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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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franceinfo:
Publié le 16/10/2020
Dépression, schizophrénie, troubles obsessionnels, troubles bipolaires touchent des millions de Français et des milliers d'Aquitains. Leurs proches sont en première ligne face à des maux méconnus et mal pris en charge. Les conséquences sur leur quotidien et leur santé sont lourdes.
Au début, j’ai confondu la maladie avec des troubles de l’adolescence. À l’époque, je ne me suis pas inquiété. Sachant ce que je sais aujourd’hui, je pense que si j’avais été mieux informé sur la maladie, je me serais sûrement inquiété plus tôt et une prise en charge aurait été faite."
Vous allez à l’hôpital psychiatrique en urgence pour accompagner votre conjoint, on ne vous parle pas, on ne vous considère pas, on met un bracelet à votre conjoint et vous, vous attendez dans la salle d’attente. On n’a aucune information, rien sur les structures d’accompagnement.
Celui-ci provient de l'épouse d'un homme en sévère dépression depuis plusieurs années.
Publié le
Les personnels de l’association Les Apsyades, gérant plusieurs établissements de soins (psychiatrie et addictologie) dans le département, manifestaient à la Baronnais ce jeudi 15 octobre à l’appel de la CGT. Date stratégique car les grévistes comptaient bien peser par cette action sur les décisions du conseil d’administration qui se tenait au même moment. Le syndicat dénonce la décision de la direction de réviser à la baisse les acquis sociaux, à savoir certaines primes et accords relatifs au temps et aux conditions de travail, compensant le surinvestissement des personnels, confronté à un public en souffrance.
franceinfo:
La psychologue Marie-Estelle Dupont a donné quelques conseils, sur le plateau du journal de 13 heures de France 2, pour tenter d'éviter un traumatisme.
L'horreur a frappé aux portes de l'école. Vendredi 16 octobre, un professeur d'histoire-géographie, qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, a été décapité près d'un collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Une attaque terroriste difficile à expliquer aux enfants. Samedi 17 octobre sur le plateau du journal de 13 heures de France 2, la psychologue Marie-Estelle Dupont a donné quelques conseils pour tenter d'éviter un traumatisme.
Lire la suite et voir la vidéo ...
Par Lucie TOLLON le 17 octobre 2020

Photo DR
Le docteur en psychiatrie Olivier Fossard est venu en renfort d'Avignon dans la cellule d'urgence médico-psychologique de Tende et Saint-Dalmes-de-Tende dans les Alpes-Maritimes, durement touchés par la tempête Alex.
Par Dominique Leglu le 16.10.2020
Le Dr George Fu Gao, de l’Académie chinoise des sciences, est le directeur général du CDC chinois. En mars 2020, dans un entretien à Science, il avait alerté la communauté mondiale sur la nécessité du port du masque contre le coronavirus. Il répond aujourd'hui en exclusivité aux questions de Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir-La Recherche.

George Gao, directeur du CDC Chinois.
Le Dr George Fu Gao, de l'Académie chinoise des sciences, directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies basé à Pékin (CDC, ce qui est l'homologue de la même organisation aux Etats-Unis), est en première ligne depuis les débuts de la pandémie du Covid-19. Dès janvier 2020, il a co-publié des articles très remarqués dans le New England Journal of medicine, journal médical internationalement renommé, livrant les premières données cliniques et épidémiologiques de la maladie. Il a également publié dans The Lancet, autre autorité en matière de publication scientifique, même si ce titre a connu des déboires récemment LIEN . Immunologiste et virologue, le Dr Gao est resté proche de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) où il a passé sa thèse de biochimie en 1994 et de l'université de Harvard (Etats-Unis) où il a effectué un post-doc. Haut responsable très occupé, il n'a que très peu donné d'interview, hors le journal américain Science, organe de l'association américaine de l'avancement des sciences (AAAS), mais Sciences et Avenir – La Recherche a pu le joindre par visioconférence en Chine, et il a accepté de répondre à nos questions.
Sciences et Avenir : Pouvez-vous faire un point sur le Covid19 en Chine ?
Dr George Fu Gao : Nous avons compté environ 82.000 cas confirmés, avec beaucoup d'asymptomatiques. D'après nos enquêtes sérologiques, il y a 1 cas symptomatique pour 6 ou 7 cas asymptomatiques. C'est similaire à ce que l'on constate dans les autres pays. Il peut même y avoir un rapport 1 à 10, comme aux Etats-Unis.
Est-ce surprenant pour une maladie due à un coronavirus ?
Pour moi, ce virus du Covid19 est très très spécial. Personne n'avait prévu un tel comportement, donnant tellement d'asymptomatiques. Mais qu'un coronavirus ait provoqué une pandémie, cela, en revanche, n'a rien d'étrange. L'hypothèse avait déjà été envisagée lors de multiples conférences. Je rappelle d'ailleurs que, même s'il s'agit d'un nouveau virus, c'est le septième des coronavirus que nous savons capable d'infecter les humains. Quatre d'entre eux sont des virus du rhume (229E, NL63, OC43, HKU1), et il y a les deux autres, bien plus graves, SARS et MERS.

Crédit photo : Dr Méalet
Effet de mode ou parade aux embouteillages ? Depuis début septembre, le Dr Martin Méalet effectue ses visites à domicile… à vélo cargo. Le généraliste de 32 ans, qui exerce au sein des Urgences médicales de Paris (une structure similaire à SOS Médecins), se déplace exclusivement sur cet engin développé sur mesure par la société Ecox. Il consulte chaque jour 15 à 20 patients et parcourt entre 20 et 40 km.
Après des années de baisse, le nombre de personnes mettant fin à leurs jours est reparti à la hausse. Une conséquence de la pandémie et de ses retombées économiques et sociales.
Par Philippe Mesmer Publié le 16 octobre 2020

Une hausse du chômage entraîne systématiquement une augmentation des suicides au Japon (ici, au centre d’assistance téléphonique Tokyo Befrienders, destiné à la prévention du suicide, en mai 2020).
La pandémie de Covid-19 avive les craintes d’un rebond durable des suicides au Japon. Les derniers chiffres l’attestent, le nombre de personnes mettant fin à leurs jours est reparti à la hausse après des années de baisse : 1 854 personnes se sont suicidées en août, soit une progression de 16 % sur un an, a annoncé, le 2 octobre, l’Agence nationale de la police (NPA). Il s’agissait de la deuxième hausse mensuelle d’affilée. Le chiffre serait presque passé inaperçu si, parmi les victimes, ne se trouvaient plusieurs personnalités populaires.
Par Catherine Calvet et Anastasia Vécrin —


Par Julien Gester —

RÉSUMÉ
Ce document présente un échantillon de retours d’expériences de la Crise COVID dansle secteur de la santé mentale et de la psychiatrie qui témoigne de l’importante mobilisation, de la réactivité et de l’inventivité des équipes pour s’adapter à cette situation inédite. Les pratiques ont été bouleversées de façon brutale et pourtant les missions ont été tenues. Les dispositifs mis en œuvre ont ouvert de nouvelles perspectives de transformation des offres en santé mentale dans les territoires. Afin de conserver toute la richesse des expériences qui ont été majoritairement singulières, nous nous sommes abstenus d’en faire une synthèse « stricto sensu ». Ce document constitue plutôt une « banque d’informations » pour un partage d’expériences et, à ce titre, devenir source d’inspiration, de transposition pour les établissements. Enfin, ce retour d’expériences illustre les immenses besoins qui sont nés durant la crise et les très nombreux domaines et publics qui nécessitent des compétences en santé mentale. La feuille de route « Santé mentale et psychiatrie » qui sera adaptée s’attachera à en tenir compte
PUBLIÉ LE 16/10/2020

Crédit photo : Phanie
La plupart des médicaments sans ordonnance et compléments alimentaires n'ont pas d'effets prouvés et font même courir des risques pour la santé, a affirmé ce jeudi le magazine « 60 Millions de consommateurs ».
Puisque le virus se transmet par l’air, diminuer sa concentration abaisse les risques. Sauf que, dans le détail, la situation est plus compliquée.
Par David Larousserie Publié le 16 octobre 2020
La recommandation est tombée comme une évidence lors de l’entretien avec Emmanuel Macron, le 14 octobre, annonçant le couvre-feu en Ile-de-France et dans huit métropoles : « Aérer régulièrement (…), dix minutes trois fois par jour. » C’est, selon le président de la République, la quatrième règle barrière que tout le monde devrait suivre. L’évidence est en fait assez récente.
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) l’évoque dans bon nombre de ses avis, et des médecins le proclament depuis longtemps, mais la consigne restait loin derrière le lavage des mains, les masques ou les distances de sécurité. Le conseil scientifique ne l’a mentionnée que deux fois dans ses avis, à propos des municipales et des écoles.
Le Covid revient. Cette fois-ci, plus de confinement général, mais un couvre-feu dans certaines grandes métropoles, des masques obligatoires et toute une série de contraintes ciblées. Quelle attitude philosophique se dissimule derrière vos réactions spontanées ? Êtes-vous vertueux comme Emmanuel Kant, rebelle comme Michel Foucault, stoïque comme Épictète ou utilitariste comme John Stuart Mill ? Pour le savoir, répondez à ces questions.
Par Propos recueillis par Anne RIMLINGER le 15 octobre 2020
Pascal Pannetier, psychiatre, a travaillé pendant 39 ans au CHR. Aujourd’hui, il est responsable de la Cump 54 (cellule d’urgence médico-psychiatrique) et prend en charge à 50 % les patients psycho-traumatisés de Jury. Il pose un regard amer sur l’état de la psychiatrie en France.
« Je suis venu à Metz pour ouvrir les urgences psychiatriques. Je travaillais pour Jury et j’étais détaché au CHR. » Salarié à Jury depuis 1995, Pascal Pannetier, psychiatre, s’avoue aujourd’hui désabusé. Il a vu la psychiatrie s’effondrer comme le système de soin en France. « On a fermé 60 000 lits de psychiatrie en vingt ans. Il aurait fallu que ces économies soient compensées par des accompagnements en ambulatoire. Il faut savoir que la psychiatrie, c’est 10 % du budget de la santé en France. Les psychiatres ont été manipulés et n’ont pas vu la diminution des moyens. Parallèlement, l’activité a augmenté de 50 %. On demande plus à la psychiatrie publique tout en réduisant la dotation du financement. Nos tutelles ont une idéologie libérale. On donne l’ouverture au privé pour que l’État se désengage. »