Qu’on ne leurre pas les proches des victimes et les blessés, qui méritent toute la compassion du monde, ni l’opinion publique en désignant comme bouc émissaire idéal la personne psychotique « présumée » être l’auteur des faits.
Car cette personne est aussi une victime, celle des failles de notre système de santé mentale. Cette personne, à qui on va de toutes manières s’attacher à coller une part de responsabilité malgré ses antécédents psychiatriques, est de toute évidence victime du « syndrome des portes tournantes » (1) : succession de séjours en hôpital psychiatrique (2) le temps des crises avec soins essentiellement chimiothérapique, et de remises « en liberté » avec suivi ambulatoire… aléatoire.
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