Comment insérer professionnellement les personnes atteintes de maladie mentale en Polynésie? Le centre Rima Here de Faa'a a décidé de relever ce difficile challenge.
mardi 3 décembre 2019 (CercleFinance.com) - AstraZeneca annonce la vente des droits commerciaux du médicament pour la schizophrénie Seroquel aux États-Unis et au Canada à la société allemande Cheplapharm, a annoncé le groupe. Lire la suite ...
Le Schizophrénie Thérapeutiquemarché devrait avoir des perspectives très positives pour les huit prochaines années 2018-2026. Ce rapport de recherche met l’accent sur l’analyse du secteur clé, la taille du marché, la part, la croissance et la dynamique étendue du secteur en ce qui concerne les facteurs, les opportunités, les prix détaillés et les dernières tendances du secteur.
Le global Schizophrénie Thérapeutiquemarché analyse prévoit en outre le paysage pionnier de marché ainsi que l’ histoire de l’ augmentation du marché et le développement clé impliquée dans l’industrie. Le rapport présente également une étude de recherche approfondie pour une enquête auprès des professionnels des industries à fort potentiel de croissance et une analyse du marché. Le rapport Schizophrénie Thérapeutiquemarché aide les entreprises à comprendre les tendances du marché et les perspectives du marché, les opportunités et à articuler les stratégies commerciales critiques.
Les hommes et les femmes ont besoin de traitements différents pour la maladie mentale
“Les femmes atteintes de maladie mentale méritent d’être étudiées séparément et des traitements doivent être développés à leur intention”, insiste une chercheuse israélienne.
Pourquoi les hommes atteints de schizophrénie ont-ils tendance à devenir dépendants du tabagisme, contrairement aux femmes schizophrènes?
La réponse réside dans la compréhension des différences cérébrales entre les hommes et les femmes atteints de maladies mentales, selon un nouvel article de ressource publié dans la revue Cell Reports .
L’auteur principal, le neuroscientifique israélien Hermona Soreq, conclut que le traitement devrait varier en fonction du sexe.
Membre de la faculté de l’Université hébraïque de Jérusalem depuis 1986, elle est actuellement professeure au Centre pour les sciences du cerveau Edmond et Lily Safra de l’Université et à l’Institut des sciences de la vie Alexander Silberman.
En étudiant le cortex du cerveau humain, Soreq étudie les régulateurs moléculaires de l’acétylcholine, un neurotransmetteur important pour la fonction musculaire et les processus de communication dans le cerveau.
Elle est présidente de l’Organisation internationale sur les mécanismes cholinergiques, composée de scientifiques qui étudient l’acétylcholine et d’autres composés qui imitent ou bloquent son action.
Photo du professeur Hermona Soreq avec l’aimable autorisation du centre de science du cerveau Edmond et Lily Safra / Université hébraïque
Soreq a découvert que l’acétylcholine, qui fonctionne mal, est liée à des maladies neurologiques telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la schizophrénie et le trouble bipolaire.
Cependant, l’acétylcholine dysfonctionnelle n’affecte pas les hommes et les femmes de la même manière.
«Ces dernières années, mes recherches ont été axées sur la découverte de différences entre les hommes et les femmes atteints de maladie mentale», a déclaré Soreq à ISRAEL21c.
“Nous examinons les gènes qui contrôlent la voie cholinergique chez les hommes et les femmes, ainsi que leur fonctionnement en santé et dans les maladies.”
C’est une pièce choc, crue, qui fait surgir une parole enfouie dans les méandres du psychisme. C’est l’histoire d’un homme qui a été diagnostiqué à tort schizophrène pendant 10 ans et qui va vivre une libération . C’est aussi un formidable seul en scène, tout en sensibilité, dans une mise en scène sans fards qui livre la vérité nue.
Dans l’ombre du plateau, le comédien attend que la salle se remplisse. Déjà nerveux, il fait craquer ses doigts, et s’avance dans la lumière, comme pour se lancer un défi. C’est d’abord à un collège de professionnels qu’il s’adresse : des psychiatres qu’il prend à témoin. L’histoire qu’il va raconter n’est pas banale. C’est celle de Monsieur Louvier, un patient diagnostiqué schizophrène qui, en proie à des hallucinations, décide de consulter un nouveau praticien. Celui ci va redonner du sens à son discours et lui permettre de reconstruire le fil de son histoire. Avec patience, minutie, Monsieur Louvier déterre un lourd secret caché dans son enfance, et qui apparaît au grès des séances. C’est l’horreur qui est livrée sur le plateau, l’enfer d’un enfant, la folie et le désespoir d’un homme qui s’expriment, jusqu’à ce qu’il parvienne à mettre les mots justes sur sa souffrance qui peut être le délivreront enfin.
L’auteur Denis Lachaud a passé plusieurs mois en hôpital, dans les services de psychiatrie, pour l’écriture de cette pièce, qui part du postulat de départ du faux diagnostic, dont il s’aperçoit très vite qu’il s’agit d’une chose courante en matière de psychose.
Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à dormir dans les rues de New York, Londres, Brisbane ou Delhi. L’opération, baptisée The World’s Big Sleep Out, avait pour objectif d’alerter l’opinion et les politiques sur la situation intenable des sans-abri.
7, 14, 28 Janvier (29 rue d’Ulm, bâtiment Jaurès, salle U 207),4 février, 3, 17, 24 mars, 21, 28, avril, 5, 12 mai (45 rue d’Ulm, salle Weil)
Pour le séminaire de l’année 2020, j’aborderai les relations entre la psychanalyse et l’anthropologie en commençant par l’étude deTotem et Tabou, ouvrage publié par Freud en 1911-1912. Celui-ci donna naissance à l’ethnopsychanalyse, dont les deux grands représentants furent Geza Roheim et Georges Devereux. J’étudierai les débats passionnés qui eurent lieu entre les tenants du culturalisme et les partisans de l’universalisme, notamment à propos du complexe d’Œdipe, sans oublier la question cruciale de l’expérience de terrain que Freud ignorait dans son approche darwinienne des sociétés premières ou autochtones. C’est dans ce cadre que j’examinerai les critiques formulées à l’encontre de Freud par Alfred Kroeber, spécialiste des populations indiennes nord-américaines (Californie), puis celles de Claude Lévi-Strauss.
J’aborderai ensuite le débat sur le colonialisme français entre Frantz Fanon, Aimé Césaire et Octave Mannoni, pour passer ensuite aux études dites « postcoloniales » puis « décoloniales » inaugurées essentiellement par des universitaires américains et anglais, souvent originaires du continent indien. Se voulant les héritiers d’Edward Saïd, de Jacques Derrida, de Gilles Deleuze, de Jacques Lacan ou de Michel Foucault – et donc de la pensée française des années 1970 - ils considèrent que les états démocratiques modernes perpétuent le colonialisme du fait même qu’il se réclament de l’émancipation des peuples en refusant la notion de race. Ces études revendiquent désormais l’appartenance à une « race » comme seule forme possible de lutte contre l’oppression des dominants (forcément blancs) sur les dominés ou les « subalternes » (forcément noirs ou colorés). D’où la revendication d’une « identité racisée » qui s’inspire largement des thèses postfreudiennes sur les pathologies narcissiques.
Dans le cadre de l’événement Formes géométriques en fiction : damiers, grilles et cubes qui rassemble deux expositions et un colloque international interrogeant la place de la géométrie dans les œuvres, le LAM (Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut) propose jusqu’au 5 janvier une exposition intitulée Perspectives parallèles.
Curatée par la conservatrice en charge de l’art moderne du musée et par les organisatrices du colloque consacré à l’usage des formes géométriques au cinéma, cette exposition s’attache à observer l’évolution de la construction mathématique des images dans les arts plastiques dans leur rapport au récit. Le choix des œuvres effectué ici contredit une certaine vision de l’histoire qui voudrait qu’avec la disparition de la perspective dans les tentatives cubistes se soit également effondrée la dimension narrative de la peinture. Le parti pris est au contraire de montrer que, si l’abandon progressif de la construction perspectiviste remet effectivement en cause la place du spectateur pensé comme public d’un spectacle, il n’évacue pas nécessairement tous les liens existants entre l’espace pictural et la fiction. Les commissaires ont choisi un ensemble d’œuvres qui montrent que l’intérêt des artistes pour le développement des sciences remettant en cause la conception traditionnelle de l’espace autour des années 1910 ne les conduit pas à renoncer à recourir au support d’une histoire. Ainsi, les premiers cubistes, s’ils juxtaposent sur un même plan différentes facettes de l’objet représenté, non seulement ne l’abandonnent pas mais vont bien souvent en rechercher l’origine dans des mythes ancestraux. Par ailleurs, en rejetant l’illusionnisme pictural pour mettre au jour la structure géométrique sous-jacente aux objets, ils font apparaître une structure en grille que les peintres abstraits reprennent et utilisent pour agencer des signes plastiques qui font sens. De plus, le système qui substitue la planéité à la succession des plans et un éclairage qui semble venir de l’extérieur au jeu d’ombre et de lumière à l’intérieur de l’œuvre est en soi un propos. Remettre en question la figuration comme capacité à nommer et désigner les objets c’est également remettre en cause le procédé narratif comme manière de qualifier, de juger et de classer. Au sujet principal, ainsi défini parce que placé au centre au premier plan et en pleine lumière, la grille utilisée par les peintres abstraits subroge un ensemble de sujets égaux dont les relations d’interdépendance tissent un autre type de récit.
