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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 13 janvier 2024

Loi sur l’immigration : « Le marchandage portant sur l’aide médicale d’Etat est surréaliste, pour ne pas dire obscène »

TRIBUNE

Dans une tribune au « Monde », le sociologue Smaïn Laacher et la pédopsychiatre Marie Rose Moro s’insurgent contre la volonté du gouvernement de mettre fin à l’aide médicale d’Etat et rappellent que la santé fait partie des droits fondamentaux de tout être humain.

La nouvelle loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » n’est pas un texte « fasciste » ou « raciste »comme cela a été dit ici et là. Elle est cependant indéniablement restrictive au sens où elle complique, rend aléatoires, voire supprime des droits fondamentaux.

Bien entendu, si on la compare avec l’arsenal juridique en matière d’immigration et d’asile d’un certain nombre de pays de l’Union européenne (UE), il ne sera pas difficile de trouver « pire » que la France. C’est la Hongrie qui a construit une clôture de près de 4 mètres de haut à sa frontière avec la Serbie pour s’opposer au passage des migrants dans les Balkans.

Alors que l’Assemblée nationale votait la loi relative à l’immigration le 19 décembre 2023, les représentants des vingt-sept Etats membres de l’UE parvenaient, le lendemain, à un accord sur le futur pacte migratoire.

La transgression est-elle un nouveau conformisme ?

Provenant du podcast

Avec philosophie

Quelle différence entre transgression et perversion chez Freud ? ©Getty - Jean-Luc De Zorzi

4 épisodes 

À propos de la série

La critique des normes sociales nous invite à les transgresser. Or, cet appel à la transgression ne risque-t-elle pas à son tour de devenir une norme ? Une véritable émancipation est-elle possible ?

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Et si nous laissions nos enfants nous réenchanter ?

Darons daronnes

 

Je ne sais pas vous, mais j’ai un peu de mal à atterrir en 2024. J’ai passé la première semaine à souhaiter à tout le monde une bonne année 2023. Et il m’a fallu m’arracher à cet état flottant dans lequel m’avaient plongée les vacances avec les enfants. Bien sûr, il y a l’habituel blues du dimanche soir, la crainte d’être à la merci d’heures qui s’écoulent trop vite, après avoir savouré un temps sans contrainte.

En y réfléchissant, je crois cependant que c’est autre chose que je n’avais pas envie de quitter. J’adore Noël chaque année, un peu plus depuis que j’ai des enfants. Pourquoi ? Parce qu’à cette période mes enfants m’ouvrent un passage vers mon passé. Comme si, avec leur propre bonheur, leur émerveillement, ils se frayaient un chemin jusqu’à mon enfance, et faisaient surgir en moi les sensations de l’époque, oubliées et pourtant intactes, conservées dans une petite boîte au creux de mon âme.

Il y a évidemment la nuit de Noël, le dîner des adultes avec ces éclats de rire, ces odeurs mêlées de nourriture, de parfums et d’alcool (mais plus de cigarettes !) ; le coucher tardif, et le réveil le 25 au matin, avec la découverte extraordinaire des cadeaux, qui nous permet de continuer à croire que le monde recèle une part de magie.

Mais cette année, ce retour à l’enfance s’est aussi niché ailleurs pour nous. Nous avons eu la chance de passer le Nouvel An à Londres (à ceux qui le peuvent, je recommande vivement le système d’échange d’appartements), et d’y assister à une représentation de Mon voisin Totoro dans la salle de spectacles du Barbican Centre. C’est une adaptation scénique du film du Japonais Hayao Miyazaki (1988) par la Royal Shakespeare Company et Joe Hisaishi. Une amie me l’avait vivement conseillée, et j’avais réservé sans trop y repenser ensuite, faute de temps. Nous avons donc atterri un soir dans cette salle des années 1970 avec mon compagnon et mes trois enfants de 8, 6 et 4 ans.

