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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 26 septembre 2020

Le (psy)Trialogue

  


Le (psy)Trialogue est un espace de rencontre et d'échange visant à (re)créer du lien entre les 3 acteurs de Santé Mentale, patients souffrant de troubles psychiques, proches (famille ou amis), et professionnels.

Le groupe est ouvert à qui est intéressé par l'échange avec d'autres personnes à partir de son expérience propre.

La participation au groupe est anonyme et volontaire. Chaque personne se présente comme elle le souhaite. Il n'y a pas d'obligation à dire son nom. Chaque personne vient car elle en éprouve le désir ;

personne ne peut être contraint ou se voir prescrire la participation au groupe.

La parole est libre, en tant qu'elle engage chacun dans ce qu'il énonce et respecte la liberté d'expression des autres participants.

Il n'existe pas de rapport « hiérarchique » entre les participants. L'animation repose sur les membres du « CoPil » mais ce qui se passe dans le groupe relève de la responsabilité de chacun.

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Le droit à une psychothérapie

 LEDEVOIR  

Karine Gauthier  Psychologue neuropsychologue, membre de la Coalition des psychologues du réseau public québécois*


25 septembre 2020

QUEBEC

«Les Québécois devraient pouvoir recevoir des soins de santé physique autant que des soins de santé psychologique de qualité», pensent les signataires.Photo: Tiziano Cardaci Getty Images «Les Québécois devraient pouvoir recevoir des soins de santé physique autant que des soins de santé psychologique de qualité», pensent les signataire

La pandémie a sans aucun doute un impact sur notre bien-être psychologique. Beaucoup vivent avec la crainte d’être contaminés ou de contaminer leurs proches. Le niveau de stress et l’isolement augmentent avec les limitations imposées sur nos activités quotidiennes. Pour plusieurs raisons personnelles telles que l’épuisement ou la colère, certains renoncent à respecter les consignes du gouvernement. Plusieurs sont confrontés à un important stress financier et à la conciliation famille-travail. Lorsque le stress dépasse nos ressources internes, la concentration, la capacité à gérer nos émotions et nos comportements sont mis à rude épreuve. Nos capacités d’adaptation ont déjà été très sollicitées lors de la première vague de la pandémie. Comment s’assurer de ne pas totalement les épuiser dans la deuxième vague ?

La Coalition des psychologues du réseau public québécois est préoccupée par la hausse de 20 % des réclamations pour des antidépresseurs chez les assureurs privés au Québec depuis le début de la pandémie (Le Devoir, 22 septembre 2020). Cette hausse est d’autant plus inquiétante sachant que la fréquence de prescription d’antidépresseurs était déjà très élevée avant la pandémie. À l’automne 2019, on notait déjà une hausse de 68 % de la consommation d’antidépresseurs chez les adolescentes dans les cinq dernières années (RAMQ). Déjà en 2010, une personne sur sept assurée par le régime public d’assurance médicaments du Québec s’était vu prescrire des antidépresseurs (Conseil du médicament, 2011)`

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Belinda Cannone : «Nous sommes en train de devenir des polygames lents»

  Par Anastasia Vécrin, Dessin Fanny Michaëlis — 

Dessin Fanny Michaëlis

Dans son dernier livre, «le Nouveau Nom de l’amour», l’essayiste poursuit son exploration du couple contemporain dont la séparation est souvent inéluctable. Elle réhabilite le désir, charnel et spirituel, qui a longtemps été méprisé pour y voir l’acmé du désir de vivre.

Belinda Cannone 
photo DR

Le désir est mort, vive le désir ! Rendons-nous à l’évidence. Après plusieurs années (peu importe le nombre) passées à côté de l’autre, la vibration amoureuse, souvent, très souvent, expire. Alors que faire ? Au lieu de l’appréhender, de s’en inquiéter, de le déplorer, la romancière et essayiste Belinda Cannone fait une réponse équanime : nous désirons désirer, de tout notre être. Et la séparation n’est qu’un passage, certes douloureux, de cette nouvelle quête existentielle. Dans le Nouveau Nom de l’amour (Stock), cette féministe de longue date, qui fustige la nouvelle génération pour ses méthodes «coup de poing», décrit ce nouveau régime amoureux qu’elle qualifie de «polygamie lente» et prône une «douce révolution» où les hommes mouilleraient leur chemise.

