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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 19 septembre 2020

Visite guidée « L’Histoire de la psychiatrie dans l’architecture » dans le parc du Centre Hospitalier du Rouvray Sotteville-lès-Rouen

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Visite guidée "L'Histoire de la psychiatrie dans l'architecture" dans le  parc du Centre Hospitalier du Rouvray - Journées du Patrimoine 2020 - Centre  Hospitalier du Rouvray, Sotteville-lès-Rouen, 76300 - Sortir à France -

Visite guidée « L’Histoire de la psychiatrie dans l’architecture » dans le parc du Centre Hospitalier du Rouvray, 19 septembre 2020 14:00-19 septembre 2020 17:00, Sotteville-lès-Rouen.

[...] Plongez dans l’Histoire de la psychiatrie avec cette visite guidée « L’Histoire de la psychiatrie dans l’architecture ».

Rappels historiques sur l’institution psychiatrique depuis le XVIIIe s. en France.

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Sarah Paulson: «Ratched est le rôle le plus effrayant qu’on m’ait proposé»

 TVMAG.COM | Offremedia


INTERVIEW - Muse de Ryan Murphy, la comédienne relève le défi de succéder à Louise Fletcher dans la peau de Mildred Ratched, la diabolique infirmière de Vol au dessus d’un nid de coucou. La série de Netflix imagine ses premiers pas dans la psychiatrie. Un voyage au bout de la nuit plus imprévisible et lumineux qu’attendu.

Dans Hollywood, Ryan Murphy imaginait une histoire alternative au cinéma américain. Dans Ratched, toujours pour Netflix, le prolifique créateur de séries poursuit ses vélléités de réécriture et se penche cette fois sur un des méchants les plus honnis du 7art: l’infirmière Mildred Ratched. DansVol au dessus d’un nid de coucou de Milos Forman, la soignante terrorisait et brimait les patients de l’asile où était interné le personnage de Jack Nicholson. Ratched s’intéresse aux jeunes années de Mildred et ses premiers pas dans la psychatrie.

Conçu comme un récit des origines, Ratched , qui multiplie les clins d’oeil hitchcockiens notamment à Sueurs froides, entend nous expliquer pourquoi la soignante a été amenée à désavouer le serment d’Hippocrate. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale après avoir été démobilisée, Mildred Ratched cherche à se faire embaucher au sein de l’hôpital psychiatrique du Dr Hanover où sont pratiquées des expériences cérébrales inédites et inquiétantes.

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La peur panique des bruits de mastication à l'honneur des Ig Nobel

 




PAR 
PUBLIÉ LE 19/09/2020

Crédit photo : Ig Nobel

On l'appelle misophonie, il s'agit d'une pathologie caractérisée par des réactions impulsives, de l'irritabilité et même de la colère face à certains sons d'origine humaine, et notamment les bruits de mastication. La maladie est peu étudiée et ne figure pas dans la classification internationale des maladies CIM de l'OMS. Elle prête à sourire et il faudra bien un jour que l'on arrête de s'en moquer. Un jour… Oui… Mais pas aujourd'hui !

Car Nienke Vulink, Damiaan Denys et Arnoud van Loon, les premiers chercheurs à avoir décrit la maladie se sont vus récompensés, ce jeudi 17 septembre du prestigieux Ig Nobel (« ignoble » en prononçant à l'anglaise), un prix qui récompense les recherches improbables, celles qui font d'abord rire, puis réfléchir.

L'histoire commence en 2009 quand trois patients sont adressés au centre d'étude des comportements obsessionnels et compulsifs d'Amsterdam. Leurs symptômes ? Ils ont des accès d'anxiété et de colère quand ils entendent des bruits de succion ou de respiration trop bruyants. Les caractéristiques cliniques ne correspondent alors à aucun des troubles obsessionnels compulsifs connus.

Les médecins néerlandais baptisent alors cette pathologie « misophonie » (de miso, la haine, et phonia, le son). Intrigués, ils lancent un appel sur internet pour retrouver d'autres patients présentant les mêmes symptômes. Ils en trouveront 42 qu'ils décrivent dans un article publié en 2013 dans « PLOS One », avec presque autant de femmes que d'hommes.

De la personnalité juridique et fiscale des robots

 Allnews | CCI France Suisse

Nicolette de Joncaire   14 sep 2020

SUISSE

Une nouvelle conception des rapports entre hommes et machines est-elle inévitable? Conversation avec Xavier Oberson.

