Faute de pédopsychiatre à Aubusson, l’offre de soins est modifiée. Les syndicats CGT et FO du personnel dénoncent une vision « gestionnaire » de la médecine.
Ils ne cachent pas leur inquiétude. Une partie du personnel psychiatrique de l’hôpital de jour d’Aubusson s’inquiète de l’avenir de l’offre de soins pédopsychiatrique. Actuellement, trois sites sont dédiés à l’offre pédopsychiatrique en Creuse : Saint-Vaury, La Souterraine et Aubusson. Les enfants y sont pris en charge de trois façons différentes, selon leurs besoins. Des consultations médico-psychologiques (CMP), des centres d’action thérapeutique et enfin l’hôpital de jour, où l’activité thérapeutique est dite « soutenue ».
Pour fonctionner, un hôpital de jour a besoin d’un pédopsychiatre, pour les prescriptions notamment. Or à Aubusson, il fait défaut. « Si le mot fermeture n’a pas été prononcé par la direction, il s’agit bel et bien de cela, affirme Marie-Paule Vulyas, éducatrice spécialisée, et membre de la CGT. Actuellement, dix-huit enfants sont pris en charge à l’hôpital de jour d’Aubusson. « Ils viennent selon leur pathologie une à plusieurs fois par semaine par demi-journée ou journée », précise-t-elle.