ENTRETIEN De l’héritage à la séparation, les femmes parents pauvres de la famille

Alternatives Economiques | Solutions Solidaires

26/09/2020

© H. Armstrong Roberts / Getty Images
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Céline BessièreSociologue, professeure à l’université Paris-Dauphine PSL
 
Sibylle GollacSociologue, chargée de recherche au CNRS


Voilà plus de 15 ans que Céline Bessière et Sibylle Gollac sont, en tant que chercheuses, plongées dans des affaires de famille. Après des thèses qui abordaient, déjà, la question des transmissions patrimoniales (sur le terrain des exploitants viticoles de Cognac pour la première, des stratégies immobilières familiales pour la seconde), les deux sociologues ont partagé un long terrain d’enquête autour de la justice familiale, au cours duquel elles ont observé comment dans les tribunaux se « soldaient » les ruptures conjugales. Dans tous leurs terrains trois fils se croisent : la famille, le capital (revenus, patrimoine), et le genre.Un croisement qui leur permet d’adopter un point de vue souvent délaissé par les spécialistes de chacun de ses champs.

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vendredi 25 septembre 2020

Pouzauges. La Café des aidants reprend à partir du 6 octobre

 

Publié le 

Pouzauges. La Café des aidants reprend à partir du 6 octobre - La Roche sur  Yon.maville.com

Le Café des aidants et le groupe d’entraide reprennent au pôle associatif intercommunal. « Autour d’un café, on échange sur expérience d’accompagnant avec d’autres familles », explique Lydie Ravaud, chargée de mission action sociale au Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) du Pays de Pouzauges.



Le groupe d’entraide pour les malades est là pour « ceux qui ressentent le besoin de partager leur quotidien lié à leur maladie ou leur handicap ». Avec un maximum de dix personnes par groupe. Un thème est proposé pour lancer les échanges, puis la discussion est libre.


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LA NAISSANCE D'UN PERE

  Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Martin Legros publié le 

© Serge Picard pour Philosophie magazine

Emmanuel Macron l’a annoncé aujourd’hui, le congé de paternité sera allongé de quatorze à vingt-huit jours à compter du 1er juillet 2021 – une partie sera d’ailleurs obligatoire. Faisant suite aux travaux de la Commission Cyrulnik qui préconisait de le porter à deux mois, la mesure vise à permettre au père d’être plus présent auprès du nouveau-né à un moment qui apparaît essentiel dans la formation du lien d’attachement. L’occasion de réfléchir à la paternité avec Alexandre Lacroix, qui vient de faire paraître La Naissance d’un père (Allary Éditions, 460 p.). Romancier et essayiste, en plus d’être directeur de la rédaction de Philosophie magazine, Alexandre Lacroix est aussi le père de cinq enfants qui ont aujourd’hui entre 3 et 20 ans. Dans ce récit autobiographique, il raconte de manière très concrète comment, alors qu’il ne se destinait absolument pas à fonder une famille nombreuse, il s’est retrouvé embarqué dans cette aventure. Et développe, dans le fil de ce récit, une réflexion originale sur la manière dont ses enfants ont fait de lui un père. Faire l’expérience de l’amor fati, réapprendre à voir le monde du point de vue de l’enfant, admirer un être de manière inconditionnelle, se disperser dans d’autres corps que le sien au risque de la dissociation mentale, emboîter sa propre fragilité dans celle d’un autre, voilà quelques-unes des expériences métaphysiques qui font d’un homme d’aujourd’hui un père. Étonnés nous-mêmes, en rédaction, par cette fibre paternelle qui s’est emparée de lui au fil des années, nous lui avons proposé de s’expliquer dans un entretien sur ce qui lui était arrivé et sur sa redéfinition de la paternité. 

“La Naissance d’un père”, d’Alexandre Lacroix (Allary Éditions, 2020) © Allary Éditions.


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Conjoints violents : le bracelet antirapprochement, mode d’emploi

 

Par Virginie Ballet — 

Le bracelet est disponible dans cinq juridictions.

Le bracelet est disponible dans cinq juridictions. 

Photo Renaud Bouchez. Signatures

Neuf mois après l’adoption du projet de loi visant à protéger les personnes menacées, un millier d’outils de surveillance électroniques vont être déployés dès ce vendredi.

Gironde : les soignants de l'hôpital psychiatrique de Cadillac alertent sur le manque de personnel

 France 3 Nouvelle-Aquitaine — Wikipédia

À Cadillac, les soignants de l'UMD, unité des malades difficiles, se mobilisent ce jeudi 24 septembre. Ils dénoncent un manque de personnel qui génère de l'insécurité pour le personnel et une dégradation de la prise en charge des patients. 

Albi : l’hôpital Henriette-Tarroux accueillera la psychiatrie du futur

Publié le 

La structure de 85 lits de la Fondation Bon Sauveur d’Alby sera opérationnelle le 8 mars 2022. Fondations et murs progressent. Hier, les élus ont procédé à la pose de la première pierre.