Taxer les robots. Depuis des années, Xavier Oberson se passionne et écrit sur ce thème avec un premier ouvrage paru en 2019 en anglais et une traduction française désormais disponible aux éditions Larcier. Il a été critiqué, et même moqué, mais aujourd’hui son nom figure aux côtés de ceux de Bill Gates, d’Elon Musk, de Stephen Hawking et de Robert Shiller parmi les précurseurs d’une nouvelle conception des rapports entre hommes et machines comme en témoigne l’article consacré au sujet sur Wikipedia. Et avec la vague de chômage qui accompagne l’actuelle récession, identifier une alternative aux impôts sur le revenu du travail n’est peut-être pas superflu. 

Pouvez-vous nous rappeler l’origine de votre réflexion?

Avec l’évolution fulgurante de l’intelligence artificielle, les robots pourront se substituer aux humains dans les tâches les plus complexes1. Dans ces conditions, et si contrairement à ce qui a été observé dans le passé, l’innovation n’est pas créatrice mais destructrice d’emplois, il faudra compenser les revenus générés par l’actuelle taxation du travail humain pour permettre aux Etats de continuer à fonctionner. Il conviendra aussi d’assurer un revenu à une vaste portion de la population qui se retrouverait inactive - ce que l’on désigne aujourd’hui sous le nom de « revenu universel ». En bref, il s’agit d’équilibrer la perte fiscale sur les revenus du travail due au remplacement des humains par des robots, d’une part, et de financer le revenu universel, de l’autre, alors qu’une augmentation du bénéfice imposable des sociétés serait insuffisante à y parvenir. Cela d'autant plus que l’imposition des sociétés reste un objet de concurrence fiscale entre pays.  

«Rechercher une solution dès à présent me parait nécessaire
car il faut des années pour parvenir à un consensus en matière fiscale.»



Coronavirus : oh flapis days !

 

Par Sabrina Champenois Marie Piquemal Virginie Ballet Marie Ottavi et Fanny Guyomard — 

Confinement, déconfinement, masques, tests, chamboulement des façons de travailler, surcroît de tâches à domicile, angoisse sur l’avenir… Les conséquences socio-psychologiques du Covid ont nourri une fatigue mentale et physique générale.

«Au bout du bout», «#Auboutdemavie» (ou de ma life), «JPP» (raccourci de «j’en peux plus»), «craquage», «help»… On pourrait en faire des guirlandes de toutes ces expressions qui servent presque de ponctuation. On en rit parfois, même si on est vraiment crevé. Et nous ne sommes que mi-septembre… Jamais la rentrée n’a été aussi rude. Alors certes, certains sont plus fatigués que d’autres. On a tous entendu ces histoires de confinement de rêve, parenthèse enchantée dans une bulle avec jardin où le temps s’est arrêté, sans injonctions sociales. En harmonie en famille. A dormir, lire, jardiner, cuisiner… Et puis les vacances sont censées avoir permis (à ceux qui ont pu en avoir) de reprendre du poil de la bête. En théorie. Avec son cortège d’épées de Damoclès (sanitaires, économiques), d’incertitudes (tests, masques, vaccins…), de contraintes (confinement, gestes barrières, masques…) et d’obligations à s’adapter constamment (professionnellement, familialement, amicalement), ce Covid-19 génère une sensation de fatigue mentale quasi généralisée.

Les cours de récré se mettent au vert

 

Par  et   Publié le 19 septembre 2020

« Vous entendez ? » La directrice d’école savoure le changement. Pas le moindre de ces cris stridents qui, d’habitude, accompagnent courses effrénées et bousculades dans la cour, lorsque les élèves s’y éparpillent. C’est la récré de 15 heures, à la maternelle Emeriau, dans le 15e arrondissement parisien. Et l’ensauvagement a du bon : depuis que, cet été, la cour a été végétalisée, le calme règne.

Seuls, ou plus souvent en petites troupes laborieuses, les enfants entassent, charrient, déversent les copeaux de bois qui jonchent l’espace central, armés de récipients variés. Accroupis au bord de la mini-rivière, ils plongent avec délice les mains dans le filet d’eau qui s’écoule du collecteur pluvial, pour y tripoter un galet ou guider une feuille morte jusqu’au jardin humide planté de fougères. Ils jouent à se croiser sur des troncs d’arbre couchés, à suivre, de rondin en rondin, la corde de la via ferrata, et même à se cacher sous la grosse butte de terre engazonnée, à l’heure du retour en classe.