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Au CH Gérard-Marchant, à Toulouse, une équipe mobile propose un accompagnement médico-social renforcé aux détenus souffrant de troubles psychiques au moment de leur libération.
Inaugurée en avril dernier, l’Équipe mobile transitionnelle (Emot) du CH Gérard-Marchant (Toulouse) accompagne des personnes souffrant de troubles psychiatriques dans la période qui entoure leur libération de prison. Il s’agit de la seconde unité de ce type en France, après celle de Lille.
La création de ces dispositifs répond à plusieurs constats entourant cette période, notamment une grande vulnérabilité psychosociale de ces détenus, avec des difficultés d’accès au logement et au travail, des risques d’isolement social, de difficultés financières, de précarité et de stigmatisation. À cela s’ajoute une surmortalité majeure (mortalité multipliée par 3,5 par rapport à la population générale, 1), durant les quinze premiers jours suivant la sortie, en particulier par overdose et suicide. Par ailleurs, les personnes souffrant de pathologies psychiatriques (surreprésentées en prison) sont d’autant plus exposées à ces risques que leurs troubles sont des facteurs de mauvais pronostic au cours de cette période, et qu’on observe de fréquentes ruptures dans la continuité des soins.
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