Gilbert Hangard, directeur de la Fondation Bon Sauveur Alby, n’a pu cacher une certaine émotion. "C’est une nouvelle phase de l’hospitalisation en psychiatrie au Bon Sauveur qui s’ouvre au travers d’une nouvelle modalité architecturale et de prise en charge. On passe du XXe siècle pavillonnaire à des services en double étoile amenés à œuvrer plus étroitement ensemble. Cet hôpital qui devrait sortir de terre d’ici 18 mois, c’est le résultat de dix ans d’effort, d’économies."

À ses côtés, Michel Bruel, président de la Fondation insiste : "Ce bâtiment monobloc hébergera la psychiatrie de demain. C’est un site révolutionnaire qui a pour objectif d’améliorer les qualités de vie conjointes des patients et du personnel et donc des soins."

Quatre unités vont être regroupées dont une dédiée à l’accueil une fois que les urgences psychiatriques auront rejoint l’hôpital.

"Cela va permettre de mutualiser les soins. Chaque service correspondra à un lieu géographique. Les patients suivis à l’extérieur, en ambulatoire en consultation ou à leur domicile, auront les mêmes soignants s’ils sont hospitalisés. Il n’y aura donc pas de rupture dans les soins avec un suivi amélioré" insiste Michel Bruel.

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Le CH d'Arles rouvre son unité d'hospitalisation à temps complet en psychiatrie

 

Caroline Cordier   Publié le 25/09/20


La rénovation et l'agrandissement de l'unité d'hospitalisation à temps plein de psychiatrie du CH d'Arles est désormais achevée. Les équipes et patients ont intégré le 11 septembre cette structure de 24 lits.

Au terme d’une année de travaux réalisés dans un contexte pandémique "bien singulier", le CH d’Arles (Bouches-du-Rhône) annonce via un communiqué le 22 septembre que la rénovation et l'agrandissement de l'unité d'hospitalisation à temps complet en psychiatrie est désormais achevée. Baptisée Jean-Gérardin, du nom d'un ancien psychiatre de l'établissement, cette unité rouverte le 11 septembre accueille environ 400 séjours annuels. Avec une maîtrise d'œuvre confiée à l'architecte arlésien Max Romanet, les travaux poursuivaient un double objectif. Il s'agissait d'une part de rénover les chambres, les espaces communs et les bureaux, rappelle la direction. Mais aussi d'étendre le bâtiment dans le but de créer une unité sécurisée distincte de l’unité de soins libres afin "d'améliorer le respect des droits individuels et la prise en charge thérapeutique" des patients (lire notre article).
La nouvelle unité d'hospitalisation sécurisée de psychiatrie a ouvert le 11 septembre au CH d'Arles (Bouches-du-Rhône).
La nouvelle unité d'hospitalisation sécurisée de psychiatrie a ouvert le 11 septembre au CH d'Arles (Bouches-du-Rhône).

Les directeurs d'hôpital défendent la dimension "santé publique" de leur métier

 

Thomas Quéguiner    Publié le 24/09/20 


Face au Covid-19, les directeurs d'hôpital n'ont eu de cesse depuis mars de mettre en avant le sérieux de leur gouvernance. Aux journées de l'ADH, ils ont appuyé ce constat, défendant un métier de santé publique qui "enrichit le collectif hospitalier" en tant qu'acteur à part entière d'une véritable "chaîne d'union de soins".

Pour le président de l'ADH, Vincent Prévoteau, le Covid-19 a confirmé que "l'échelon territorial est bien un échelon d'action pour l'hôpital". D'où la nécessité de "déléguer plus" aux GHT et aux délégations départementales des ARS. (Ph. Rossignol/ADH)
Pour le président de l'ADH, Vincent Prévoteau, le Covid-19 a confirmé que "l'échelon territorial est bien un échelon d'action pour l'hôpital". D'où la nécessité de "déléguer plus" aux GHT et aux délégations départementales des ARS. (Ph. Rossignol/ADH)
En laissant entendre au printemps 2019 pour son premier discours en tant que président de l'Association des directeurs d'hôpital (ADH) que les directeurs se disent "tous soignants" comme tous les hospitaliers, Vincent Prévoteau ne s'est pas attiré que des sympathies (lire notre article). Si bien qu'un an et demi plus tard, ce 24 septembre, en entame des 28es journées nationales de l'ADH organisées deux jours durant en virtuel et présentiel depuis le Parc floral à Paris, celui qui dirige par ailleurs au quotidien le CH de Rodez (Aveyron) a tenu à préciser ses propos.