cardiologue
 1er quart: 17 jours
 Médiane: 37 jours
 3e quart: 66 jours
 derniers 10 %: 104 jours
SOURCE : DREES


"Cocon", la joie généreuse du lien bricolé



BELGIQUE
MARIE BAUDET Publié le 

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Dominique Roodthooft livre une création inclassable, mouvante, émouvante et roborative. Un spectacle du Rideau de Bruxelles au Marni, puis au Théâtre de Liège. Critique.
Curieux télescopage. Un soir : du théâtre, indéniablement, un classique dont rien dans son traitement aujourd’hui ne dit la nécessité. Le lendemain, dans un théâtre, qui accueille la production d’un autre : un moment, un objet, une chose protéiforme et sensible et pensée et en mutation. "Est-ce que c’est du théâtre ? Je ne sais pas", dit Dominique Roodthooft, qui affirme utiliser "la scène comme un lieu de travail collectif autour d’un sujet fort que nous allons partager avec un public".
À l’origine de cette nouvelle création du Corridor, il y a l’histoire - vraie - de Judith Scott, trisomique, sourde, muette, placée enfant dans une institution tandis que sa jumelle entamait une scolarité "normale". Joyce retrouvera sa sœur 35 ans plus tard, et lui permettra de s’épanouir en créant. Judith Scott (1943-2005) enrobe de fils et autres cordes des objets divers, récupérés, qu’elle transforme en cocons. Et devient une figure importante de l’art brut.

#NousToutes Nous allons en finir avec les violences sexistes et sexuelles

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Qui est #NousToutes ?

#NousToutes est composée de femmes et d’hommes qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles.
Parmi nous, il y a des associations, des syndicats et des individu.e.s.
Parmi les associations et syndicats qui participent à #NousToutes, il y a (liste non-exhaustive !) Le Planning Familial, Solidaires, En Avant Toutes, le FIT, Stop Harcèlement de Rue, le Groupe F. Il y a aussi, engagé.e.s dans #NousToutes des militant.e.s d’Attac, des militantes afrofem, des militant.e.s de la CGT, d’Excision Parlons-en !, de Féministes contre le cyber-harcèlement ….

Suivez en direct la rencontre « Clitoris, le grand tabou » au Monde Festival

Retransmise en direct de l’Opéra Bastille, la rencontre du Monde festival sur le plaisir féminin se déroule ce samedi 6 octobre 2018 de 16 heures à 17 h 30.
LE MONDE 
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Avec Delphine Gardey, historienne et sociologue, Pierre Foldes, inventeur de la chirurgie réparatrice du clitoris, Clemity Jane, youtubeuse « sex-positive » et Cy, dessinatrice. Une table-ronde sur le plaisir féminin organisée dans le cadre du Monde festival. En direct de l’Opéra Bastille, la discussion est animée par la journaliste Catherine Vincent.
Au début du XXIe siècle, le plaisir féminin reste toujours tabou. La sexualité des femmes est peu étudiée, le clitoris aux abonnés absents dans la plupart des manuels de sciences de la vie et de la Terre (SVT), et l’épanouissement sexuel toujours fondamentalement inégalitaire. Comment expliquer cet état de fait ? Les choses sont-elles tout de même en train de bouger ?

Rendez-vous du 5 au 7 octobre au Monde Festival 2018 !

Aimer ! C’est le thème de la 5e édition du Monde Festival qui s’ouvre le 5 octobre à Paris avec le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda et son dernier film, Une affaire de famille, Palme d’or 2018 à Cannes. Deux autres films seront projetés en avant-première : Un amour impossible, de Catherine Corsini et, pour clôturer le festival, En liberté !, le nouvel opus de Pierre Salvadori.
Et samedi soir, rendez-vous à La Nuit de l’amour aux théâtre des Bouffes du Nord, avec André Comte-Sponville, Barbara Cassin, Carolin Emcke...

lundi 8 octobre 2018

Hôpitaux psychiatriques : des infirmiers « comme dans une tranchée en temps de guerre »

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PAR 



La folie a un passé, mais a-t-elle un avenir ?

LA GRANDE TABLE IDÉES par Olivia Gesbert

01/10/2018
33 MIN


"La Nef des fous" (vers 1500)
"La Nef des fous" (vers 1500) Crédits : Hieronymus Bosch [Public domain], via Wikimedia Commons

Alors que la ministre Agnès Buzyn a récemment appelé à préserver les moyens de la discipline, il appelle avec ses co-auteurs à en fonder une nouvelle. 
Notre invité aujourd'hui, le psychiatre Patrick Lemoine, ancien praticien hospitalier, professeur associé à l’Université de Pékin.
Très souvent, on prend pour fous des gens qui sont juste d'une autre culture, ou qui ont une autre opinion.        

(Patrick Lemoine)
Ce spécialiste du sommeil co-dirige avec le neuro-psychiatre Boris Cyrulnik chez Odile Jacob une Histoire de la folie avant la psychiatrie (2018), jalonnée de dérives et de déroutes, de maltraitances et de défaillances culturelles.
Il faut une victime sacrificielle, et, en général, c'est le fou qui est en première ligne.        

(Patrick Lemoine)

ascodocpsy




Nos missions

Ascodocpsy a défini trois axes de travail :
  • mettre à la disposition de ses membres, à leur demande et selon des formes et procédures définies par le règlement intérieur, les fonds et produits documentaires de chacun d’entre eux
  • développer des produits documentaires et archivistiques en vue de les mettre à disposition des membres selon des formes et procédures définies par le règlement intérieur.
  • promouvoir et soutenir le développement de la fonction et des activités documentaires et archivistiques des membres par la mise à disposition d’outils.

Une espérance de vie réduite de plus de 13 ans chez les sujets souffrant de troubles psychiques sévères

Univadis


  • Coldefy M et Gandré C.   
  • 26 sept. 2018
  •  

À retenir
L’IRDES publie les premières données françaises sur la mortalité des sujets souffrant de troubles psychiques sévères à l’échelon national. L’espérance de vie à 15 ans est diminuée de 16,4 ans chez les hommes et de 12,9 ans chez les femmes dans cette population par rapport à la population générale. Une surmortalité est observée, notamment en lien avec un risque accru de suicide ou de mort accidentelle 5 fois plus élevé que dans la population générale. Le taux de décès prématuré est nettement plus haut et la mortalité toutes causes est également augmentée.