C’est peu dire que nous avons été émus. A peine les portes fermées, nous avons été emportés, swept off our feet, comme diraient les Anglais, dans un univers où le merveilleux devient tangible. Quand apparaît sur scène pour la première fois Totoro, cette gigantesque bestiole poilue, ronflant de tout son soûl, j’ai pleuré d’émotion. Mon fils de 4 ans a poussé des éclats de rire de joie pure, tandis que toute la salle a frémi d’un murmure d’émerveillement. C’était comme redevenir un enfant, pour de vrai, pendant presque trois heures.

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Conférence-débat sur la santé mentale face à l’attractivité du métier de psychiatre (Paris)

Émis par : CNUP    23/01/2024

À l’occasion de la sortie de son premier baromètre d’image CSA sur le métier de psychiatre et du lancement de sa campagne « Choisir Psychiatrie », le Collège National des Universitaires de Psychiatrie (CNUP), en association avec l’AFFEP (Association Française Fédérative des Étudiants en Psychiatrie) et l’ANEMF (Association Nationale des Étudiants en Médecine de France), propose une conférence-débat animée par Bruno Rougier mardi 23 janvier.

Lieu : Hôpital Sainte-Anne, 1 rue Cabanis 75014 Paris

Lors de tables-rondes thématiques, experts, psychiatres et associations d’étudiants en médecine échangeront sur la place de la psychiatrie en France, les enjeux de l’attractivité du métier pour une société en bonne santé.

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VIDÉO. "C'est comme de demander à un steward de piloter un A320" : des aides-soignants à la place des infirmiers, le cri d'alarme des personnels de psychiatrie

Écrit par Christophe Neidhardt    Publié le 

Le personnel du Centre hospitalier psychiatrique Marchand à Toulouse est inquiet, face à la baisse des effectifs.

Le personnel du Centre hospitalier psychiatrique Marchand à Toulouse est inquiet, face à la baisse des effectifs. • © FTV

Le personnel du Centre hospitalier Marchant de Toulouse est très inquiet. Elle craint que la direction impose une baisse des effectifs de sécurité. Une mesure déjà appliquée pendant les vacances de Noël et qui pourrait être pérennisée.

Le feu couve toujours à l'Hôpital Marchant de Toulouse. Un établissement régulièrement touché par des mouvements de grève. En cause une fois encore, le manque de personnel. Ce qui inquiète beaucoup les salariés du centre hospitalier psychiatrique, qui étaient réunis en Assemblée générale ce mardi 9 janvier 2024. Près de 200 personnes y ont assisté. Juste après, un représentant syndical Sud a posté une vidéo dénonçant les conditions de travail. 

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Des parlementaires veulent soumettre le contrôle judiciaire de la privation de liberté à l’organisation des soins en UMD

Publié le 

Une proposition de loi déposée fin décembre par des députés Les Républicains (LR) veut permettre que le contrôle des mesures d’isolement et de contention par le juge des libertés et de la détention ne perturbent pas l’organisation des soins et les protocoles de sécurité en unités pour malades difficiles.

Depuis 2022, le contrôle des mesures d’isolement et de contention par le juge des libertés et de la détention (JLD) rendrait parfois difficile le fonctionnement des Unités pour malades difficiles (UMD) et des Unités hospitalières spécialement aménagées (USHA). C’est ce que soulignent une quinzaine de parlementaires dans une proposition de loi déposée fin décembre. Son article unique instaurerait deux dispositions :
– « La mise en œuvre [du contrôle du JLD] se fait sans préjudice des protocoles de soins intensifs et des mesures de sécurité particulières » en UMD et au sein des USHA.
– « Le règlement intérieur de ces unités est opposable aux patients, y compris concernant l’organisation des mesures d’isolement en lien avec le fonctionnement de l’unité pour assurer la sécurité des patients et des agents. » Ce règlement serait présenté annuellement à la Commission départementale des soins psychiatriques, du procureur de la République et du juge des libertés et de la détention.

