Pour lutter contre les conséquences de la crise environnementale sur la santé mentale, certains spécialistes militent pour un renouveau de la discipline.
«Je pense à la forêt amazonienne qui meurt, au CO2 que l'on relâche dans l'atmosphère, aux glaciers qui fondent, au niveau des eaux qui augmente, je visualise tout ça rien qu'en en parlant et au quotidien ça me bouffe. C'est une angoisse constante», explique Marie, 37 ans. Pour Lucien, 25 ans, ce sont les particules fines et l'augmentation de la pollution qui lui causent des insomnies: «J'habite en ville et tous les jours, je vérifie les taux de pollution ou la qualité de l'air. Je sais qu'avec le changement climatique, cela va être de pire en pire et je ne sais pas si je pourrai le supporter, j'ai vraiment la sensation d'être empoisonné à petit feu. Je m'inquiète pour moi, mes amis, ma famille, tout le monde. Je suis une boule de stress», confie le jeune homme qui a pour projet de quitter la région parisienne dès ses études terminées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire