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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 11 mai 2024

The mess






Alors qu'Ellice sombre dans la dépression, sa chambre tombe progressivement dans le chaos. Elle n'anticipe jamais cela, mais c'est un processus inéluctable. Les hauts et les bas incessants de sa bipolarité semblent ne laisser aucun espoir de salut, tout comme le fait de ramasser les vêtements éparpillés sur le sol devient une tâche insurmontable.

Le film est également disponible en VOST Anglais sur le site du producteur, en lien ci-dessous.

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La Borde, le droit à la folie

espaço Avesso




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Le coût des maladies mentales s'élève à 282 milliards de dollars par an aux Etats-Unis


 


Publié le 

Agir pour endiguer ce que l'on appelle aujourd'hui le mal du siècle. C'est le défi de nombreux pays à travers le monde, que ce soit pour le bien-être de leur population, comme pour celui de leur économie. Une nouvelle étude révèle que les troubles de la santé mentale coûtent chaque année pas moins de 282 milliards de dollars aux Etats-Unis.

Qu'elle ait été la cause ou le détonateur d'une prise de conscience, la pandémie de Covid-19 a considérablement fait évoluer les mentalités quant aux troubles psychiques qui touchent une importante part de la population mondiale, et notamment les plus jeunes. Une étude réalisée par Edelman Data & Intelligence pour la marque lululemon en septembre 2023 nous apprenait qu'un tiers de la population mondiale ne s'était jamais sentie aussi mal. Des chiffres confirmés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui ne cesse d'alerter sur ce fardeau, exhortant depuis 2022 les nations à "transformer la santé mentale et les soins qui lui sont consacrés". L'autorité sanitaire mondiale estime à près d'un milliard le nombre de personnes atteintes d'un trouble mental en 2019, dont 14% des adolescents. Un chiffre qui ne cesse de grimper depuis la crise sanitaire.

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Pourquoi la folie ?

par Hervé Guillemain , le 25 juillet 2011

À propos de : P-L. Assoun, L’énigme de la manie, la passion du facteur Cheval, Ed. Arkhê & Y. Trichet, L’entrée dans la psychosePUR.

Comment entre-t-on dans la psychose ? Cette question classique de la psychiatrie peut être renversée : pourquoi entre-t-on dans la psychose ? Se défiant de l’intervention médicale précipitée, deux auteurs cherchent à comprendre le passage de la « folie douce » à la psychose clinique.

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Michel Broué, la vie mathématique

Samedi 11 mai 2024

Provenant du podcast

France Culture va plus loin le samedi

Michel Broué, dans son bureau - DR - Michel Broué

Les mathématiques pour vivre. C’est le sens de ce labyrinthe heureux qu’est le dernier livre du mathématicien Michel Broué. Un livre qui s’intitule "Pour voir Clair. Zigzag entre les mathématiques, l’art, la politique et la vie".

Avec

Michel Broué Mathématicien, Professeur à l'Université Paris Diderot

Les mathématiques pour penser, les mathématiques pour imaginer, critiquer, remettre en cause, hiérarchiser, inventer, s’engager. Les mathématiques comme fondement d’une éthique personnelle et universelle. Les mathématiques pour vivre. C’est le sens de ce labyrinthe heureux qu’est le dernier livre du mathématicien Michel Broué. Un livre qui s’intitule Pour voir Clair. Zigzag entre les mathématiques, l’art, la politique et la vie.

