En photographiant leurs repas et en partageant leurs expériences, elles cherchent un soutien susceptible de les aider à s’extirper de leur obsession morbide.
« J’ai ouvert mon compte pour m’en sortir. » En 2015, Eva Lecorvaisier, petite brune aux yeux bleus, âgée de 20 ans, s’est créé un alias sur Instagram (_littlepeanut) avec lequel elle postait ses repas et partageait ses réflexions sur sa maladie. Anorexique depuis la classe de troisième, la jeune femme est aujourd’hui « presque guérie » et elle en est convaincue : c’est « aussi grâce aux réseaux sociaux » qu’elle a pu surmonter le mal qui la rongeait.
Internet a longtemps été le terrain de prédilection du mouvement « pro-ana », dont les blogs faisant l’apologie de l’anorexie comme un idéal de beauté à atteindre florissaient en ligne. Cette tendance a nettement reculé ces dernières années, au profit de journaux intimes thérapeutiques sur les réseaux sociaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire