BIOLOGIE
03 janvier 2024
Une classe particulière des récepteurs nicotiniques du cortex est impliquée dans les fonctions cognitives supérieures. Ces fonctions telles que la mémoire, le langage ou les fonctions exécutives sont altérées par des maladies comme la schizophrénie ou Alzheimer. Dans une étude publiée dans Nature Communications, des scientifiques ont pu décrire le mécanisme d’action de molécules qui, non content de stimuler efficacement ces récepteurs nicotiniques, parviennent aussi à les cibler avec précision. Ces agents, à potentiel thérapeutique, sont les d’anticorps monochaine d’alpagas. Grâce à ces résultats, les scientifiques ont des informations précieuses pour ouvrir de nouvelles options thérapeutiques dans le traitement de maladies neurodéveloppementales et psychiatriques.
Diverses pathologies neurodéveloppementales et psychiatriques telles que la maladie d’Alzheimer ou la schizophrénie sont associées à des déficits cognitifs majeurs, et de nombreuses études académiques et industrielles cherchent à développer des molécules pro-cognitives. Dans ce cadre, les recherches se sont intéressées aux récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine qui assurent la communication entre les neurones, et sont impliqués dans de nombreuses fonctions essentielles au bon fonctionnement de notre cerveau. Parmi les récepteurs nicotiniques, les récepteurs de type alpha7 sont exprimés dans le cortex et l’hippocampe et médient les fonctions cognitives supérieures. De nombreuses petites molécules augmentant l’activité du récepteur alpha7 ont été développés, mais à ce jour aucune n’a franchi les phases cliniques pour une mise sur le marché d’un médicament, en particulier due à leur manque de spécificité pour la cible thérapeutique en question, le sous-type alpha7.
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