LE 08/10/2021
À retrouver dans l'émission
COMME PERSONNE
par Tara Schlegel
Alia est une adolescente lumineuse mais il n'en a pas toujours été ainsi. Dyslexique, incapable de comprendre les mathématiques quand elle était jeune, Alia est aujourd'hui parfaitement "rééduquée". Grâce à une méthode révolutionnaire.
La journée internationale des dys se déroule tous les 9 octobre et veut sensibiliser la population au sort de ces centaines de milliers de personnes qui ne parviennent pas à lire, écrire, ou compter de façon fluide. L'origine de ces maux réside dans le cerveau des "dys", qui fonctionne différemment. À la fois plus actif qu'un cerveau dit "normal", il est aussi incapable de procéder à certaines liaisons. Or il est possible de les recréer.
Alia et ses camarades dys en sont la preuve. La jeune fille m'a donné rendez-vous devant la gare de l’Est, à Paris, à deux pas de chez elle, juste après les cours. Cartable sur l’épaule, jean et pull bleu marine, elle a les yeux qui pétillent et arbore un immense sourire. Nous avons de la chance, ce soir elle a quitté le lycée Bergson à 17h, ce qui est plutôt rare puisque Alia a choisi de prendre deux options - histoire en anglais et cinéma - en plus de ses spécialités. Un programme bien ambitieux pour une jeune fille qui a redoublé sa classe de seconde et qui plafonnait à 9 de moyenne, au mieux, quand elle était au collège.
Une succession d'échecs scolaires
Mais Alia s’est mise à faire des progrès très sensibles ces derniers mois. Elle même se qualifie "d’ancienne" dyslexique. Et elle ajoute d’emblée : "J’étais dyslexique, dysorthographique et dyscalculique." Autant dire que sa scolarité, quand elle était petite, tenait du cauchemar. Alia a fait "deux primaires, trois collèges … et pour l’instant un seul lycée".
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