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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 9 décembre 2019

Les manageurs face au défi du handicap psychique

Schizophrénie, dépression, bipolarité… Ces troubles sévères et mal connus sont parfois compatibles avec la vie en entreprise.
Par   Publié le 02 décembre
Midi et demi. Une file de travailleurs affamés fait le pied de grue devant le comptoir du restaurant Cojean, situé rue de Choiseul, dans le 2e arrondissement de Paris. En tablier bleu marine, Côme Allamagny slalome entre les tables pour apporter les commandes. « Un toasté végé », annonce-t-il dans un sourire, un plateau à la main. En apparence, Côme est un salarié comme les autres. Pourtant, derrière sa démarche nonchalante, le jeune homme de 25 ans cache un lourd handicap : il est atteint de schizophrénie.
Comme Côme, deux millions de personnes en France souffrent de troubles psychiques sévères. Et on estime qu’un Français sur cinq sera touché au cours de sa vie. « Les troubles psychiques englobent les schizophrénies, les troubles anxieux, les troubles graves de la personnalité, les addictions et les troubles de l’humeur comme la bipolarité ou la dépression », détaille Gisèle Birck, psychiatre.
« Instables et imprévisibles, ces pathologies n’altèrent pas les capacités intellectuelles, mais elles peuvent entraîner des difficultés de concentration, des comportements inadaptés ou des problèmes relationnels. » Au point d’entraver, parfois, la réalisation des activités quotidiennes ou la participation à la vie en société. « Conformément à la loi du 11 février 2005, elles peuvent alors être reconnues comme handicap », rappelle la docteure Birck, qui préside Arihm Conseil, une association qui favorise l’entrée et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap psychique ou mental.

L'Yonne signe son premier contrat territorial de santé mentale

L'Yonne Republicaine

Publié le 05/12/2019

L'Yonne signe son premier contrat territorial de santé mentale 
Marc Misik, Sylvie Mostaert et Pierre Pribile (de gauche à droite), qui dirigent respectivement l'association Boisseaux-Espérance Yonne, le réseau départemental de santé mentale de l'Yonne et l'ARS, ont signé ce contrat de même que le docteur Christophe Thibault, président de la commission santé mentale du conseil territorial de santé de l'Yonne. © Marion Boisjot

Avec le projet territorial de santé mentale signé mardi 3 décembre 2019 à Auxerre, tous les acteurs concernés s’engagent pour cinq ans à travailler autour de cinq priorités. On vous explique.
"Mieux traiter le handicap psychique de la naissance au grand âge." Directrice du réseau de santé mentale de l’Yonne, Sylvie Mostaert résume ainsi toute l’ambition du premier contrat territorial signé mardi 3 décembre à Auxerre, au centre hospitalier spécialisé de l’Yonne.

Un enjeu fort

Vaste ambition à la mesure des enjeux, lorsqu’on sait qu’une personne sur cinq souffrira un jour d’une maladie psychique selon le Haut Conseil de la Santé publique. Lorsqu’on sait aussi que "les taux de mortalité prématurée (moins de 65 ans), de mortalité attribuable à l’alcool et des affections longue durée pour troubles mentaux ou pathologies psychiques sont largement au-dessus de la moyenne nationale dans l’Yonne", relève Sylvie Mostaert, coordinatrice de ce projet territorial de santé mentale (PTSM).

Sur le chemin de la guérison, le rétablissement est le meilleur allié pour bien vivre sa pathologie