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Assistant(e) administratif(ve) mission santé mentale et psychiatrie H/F

 
Référence : 
ARS_2024-3689

  • Fonction publique de l'État
  • Employeur : Agence Régionale de Santé Normandie (ARS Normandie)

  • Vos missions en quelques mots

    Missions et activités principales du poste :
    Sous l’autorité de la responsable mission santé mentale et psychiatrie, l’assistant(e) administratif(ve) est chargé(e) de :

    préparer les documents relatifs au cadre réglementaire des PTSM (arrêtés d’adoption des PTSM, CTSM, conventions de financement FIR des actions des CTSM et des postes de coordonnateurs et des avenants) ;
    assurer, en appui avec la responsable de la MSMP, le suivi de l’évolution des enveloppes dédiées à la santé mentale bénéficiant d’une convention de financement FIR pilotée par la MSMP ;
    assurer la mise à jour des tableaux de bord de suivi des projets des CTSM et de leurs avenants ;
    contribuer à l’organisation de l’ensemble des réunions animées par la responsable de la MSMP (Organisation des réunions : invitations Outlook, gestion de l’agenda, compte rendu, …) ;


    Rémunération(fourchette indicative pour les contractuels) Non renseigné 


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Le programme du Congrès de l'Encéphale 2024

 

Mis à jour le mercredi 20 décembre 2023

Nous avons le plaisir de vous dévoiler le programme préliminaire de cette nouvelle édition ! Il aura donc pour fil conducteur "L’intelligence augmentée : les connexions de l’Encéphale". Parcourez-le pour découvrir comment ce thème s'intègrera dans les différentes sessions et qui seront les invités de marque à ne pas manquer !

Le Comité Scientifique de l’Encéphale et Les Entretiens Professionnels Formation (LEPF) ont associé leurs compétences afin de concevoir et délivrer une formation selon une démarche en conformité avec les exigences de qualité applicables à la Formation Professionnelle Continue (Référentiel Qualiopi).

Sous le haut patronage de
Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République
Et avec le parrainage du Ministre de la Santé et de la Prévention

24/01
 
09:30 - 11:00

NEUROSCIENCES

Président :  Stéphane MOUCHABAC (Paris)

Présidente :  Anne SAUVAGET (Nantes)

[...]

24/01
 
09:30 - 11:00

Objectif pédagogique

Évaluer la signification clinique du signe du miroir et des dysmorphophobies

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Clara Degiovanni publié le  

Avocate américaine radicale, Catharine MacKinnon a transformé le paysage juridique mondial. Dans son nouveau livre, Le Viol redéfini(Flammarion), elle critique la notion de « consentement », en s’appuyant notamment sur la loi française. Quel regard cette grande figure du féminisme porte-t-elle sur les droits des femmes ?

Catharine MacKinnon nous accueille en servant une eau au concombre dans un salon cossu, au pied de la tour Eiffel, où une amie l’héberge le temps de son séjour en France. Quand elle se déplace, elle a l’air de flotter dans l’espace, tout de noir vêtue, gracile et chic. Pourtant, l’avocate et juriste américaine, née en 1946 dans le Minnesota, a mené des combats très concrets. « Plus que quiconque, elle a permis à d’autres femmes de demander justice plus facilement », a affirmé à son sujet la grande figure du journalisme américain Peter Jennings. Militante féministe, professeure de droit, l’avocate se bat pour lutter contre les violences faites aux femmes et les inégalités liées au genre et à la classe sociale. Juriste, elle croit encore au pouvoir de la loi. Surtout lorsqu’on peut la transformer. « Le droit est un instrument de responsabilisation, de lutte contre l’impunité et de promotion des droits humains », martèle-t-elle sans ciller.

Le « moment français » du féminisme

MacKinnon consacre le premier chapitre de son livre, Le Viol redéfini, au « moment français ». Elle y montre qu’à l’inverse des pays anglo-saxons qui mettent la notion de consentement au cœur de la loi contre le viol, la législation française reconnaît « quatre types de force » en définissant le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ».

Fin de vie : la crainte d'une loi qui donnerait envie de fuir le métier

PUBLIÉ LE 10/01/2024

Dans un communiqué, le Collège national des acteurs en soins infirmiers déplore l'absence de réelle concertation avec les infirmiers sur la question de la fin de vie et craint une évolution de la loi qui pousserait d'autant plus les professionnels à fuir le métier.

Au sein du Collège national des acteurs en soins infirmiers (CNASI) de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), l’heure est à la « consternation », à « l’incompréhension ». La source de ce désarroi : l’avant-projet de loi sur l’aide active à mourir, rédigé sous la houlette d’Agnès Firmin-Le Bodoqui a fuité dans la presse (au Figaro et dans La Croix) et qui a pris le CNASI par surprise. Pour cause, dénonce-t-il, alors que les infirmiers sont placés en première ligne – ils pourraient faire partie avec les médecins des professionnels chargés de l’administration aux patients du produit létal – ils n’ont « que très peu été sollicités en amont de la rédaction » de ce texte provisoire. De même, « [leur] implication dans le protocole de l’euthanasie ou du suicide assisté n’a été évoquée avec le ministère de la Santé » à aucun moment. « Pourquoi les soignants n’ont-ils pas été entendus par la ministre ? Pourquoi n’a-t-elle pas pris en compte nos connaissances, nos compétences et notre expérience dans l’accompagnement au quotidien des patients en fin de vie ? », s’interroge ainsi le CNASI dans un communiqué.

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Le conseil constitutionnel censure en partie la LFSS 2024

Jean-Bernard Gervais    9 janv. 2024

Faute d'avoir pu s'opposer à l'adoption, via l'article 49.3 de la Constitution, à l'adoption de la loi de financement de la sécurité sociale 2024 (LFSS 2024),des députés de l'opposition, provenant tant des rangs de La France insoumise (LFI), que du parti Les Républicains, ont saisi le conseil constitutionnel pour censurer certaines dispositions de ce texte législatif. 

Les députés LFI jugeaient que le budget alloué par la loi de financement de la sécurité sociale 2024 était insuffisant, et basé sur des projections financières insincères. Ils contestent par ailleurs la légalité constitutionnelle des articles 63, 65, 69 72, et 16. 

Article 63, 65, 69, 72 et 16 incriminés

L'article 63 permet au médecin diligenté par l'employeur de faire annuler un arrêt de travail du médecin prescripteur. L'article 65 limite les règles d'octroi d'un arrêt de travail obtenu par télémédecine. « Plus précisément cet article prévoit qu'une téléconsultation ne pourra donner lieu à un arrêt de travail de plus de trois jours », précise les députés. L'article 69 pour sa part prévoit d'appliquer un malus au patient qui refuse le transport sanitaire partagé, tandis que l'article 72 se rapporte à la limitation ou l'interdiction de la prescription par un acte de télémédecine de médicaments en risque de rupture ou en tension d'approvisionnement. L'article 16 a trait à d'éventuelles ponctions sur le régime paritaire d'assurance chômage. Les députés Les Républicains ont pour leur part demandé la censure de la totalité de la loi de financement de la sécurité sociale. 

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En 2022, baisse du nombre de lits d’hospitalisation complète

Serge Cannasse   9 janv. 2024

La DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) a publié un état des lieux du parc hospitalier français au 31 décembre 2022. Ce parc se composait de 1 338 hôpitaux publics, 658 établissements privés à but non lucratif et 980 cliniques privées, soit 2 976 établissements. Leurs capacités d’accueil étaient de 374 000 lits (hospitalisation complète) et 85 000 places (hospitalisation partielle).

Les établissements publics étaient répartis sur 1 338 entités géographiques, dont 185 sites de centres hospitaliers régionaux, 392 centres hospitaliers (y compris les ex-hôpitaux locaux), 92 centres hospitaliers spécialisés en psychiatrie et 129 autres, en majorité des établissements de soins de longue durée. Au total, ils concentraient 61 % des lits et 52 % des places.

Les établissements privés à but non lucratif comprenaient les 20 centres de lutte contre le cancer. La moitié des autres établissements étaient dédiés aux soins de suite et réadaptation (SSR).

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"J'ai eu l'impression que l'on nous prenait pour des cons"

Jean-Bernard Gervais    8 janv. 2024

Univadis.fr : Comme motif de votre préavis de grève, vous annoncez une absence de revalorisation salariale, alors même que le ministère de la santé vient d'annoncer la pérennisation de l'augmentation de 50% des gardes des praticiens hospitaliers ? 

Patrick Pelloux : Notre action se focalise sur les tableaux de service : nous avons décidé de ne pas rendre nos tableaux de service pour les Jeux Olympiques, car nous sommes dans une situation paradoxale. Le gouvernement nous a promis une prime pour les JO alors que nous n'avions rien demandé. Elle devait être de 2.500 euros par semaine, un montant qui m'a paru totalement pharaonique, et progressivement c'est devenu une usine à gaz très compliquée et j'ai eu l'impression que l'on nous prenait pour des cons. Nous n'avons que des injonctions contradictoires depuis un moment, et nous ne comprenons plus rien. Donc concernant les primes pour les JO, nous avons décidé de ne pas rendre nos tableaux de service. Concernant la revalorisation des gardes, qui était nécessaire, nous admettons que c'est un premier pas en avant, mais nous demandons aussi l'égalité de traitement entre les hospitalo-universitaires (HU) et les praticiens hospitaliers. Nous ne l'avons pas obtenu mais nous l'avions demandé, notamment à Aurélien Rousseau. 

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Voyages au pays des maths












Le pays des maths vaut le détour, même si ses abords semblent difficiles d'accès... On y parle une langue bizarre, pleine de polytopes, de variétés différentielles, de nombres transfinis. On y trouve aussi des paysages épiques, des idées vertigineuses et même des choses utiles !  Visite inédite dans toutes les dimensions  et les recoins de ce pays... guidée, bien sûr !

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Webinaire « Qualité et respect des droits des usagers en psychiatrie : QualityRights »

Le programme QualityRights (QR) se déploie dans la région Hauts-de-France.
Ce programme de l’Organisation Mondiale de la Santé, est une initiative visant à :
• améliorer la qualité des soins dans les services de santé mentale et les services médico-sociaux, en promouvant l’orientation rétablissement,
• promouvoir les droits des personnes usagères de ces services.
Les représentants des usagers ont toute leur place dans ce programme !

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vendredi 12 janvier 2024

TOUR AUX FIGURES AU PARC DE L'ÎLE SAINT-GERMAIN : UNE RÉOUVERTURE TOTALE PRÉVUE AU PRINTEMPS


 



Par Cécile de Sortiraparis · Photos par Margot de Sortiraparis, · Publié le 10 janvier 2024 

La Tour aux Figures de Jean Dubuffet

Connaissez-vous la Tour aux Figures de Jean Dubuffet, située au parc départemental de l'Île Saint-Germain ? Venez visiter cette œuvre monumentale étonnante, qui devrait achever sa réouverture au printemps 2024.

Les Hauts-de-Seine cachent bien des curiosités... Comme cette œuvre deJean Dubuffet : la Tour aux Figures est un mastodonte de 24 mètres de haut pour 12 mètres de large à l'allure bien étrange. Elle orne le centre de l'Île Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux. Visible de loin, avec ses "figures" colorées de rouge et de bleu, l'œuvre d'art brut attire tous les regards.

Cette sculpture monumentale a profité d'une grande rénovation, et a rouvert ses portes au public en septembre 2020... Du moins, en partie. Actuellement, la Tour est fermée, et n'est accessible que sur visite guidée. Mais réjouissez-vous : la réouverture complète de l'œuvre est prévue dans le courant du mois de mars 2024.

La Tour aux Figures de Jean Dubuffet

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D'après ces 7 films qui se passent en 2024, l'année sera COMPLIQUÉE

10 janv. 2024

2024 a inspiré beaucoup de réalisateurs qui ont alors tenté de prédire le futur, qui est désormais notre présent, dans leurs films ! Highlander 2, Songbird ou encore Realive, voici 7 films dont l'histoire se déroule en 2024 !


Florence Schechter, créatrice du musée du Vagin : point de vulve et images


Mêlant science et culture, la jeune Anglaise a fondé ce lieu à Londres après avoir tourné une vidéo de pénis d’animaux et constaté qu’elle ne pouvait faire l’équivalent féminin.

par Juliette Démas, correspondante à Londres

publié le 11 janvier 2024 à 16h55

«Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les… vagins.» Si Florence Schechter était née en France, elle aurait probablement écrit des reprises féministes de Pierre Perret, ou chanté «à la pêche aux moules-moules-moules» chaque été sur le chemin de la plage. Mais elle est anglaise, et c’est au fond assez logique : pour fonder un musée du vagin – le seul au monde – il fallait forcément être à Londres.

Elle arrive en fin de matinée dans la galerie, un de ces espaces serrés sous les arches ferroviaires comme on en trouve un peu partout dans la capitale britannique. A intervalles réguliers, l’air tremble au passage d’un train. Habitués, les visiteurs ne lèvent même pas les yeux de l’exposition, qui leur délivre un concentré bien senti d’histoire de l’endométriose. Un peu en retard, un peu pressée, la trentenaire Florence Schechter installe son chien côté café, au calme, et salue la pâtissière qui aligne des meringues en forme de tampons dans la vitrine.

Avant de devenir la «madame Vagin» du Royaume-Uni, Florence Schechter a grandi dans une famille juive, en banlieue de Londres. Fille d’un musicien qui a fui l’URSS et d’une pharmacienne anglaise, c’est une élève douée qu’on pousse rapidement vers les études scientifiques. Elle rêve à l’époque d’être médecin. Une difficulté d’inscription lui donne l’occasion de prendre une année sabbatique, et elle découvre le monde hospitalier en tant qu’assistante médicale. Vite convaincue que ce n’est pas son milieu, elle se réinscrit en biologie. C’est finalement sa sœur qui étudiera la médecine, après avoir travaillé dans le théâtre. Etre touche-à-tout, c’est dans leurs gènes.

Interview «Amandjine mange à la cantchine» : l’affrication, nouveau tchic de langage des adolescents

par Marie-Eve Lacasse et photo Emmanuel Pierrot  publié le 11 janvier 2024

Inutile de paniquer ou d’essayer de rectifier la prononciation de votre enfant qui, depuis son entrée au collège, remplace ses «ti» par des «tchi» et ses «di» par des «dji», explique la linguiste Maria Candea. Toutes les générations ont eu leurs lubies langagières et leurs codes sociaux… même la vôtre. 

Un soir à table, votre enfant chéri fraîchement entré en 6e se met à vous raconter sa journée : «Du coup, genre, Amandjine, sans mentchir elle me djit, genre en mode : t’as pris tes protège-tibias pour vendredji ouuuu ?» Silence. Vous reposez délicatement vos couverts sur votre assiette. Ça y est, votre enfant est devenu un ado. Allez-vous, dans un sursaut de snobisme bien accroché, lui demander gentiment de répéter après vous : «AmanDine», avec le «d» bien pointu ? Ou au contraire, vous attendrir de ce poignant désir d’intégration dans son nouvel établissement ? Après tout, votre esprit d’ouverture vous invite à croire que les accents participent à la vitalité de la langue. Vous êtes bien placé pour le savoir : vous-même avez longtemps caché le vôtre lorsque vous êtes arrivé dans la capitâââââle avec tous ses théââââtres.

Discriminations Racisme aux urgences : un homme blanc est mieux pris en charge qu’une femme noire, révèle une enquête

par Ludovic Séré  publié le 11 janvier 2024

A symptômes identiques, les hommes sont davantage pris au sérieux que les femmes, et les blancs plus que les personnes racisées, conclut une étude menée auprès de plus de 1 500 médecins urgentistes.

Aux urgences, on a plus de chance d’être mieux pris en charge si on est un homme blanc que si on est une femme noire. Une étude menée par un doctorant de la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes s’est intéressée aux biais des médecins urgentistes et à leurs conséquences sur les différences de traitement d’un patient à un autre, en fonction de son genre et de son ethnie. Publiée fin décembre dans l’European Journal of Emergency Medecine, et repérée ce jeudi 11 janvier par Midi libre, l’enquête menée auprès de 1 563 médecins urgentistes en France, en Suisse, en Belgique et à Monaco conclut qu’à symptômes identiques, les hommes sont pris plus au sérieux que les femmes, les blancs plus que les personnes racisées.