L'honnêteté intellectuelle, ferment mathématique

"L'honnêteté intellectuelle et scientifique a une vérification très immédiate et rigoureuse qui consiste à se faire comprendre des autres. Elle consiste à convaincre. On ne peut être convaincu d'une idée, d'une hypothèse, etc. que si elle est partagée. Sinon, qu'est-ce qui vous permettrait de faire, dans votre petite cervelle isolée dans la boîte noire de votre crâne, confiance à ce que vous pensez ? C'est la seule chose qui vous permet de faire confiance." Michel Broué

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Utopie et soin psychiatrique

   





par Hervé Guillemain , le 28 avril 2022











Au sujet de : François Tosquelles, Soigner les institutions, textes choisis et réunis par Joana Maso, L’Arachnéen

François Tosquelles est une figure mythique de la psychiatrie. Il n’a cessé d’expérimenter de nouvelles manières de prodiguer des soins et de nouvelles façons de concevoir l’hôpital. Cette anthologie rassemble des textes majeurs d’un auteur original, convaincu que la médecine devait chercher dans la poésie ses ressources.

Il y a deux types d’hommes et de femmes. Ceux et celles qui réussissent leur folie et ceux et celles qui se retrouvent à l’hôpital psychiatrique. Dans nos sociétés enclines à distinguer clairement la frontière entre le sain et le malsain, une telle affirmation est devenue incompréhensible. Et pourtant, elle est fondamentale pour saisir l’importance de la pensée de François Tosquelles – auteur de ladite affirmation – et dont certains textes font aujourd’hui l’objet d’une édition récente en français. Des morceaux de vie et de pensée, choisis et présentés par Joana Maso, nous donnent à voir et à lire le parcours exceptionnel et la richesse intellectuelle d’une œuvre singulière.

vendredi 10 mai 2024

Avant-première algérienne d’un long métrage sur Frantz Fanon à Annaba : La thérapie sereine d’un psychiatre contre l’aliénation en temps de guerre

Faycal Métaoui    28/04/2024 

MAROC

 Le long métrage Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’Hôpital psychiatrique Blida-Joinville est en compétition au 4e Festival d’Annaba du film méditerranéen. Le festival se poursuit jusqu’au 30 avril.

Ecrit et réalisé par Abdenour Zahzah, le film a été projeté, le 25 avril en avant-première algérienne, au Théâtre régional Azzeddine Medjoubi d’Annaba en présence d’un public nombreux. 

Le film porte un titre long : Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’Hôpital psychiatrique Blida-Joinville, au temps où le docteur Frantz Fanon était chef de la cinquième division entre 1953 et 1956. Tourné en noir et blanc, le film se concentre sur l’arrivée de Frantz Fanon (Alexandre Dessane) dans cet hôpital, une année avant le déclenchement de la guerre de Libération nationale en Algérie. Le jeune psychiatre constate que des méthodes brutales sont pratiquées au sein de l’établissement.

 D’abord, il y a la séparation entre Français et musulmans, une extension des pratiques coloniales françaises. Contre parfois l’avis de ses pairs, habitués à la psychiatrie à l’ancienne, il entreprend avec détermination à changer la manière de traiter avec les malades. Il ordonne de ne pas appeler les patients par des sobriquets mais par leur nom pour ne pas contribuer «à détruire leur identité». 

Il décide ensuite de fêter Noël et le Mawlid Ennabaoui à l’hôpital. Il fait appel à un infirmier artiste, le chanteur blidéen Abderrahmane Aziz qui chante Zad ennabi ou frahna bih, autour de bougies et tamina au sein de l’hôpital en présence des patients. Fanon décide de faire sortir les malades de l’hôpital avec des promenades au niveau de la montagne de Chréa avec pique-nique sur herbe. 

L’idée est de rattacher de nouveau les malades à la société. Face aux hésitations et parfois à la résistance douce des infirmiers et des aides-soignants, il organise des cours de formation pour les impliquer davantage à pratiquer ses méthodes, en rupture avec celles de l’Ecole d’Alger qui imposait «une psychiatrie coloniale», basée sur des perceptions racistes développées par Antoine Porot. C’est le même Porot qui avait contribué à l’ouverture de l’hôpital psychiatrique de Joinville à Blida, au début des années 1930.