MAROC

La santé mentale est une question sociale

Dr. Imane Rouhli
Le rétablissement ne peut être efficient sans un accompagnement, un soutient et une psychothérapie adéquate
Sur le chemin de la guérison, le rétablissement est le meilleur allié pour bien vivre sa pathologie
Pour les personnes atteintes d’une maladie mentale, la vie est loin d’être un long fleuve tranquille, à l’image du chemin de croix qu’elles mènent vers une hypothétique guérison. Un processus qui se heurte trop souvent à un mur invisible mais ô combien tenace, celui de la stigmatisation. Le regard des autres érige une frontière entre les malades et leur environnement. Il rend difficile le rétablissement, considéré comme une étape décisive dans la réussite ou l’échec du processus de guérison. Ce constat, la Ligue pour la santé mentale en a parfaitement conscience et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle a décidé d’y consacrer sa 41ème journée annuelle. L’évènement sera organisé les 13 et 14 décembre courant, au sein de la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Hassan II de Casablanca. Secrétaire générale de la Ligue pour la santé mentale, le docteur Imane Rouhli, psychiatre et psychothérapeute, nous expose plus en détail l’importance et les difficultés inhérentes au processus de rétablissement.

À quels âges précis débutent les trois phases du vieillissement ?

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Le 10 décembre 2019 

À quel âge débute la vieillesse ? Des scientifiques américains ont mené des tests sur plus de 4 000 adultes et ont découvert trois périodes qui marquent le début du vieillissement.
Selon une récente étude des chercheurs de l'université de Stanford, trois périodes de notre vie correspondent à des des étapes de vieillissement cellulaire : à l'âge de 34, 60 et 78 ans, nous passons des "paliers" en terme de vieillissement. Lors de leurs recherches, ils ont également découvert un système permettant de déterminer avec précision l'âge d'une personne. Pour arriver à ces résultats, ils ont travaillé sur 373 protéines sélectionnées dans le sang.

Centre Rima Here : réinsérer les personnes atteintes de maladies mentales

polynésie

ASTRAZENECA : VEND LES DROITS AMÉRICAINS POUR LA SCHIZOPHRÉNIE

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mardi 3 décembre 2019

(CercleFinance.com) - AstraZeneca annonce la vente des droits commerciaux du médicament pour la schizophrénie Seroquel aux États-Unis et au Canada à la société allemande Cheplapharm, a annoncé le groupe.

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Schizophrénie Thérapeutique Part de marché, taille, revenus, statistiques de l’industrie, croissance, tendances et prévisions jusqu’en 2026


Thesneaklife   james  décembre 6, 2019

Le Schizophrénie Thérapeutique marché devrait avoir des perspectives très positives pour les huit prochaines années 2018-2026. Ce rapport de recherche met l’accent sur l’analyse du secteur clé, la taille du marché, la part, la croissance et la dynamique étendue du secteur en ce qui concerne les facteurs, les opportunités, les prix détaillés et les dernières tendances du secteur.
Le global Schizophrénie Thérapeutique marché analyse prévoit en outre le paysage pionnier de marché ainsi que l’ histoire de l’ augmentation du marché et le développement clé impliquée dans l’industrie. Le rapport présente également une étude de recherche approfondie pour une enquête auprès des professionnels des industries à fort potentiel de croissance et une analyse du marché. Le rapport Schizophrénie Thérapeutique marché aide les entreprises à comprendre les tendances du marché et les perspectives du marché, les opportunités et à articuler les stratégies commerciales critiques.

Maladie mentale: des soins différents pour les hommes et les femmes



 LE 26 NOVEMBRE 2019

Les hommes et les femmes ont besoin de traitements différents pour la maladie mentale


“Les femmes atteintes de maladie mentale méritent d’être étudiées séparément et des traitements doivent être développés à leur intention”, insiste une chercheuse israélienne.

Pourquoi les hommes atteints de schizophrénie ont-ils tendance à devenir dépendants du tabagisme, contrairement aux femmes schizophrènes?
La réponse réside dans la compréhension des différences cérébrales entre les hommes et les femmes atteints de maladies mentales, selon un nouvel article de ressource publié dans la revue Cell Reports . 
L’auteur principal, le neuroscientifique israélien Hermona Soreq, conclut que le traitement devrait varier en fonction du sexe.
Membre de la faculté de l’Université hébraïque de Jérusalem depuis 1986, elle est actuellement professeure au Centre pour les sciences du cerveau Edmond et Lily Safra de l’Université et à l’Institut des sciences de la vie Alexander Silberman.
En étudiant le cortex du cerveau humain, Soreq étudie les régulateurs moléculaires de l’acétylcholine, un neurotransmetteur important pour la fonction musculaire et les processus de communication dans le cerveau.
Elle est présidente de l’Organisation internationale sur les mécanismes cholinergiques, composée de scientifiques qui étudient l’acétylcholine et d’autres composés qui imitent ou bloquent son action.
Photo du professeur Hermona Soreq avec l’aimable autorisation du centre de science du cerveau Edmond et Lily Safra / Université hébraïque
Soreq a découvert que l’acétylcholine, qui fonctionne mal, est liée à des maladies neurologiques telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la schizophrénie et le trouble bipolaire.
Cependant, l’acétylcholine dysfonctionnelle n’affecte pas les hommes et les femmes de la même manière.
«Ces dernières années, mes recherches ont été axées sur la découverte de différences entre les hommes et les femmes atteints de maladie mentale», a déclaré Soreq à ISRAEL21c.
“Nous examinons les gènes qui contrôlent la voie cholinergique chez les hommes et les femmes, ainsi que leur fonctionnement en santé et dans les maladies.”

« La magie lente » : l’innommable au bout du diagnostic

Toute la culture

08 DÉCEMBRE 2019 | PAR ANNE VERDAGUER

« La magie lente » : l’innommable au bout du diagnostic

C’est une pièce choc, crue, qui fait surgir une parole enfouie dans les méandres du psychisme. C’est l’histoire d’un homme qui a été diagnostiqué à tort schizophrène pendant 10 ans et qui va vivre une libération . C’est aussi un formidable seul en scène, tout en sensibilité, dans une mise en scène sans fards qui livre la vérité nue.
Dans l’ombre du plateau, le comédien attend que la salle se remplisse. Déjà nerveux, il fait craquer ses doigts, et s’avance dans la lumière, comme pour se lancer un défi. C’est d’abord à un collège de professionnels qu’il s’adresse : des psychiatres qu’il prend à témoin. L’histoire qu’il va raconter n’est pas banale. C’est celle de Monsieur Louvier, un patient diagnostiqué schizophrène qui, en proie à des hallucinations, décide de consulter un nouveau praticien. Celui ci va redonner du sens à son discours et lui permettre de reconstruire le fil de son histoire. Avec patience, minutie, Monsieur Louvier déterre un lourd secret caché dans son enfance, et qui apparaît au grès des séances. C’est l’horreur qui est livrée sur le plateau, l’enfer d’un enfant, la folie et le désespoir d’un homme qui s’expriment, jusqu’à ce qu’il parvienne à mettre les mots justes sur sa souffrance qui peut être le délivreront enfin.
L’auteur Denis Lachaud a passé plusieurs mois en hôpital, dans les services de psychiatrie, pour l’écriture de cette pièce, qui part du postulat de départ du faux diagnostic, dont il s’aperçoit très vite qu’il s’agit d’une chose courante en matière de psychose.

The World’s Big Sleep Out : une nuit dans la peau d’un sans-abri

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Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à dormir dans les rues de New York, Londres, Brisbane ou Delhi. L’opération, baptisée The World’s Big Sleep Out, avait pour objectif d’alerter l’opinion et les politiques sur la situation intenable des sans-abri. 

dimanche 8 décembre 2019

Elisabeth Roudinesco - Séminaire d’histoire de la psychanalyse, ENS, année 2020 Psychanalyse, anthropologie, colonialisme


 7, 14, 28 Janvier (29 rue d’Ulm, bâtiment Jaurès, salle U 207), 4 février, 3, 17, 24 mars, 21, 28, avril,  5, 12 mai (45 rue d’Ulm, salle Weil)

