Gagner trois ans de vie en huit semaines ? C’est ce que propose un protocole expérimental mis en place par le Helfgott Research Institute et l’université Yale, aux États-Unis. La recette est simple, en apparence : régime à base de viande maigre et de poisson, sept heures de sommeil, trente minutes d’effort physique par jour, compléments alimentaires, relaxations, exercices de respiration, etc. Les résultats affichés par les quarante-trois participants de l’étude semble particulièrement convaincant : leur « âge épigénétique », mesurée à l’aune des modifications de la composition chimique de l’ADN (méthylation), a diminué ! « Ces résultats semblent être cohérents avec les études existantes qui ont examiné le potentiel d’inversion biologique de l’âge », souligne Kara Fitzgerald, autrice de l’étude. Mais jusqu’où cette inversion est-elle possible ?
Deux ans de labeur, d’atermoiement, de reculs. De frilosité et d’interminables débats parlementaires (pas moins de 468 heures), mais c’est enfin fait : les députés ont définitivement adopté ce mardi le projet de loi de bioéthique, qui ouvre l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, lesbiennes et célibataires comprises, 326 votes pour et 115 contre. Qu’importe si pour les partisans de longue date de cette mesure, ce vote était un «accouchement dans la douleur», de ceux qui teintent la victoire d’un sentiment amer. Le gouvernement et la majorité, eux, veulent retenir «un moment d’histoire». C’est en tout cas ce qu’a salué Adrien Taquet, en guise de propos liminaire à l’examen du texte ce mardi dans l’Hémicycle.