Carole Le Floch, ancienne SDF : « Porter la parole des personnes précaires a été l’outil pour me reconstruire »

Par    Publié le 23 avril 2024 

Cette femme de 52 ans a passé un an à la rue pour fuir un mari violent. Une rupture de vie qu’elle a surmontée en s’investissant dans la participation citoyenne, comme représentante des personnes accompagnées par le travail social. Jusqu’à obtenir un emploi dans ce secteur.

Carole Le Floch, devenue conseillère technique à l’Institut régional du travail social d’Ile-de-France après avoir connu la rue et la grande précarité, chez elle, à Chartres, le 10 avril 2024.

Carole Le Floch a un peu hésité à nous rencontrer. « J’avais peur que vous soyez surtout intéressés par les violences conjugales que j’ai subies, ou par les détails glauques de l’époque où j’étais à la rue », livre-t-elle un peu abruptement. L’essentiel, pour cette femme de 52 ans, n’est pas de se raconter longuement, mais d’évoquer le chemin parcouru afin de « donner ou redonner de l’espoir » à ceux qui auraient connu une rupture de vie semblable à la sienne.

Le Vinatier : une journée porte ouverte sur le métier d'infirmier en santé mentale

PUBLIÉ LE 29/04/2024

Le 27 mai prochain, les équipes du Vinatier, principal établissement psychiatrique d’Auvergne-Rhône-Alpes, proposeront aux étudiants infirmiers, aux jeunes diplômés et aux professionnels en exercice de découvrir la richesse et la diversité du métier d’infirmier(e) en psychiatrie et en santé mentale au sein de l’établissement.

Le rendez-vous est fixé au 27 mai prochain. «Les équipes du Vinatier proposeront aux étudiants infirmiers, aux jeunes diplômés et aux professionnels en exercice de découvrir la richesse et la diversité du métier d’infirmière en psychiatrie et en santé mentale», annonce les équipes de l'établissement lyonnais rebaptisé Le Vinatier - Psychiatrie universitaire Lyon Métropole*, dans un communiqué datant du 26 avril. Des postes infirmiers sont toujours à pourvoir au Vinatier, qui emploie près d'un millier d'infirmiers et accueille également un millier de stagiaires par an.


Psychiatrie et étudiants en médecine, les feux du désamour

Par    Publié le 30 avril 2024

Alors même que la santé mentale est devenue, depuis la crise sanitaire, un enjeu majeur de santé publique, la psychiatrie est depuis des années l’une des spécialités les moins demandées par les étudiants en médecine. La faute, notamment, à des idées reçues tenaces sur la profession.

 

Non, Mathilde Charron n’a pas entendu des voix, même si cela arrive à certains de ses patients. Dès sa première année dans la prestigieuse faculté de médecine de Sorbonne Université, ses oreilles ont chauffé : « Vous n’êtes pas entrés ici pour faire psychiatrie ! », prévenait, dans un amphithéâtre plein à craquer, un non moins réputé professeur des universités-praticien hospitalier.

La jeune femme, 27 ans aujourd’hui, nous éclaire : « Genre, ceux qui choisissent psy, ce sont les plus mauvais, les derniers du classement. Donc si vous êtes à la Sorbonne, vous avez intérêt à faire des “vraies” spécialités somatiques d’organes. La psy, ce n’est pas assez noble et c’est l’asile. » Mathilde, désormais interne en septième semestre de psychiatrie à Paris, a dû se rebiffer contre ces préjugés tenaces. « Encore maintenant, quand je dis que je suis psychiatre, les gens n’entendent pas que je suis médecin. »

Tous les psychiatres et futurs psychiatres collectionnent des anecdotes du même acabit. Encore associée à Vol au-dessus d’un nid de coucou (film américain réalisé par Milos Forman il y a presque cinquante ans) et à d’obsolètes pratiques asilaires, la psychiatrie est rarement reconnue comme une spécialité médicale à part entière. Opaque, anxiogène, synonyme d’enfermement… Ceux qui la choisissent malgré tout seraient aussi « fous » que les gens qu’ils soignent. Ou le deviendraient, par effet de contagion.

Analyse Sur les écrans, le risque de la «désensibilisation» face aux «confrontations répétées» à la violence

par Nathalie Raulin   publié le 30 avril 2024

Les experts missionnés par Emmanuel Macron début janvier ont rendu leurs conclusions ce mardi 30 avril sur les effets néfastes des écrans et réseaux sociaux. Le chef de l’Etat a donné un mois au gouvernement pour «les traduire en actions».

Ecrans et réseaux sociaux rendent-ils les jeunes plus violents ? Quand il missionne le 7 janvier neuf experts issus de la société civile pour «évaluer les enjeux attachés à l’exposition des enfants aux écrans» et formuler des recommandations, Emmanuel Macron a encore en tête le rôle joué par les réseaux sociaux durant les émeutes qui, fin juin 2023, ont suivi la mort de Nahel Merzouk. Le chef de l’Etat subodore un lien étroit entre l’addiction aux écrans et le déferlement de colère des mineurs. Lui manque encore un diagnostic étayé pour agir. Mais pour le Premier ministre, la cause est déjà entendue. En déplacement le 18 avril à Viry-Châtillon (Essonne), ville marquée par le meurtre de Shemseddine, Gabriel Attal dénonce sans attendre «la violence virtuelle qui ne tarde pas à se déverser dans le réel», appelant à «réguler les écrans» pour «attaquer le mal à la racine».

L’ennui, c’est que rien dans l’épais rapport (129 pages) que la commission d’experts a remis ce mardi 30 avril au président de la République ne vient corroborer l’hypothèse de l’exécutif. Flairant sans doute une possible instrumentalisation politique, les auteurs le précisent noir sur blanc : «En aucun cas, il n’est démontré une imputabilité unique des contenus violents sur les comportements violents, écrivent-ils. En particulier, il n’y a clairement pas de lien avéré entre les jeux vidéo et la violence dans la vie réelle et a fortiori avec les actes graves et la criminalité. Beaucoup d’autres variables sont nettement plus déterminantes.» En clair, même si beaucoup peut leur être reproché, les écrans ont le dos un peu trop large.

Hyperconnexion Les enfants face aux écrans : un rapport propose de les interdire aux moins de 3 ans, tout comme les portables avant 11 ans

par LIBERATION et AFP.  publié le 30 avril 2024 

Interdiction du smartphone avant 13 ans, lutte contre «les services prédateurs» des entreprises… Une étude qui doit être remise à Emmanuel Macron ce mardi 30 avril alerte sur les conséquences des écrans sur les tout-petits et propose des mesures fortes pour lutter contre leurs méfaits.
Un rapport d’experts, qui doit être remis ce mardi 30 avril au président de la République, préconise d’interdire l’usage des écrans aux enfants de moins de 3 ans et des téléphones portables aux moins de 11 ans, en limitant strictement l’accès les années suivantes pour les adolescents. Dans ce rapport, révélé lundi soir par plusieurs quotidiens régionaux, la commission d’experts spécialement missionnée par l’exécutif alerte sur «la réalité de l’hyperconnexion subie des enfants» et «les conséquences pour leur santé, leur développement, leur avenir», mais aussi pour l’avenir «de notre société, notre civilisation».

La commission explique avoir été «bousculée» devant «les stratégies de captation de l’attention des enfants». «Il s’est dégagé un consensus très net sur les effets négatifs, directs et indirects, des écrans»,notamment sur «le sommeil, la sédentarité – qui favorise l’obésité –, ou encore la myopie», alerte-t-elle dans ce rapport, cité dans la Voix du NordLes experts pointent également les réseaux sociaux, «facteur de risque» de dépression ou d’anxiété, en cas de «vulnérabilité préexistante». Par ailleurs, «le niveau d’exposition des enfants» à des contenus pornographiques et violents «apparaît alarmant». Si les membres estiment que «les écrans ne sont pas à l’origine de troubles du neurodéveloppement», ils appellent néanmoins à la «vigilance»pour «éviter l’amplification de symptômes» existants.