        Pour le séminaire de l’année 2020,  j’aborderai les relations entre la psychanalyse et l’anthropologie en commençant par l’étude de Totem et Tabou, ouvrage publié par Freud en 1911-1912. Celui-ci donna naissance à l’ethnopsychanalyse, dont les deux grands représentants furent Geza Roheim et Georges Devereux. J’étudierai  les débats passionnés qui eurent lieu entre les tenants du culturalisme et les partisans de l’universalisme, notamment à propos du complexe d’Œdipe, sans oublier la question cruciale de l’expérience de terrain que Freud ignorait dans son approche darwinienne des sociétés premières ou autochtones.  C’est dans ce cadre que j’examinerai les critiques formulées à l’encontre de Freud par Alfred Kroeber, spécialiste des populations indiennes nord-américaines (Californie), puis celles de Claude Lévi-Strauss.
 J’aborderai ensuite le débat sur le colonialisme français entre Frantz Fanon, Aimé Césaire et Octave Mannoni, pour passer ensuite aux études dites « postcoloniales » puis « décoloniales » inaugurées essentiellement par des universitaires américains et anglais, souvent  originaires du continent indien. Se voulant les héritiers d’Edward Saïd, de Jacques Derrida, de Gilles Deleuze, de Jacques Lacan ou de Michel Foucault – et donc de la pensée française des années 1970 - ils considèrent que les états démocratiques modernes perpétuent le colonialisme du fait même qu’il se réclament de l’émancipation des peuples en refusant la notion de race. Ces études revendiquent désormais l’appartenance à une « race » comme  seule forme possible de lutte contre l’oppression des dominants (forcément blancs) sur les dominés ou les « subalternes » (forcément noirs ou colorés). D’où la revendication d’une « identité racisée » qui s’inspire largement des thèses postfreudiennes sur les pathologies narcissiques.  

Perspectives parallèles

Art Critique

Par  Publié le 

Perspectives parallèles

Dans le cadre de l’événement Formes géométriques en fiction : damiers, grilles et cubes qui rassemble deux expositions et un colloque international interrogeant la place de la géométrie dans les œuvres, le LAM (Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut) propose jusqu’au 5 janvier une exposition intitulée Perspectives parallèles.

Titus Matiyane, Thembisa, Donation de L’Aracine en 1999, © droits réservés, © Bernard Philip


Curatée par la conservatrice en charge de l’art moderne du musée et par les organisatrices du colloque consacré à l’usage des formes géométriques au cinéma, cette exposition s’attache à observer l’évolution de la construction mathématique des images dans les arts plastiques dans leur rapport au récit. Le choix des œuvres effectué ici contredit une certaine vision de l’histoire qui voudrait qu’avec la disparition de la perspective dans les tentatives cubistes se soit également effondrée la dimension narrative de la peinture. Le parti pris est au contraire de montrer que, si l’abandon progressif de la construction perspectiviste remet effectivement en cause la place du spectateur pensé comme public d’un spectacle, il n’évacue pas nécessairement tous les liens existants entre l’espace pictural et la fiction. Les commissaires ont choisi un ensemble d’œuvres qui montrent que l’intérêt des artistes pour le développement des sciences remettant en cause la conception traditionnelle de l’espace autour des années 1910 ne les conduit pas à renoncer à recourir au support d’une histoire. Ainsi, les premiers cubistes, s’ils juxtaposent sur un même plan différentes facettes de l’objet représenté, non seulement ne l’abandonnent pas mais vont bien souvent en rechercher l’origine dans des mythes ancestraux. Par ailleurs, en rejetant l’illusionnisme pictural pour mettre au jour la structure géométrique sous-jacente aux objets, ils font apparaître une structure en grille que les peintres abstraits reprennent et utilisent pour agencer des signes plastiques qui font sens. De plus, le système qui substitue la planéité à la succession des plans et un éclairage qui semble venir de l’extérieur au jeu d’ombre et de lumière à l’intérieur de l’œuvre est en soi un propos. Remettre en question la figuration comme capacité à nommer et désigner les objets c’est également remettre en cause le procédé narratif comme manière de qualifier, de juger et de classer. Au sujet principal, ainsi défini parce que placé au centre au premier plan et en pleine lumière, la grille utilisée par les peintres abstraits subroge un ensemble de sujets égaux dont les relations d’interdépendance tissent un autre type de récit.