Alger. Vendredi 6 décembre 2019. CCN. Un demi-siècle que Frantz Fanon théoricien et militant et de la révolution en pays colonisés par l’occident n’est plus. Sa pensée et ses ouvrages d’une grande actualité nourrissent encore l’action de tous ceux qui par le monde aspirent à bouleverser l’ordre établi par des systèmes qui veulent nous déshumaniser. Martiniquais de par sa naissance, mais c’est dans l’Algérie sous le joug colonial français que le psychiatre Fanon accomplira l’essentiel de ses combats. Parmi les nombreux livres consacrés à Fanon, signalons celui de l’écrivain martiniquais Raphael Confiant « L’insurrection de l’âme » (Caraibeditions, 2017) une approche « autobiographique » imaginaire d’une remarquable originalité…
La vie de Fanon
par Claudine Rajanavao et Jacques Postel ( extraits.
Lorsque Frantz Fanon naît, le 20 juillet 1925 à Fort-De-France, ses parents issus des esclaves ramenés d’Afrique durant les siècles précédents font partie de cette nouvelle classe de petits bourgeois de couleur pour qui la politique française d’assimilation semble avoir réussi. Son père est inspecteur des douanes et fait partie de la franc-maçonnerie. Sa mère – elle est à demi alsacienne d’origine, d’où ce prénom alsacien de « Frantz » qu’elle donne à son fils – tient un petit commerce. Huit enfants sont nés dont six survivent et font des études secondaires. Frantz aura comme professeur Aimé Césaire, déjà engagé politiquement à l’extrême gauche et partisan de l’indépendance. Cependant son élève se sent à cette époque tout à fait français, et c’est sans réticence ni ambiguïté qu’il s’engage en 1943 dans les forces françaises libres sous la direction du général de Gaulle pour défendre la « patrie française ».
Deux infirmiers en psychiatrie, deux cliniciens, deux figures de la psychiatrie de secteur, publient chacun un ouvrage qui retrace leur parcours de soignants, d’hommes engagés pour une psychiatrie qu’ils ont toujours voulu exercer dignement, autant pour leurs patients que pour eux-mêmes. Témoins et acteurs d’une histoire de la psychiatrie moderne, passeurs de savoirs à destination de la jeune génération de soignants, leurs témoignages s’inscrit dans la genèse plus globale des soins infirmiers où la reconnaissance de l’expertise clinique passe aussi par l’écrit. Qu’ils en soient ici remerciés.
"J’aime les fous"
• J’aime les fous Dans la tête d’un infirmier psychiatrique, Dominique Friard, Plaidoyer pour les soins ambulatoires en santé mentale, Seli Arslan Editions, septembre 2019
Les soins ambulatoires en psychiatrie sont toujours plus amenés à se développer, mais cerne-t-on suffisamment les multiples possibilités d’accompagnement qui s’offrent aux professionnels de la santé mentale ?
Cet ouvrage en dessine les contours sous la forme d’un recueil de récits qui explorent ce qui se passe dans la tête d’un infirmier psychiatrique engagé. Chaque texte raconte avec style une histoire vécue par le soignant. En partageant ainsi ses émotions et réflexions, il interpelle le lecteur, conduit à se demander ce qu’il aurait lui-même fait dans la situation présentée. Si la théorie n’envahit pas le propos, elle sous-tend chacun des textes où la clinique est toujours au premier plan.
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Mon métier d’infirmier. Eloge de la psychiatrie de secteur
Mon métier d’infirmier. Eloge de la psychiatrie de secteur, Yves Gigou avec Patrick Coupechoux, Editions d’une, octobre 2019
C’est d’un élan émancipateur par rapport à la psychiatrie asilaire que le secteur est né ; et c’est à coups de burin portés contre ses inventions les plus humanisantes et vivifiantes que le secteur s’effacera... Ou pas. Pour parler de son métier d’infirmier psychiatrique, Yves Gigou part de son expérience aux agités pour détailler la façon dont il a travaillé ensuite, avec d’autres, à la sectorisation.
Lucien Bonnafé - psychiatre désaliéniste français qui a élaboré et mis en place la politique de secteur - nous a appris ce qu’il appelait "l’art de l’écoute et de l’écho", c’est-à-dire, au fond, ce qu’est la psychiatrie, c’est-à-dire cette capacité à écouter l’autre, à l’entendre et pour cela découvrir ce qui fait écho en nous dans ce que nous entendons en lui - exercice difficile.
Dans cette révolution, il insiste sur l’importance de rencontres variées, allant de la psychanalyse à la politique, des activités thérapeutiques créatives à l’animation des groupes, de la lecture au jeu théâtral.
Yves Gigou nous explique la psychiatrie de secteur, ce qui la caractérise, en quoi elle change le paradigme de l’enfermement asilaire.
Les échanges dans le domaine de la psychiatrie entre la France et les pays d’Amérique latine ont débuté très tôt, dès la naissance de cette nouvelle discipline médicale à Paris au tout début du xixe siècle, et ils se sont constamment poursuivis depuis jusqu’au début du xxie. Ils ont été scandés par les multiples événements politiques, révolutions et guerres, mais aussi culturels qui ont marqué l’histoire de l’humanité au cours de cette période.