Des solutions face à la souffrance psy des ados : « s’ajuster » et prendre le temps

par  Elsa Gambin    

La santé mentale des enfants et des adolescents se détériore. Anxiété et dépression touchent beaucoup de jeunes. Les services de psychiatrie sont débordés, mais des praticiens développent des réponses pour aider les jeunes à aller mieux.

En cinq ans, la santé mentale des jeunes s’est considérablement dégradée. C’est le constat dressé en avril par Santé publique France après une étude auprès de 9300 lycéennes et collégiennes. Un quart des lycéennes interrogées indiquent avoir eu des pensées suicidaires au cours des douze derniers mois, qui concernent bien plus de filles que de garçons. Une étude Ipsos publiée début 2024 (et menée en 2023), observe de son côté que la moitié des 11-15 ans souffre d’anxiété. A l’automne précédent, un rapport de l’Unicef constatait une tendance similairechez l’ensemble des enfants et adolescents dans le monde. La Cour des comptes, dans un rapport de 2023, estimait que, sur 14 millions d’enfants et adolescents de moins de 18 ans vivant en France, 1,6 million souffre d’un trouble psychique, dont la moitié connaissent une « dépression sévère » ou des troubles majeurs. Ces constatations affolantes s’accumulent, dans l’apparente indifférence du gouvernement


Psychiatrie : le théâtre comme thérapie

 



mardi 30 avril 2024

SAINTE-MARIE

Grâce à la qualité de leur jeu et à l'assurance dont ils ont fait preuve, les comediens ont impressionné les spectateurs. 
Grâce à la qualité de leur jeu et à l'assurance dont ils ont fait preuve, les comediens ont impressionné les spectateurs.   • LY.A./PHOTO FRANCE-ANTILLES 

Dernièrement, au domaine de Fond Saint-Jacques, onze patients de l'hôpital de jour de Trinité et élèves de l'atelier théâtre du CATTP (centre d'activités thérapeutiques à temps partiel) ont proposé un spectacle composé des pièces répétées, durant six mois, avec le comédien et formateur, Nestor Mijéré.Lire la suite ...

La jeunesse mérite mieux que des caricatures

Ecrit le 25 avril 2024

Des révoltes urbaines de l’été 2023 à l’actualité dramatique de ces derniers jours, le gouvernement pointe du doigt la violence de la jeunesse, omettant pourtant d’autres drames – ceux des décès récents de Lily et Myriam, confiées à l’Aide sociale à l’enfance – pour lesquels la responsabilité doit être assumée collectivement.

Soutenir que les jeunes seraient de plus en plus violents est un postulat qu’aucun chiffre ne vient étayer. Au contraire, d’après les statistiques du ministère de la justice, une baisse de 24 % du nombre de mineurs mis en cause a été observée entre 2019 et 2022, et, si la proportion de poursuites est restée stable sur cette période, le nombre de mineurs jugés devant les tribunaux a baissé de plus de 30 %.

Il est également erroné de soutenir que de nombreux mineurs demeurent impunis : le taux de réponse pénale à leur égard est de plus de 90% ; elle intervient donc de manière plus systématique mais aussi plus vite que pour les majeurs. De plus, contrairement à l’idée véhiculée d’une justice laxiste vis à vis des mineurs, le caractère répressif de cette justice ne fait que gagner du terrain : l’emprisonnement est la peine la plus souvent prononcée et sa durée ne fait que s’accroître (elle est en moyenne de 9 mois en 2020 contre 5,5 mois en 2010). Ces chiffres ont pour conséquence une hausse de 19 % du nombre d’enfants détenus entre le 1er janvier 2023 (614) et le 1er janvier 2024 (732) et illustrent les limites de ce modèle répressif.

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