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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 13 janvier 2024

Fin de vie : la crainte d'une loi qui donnerait envie de fuir le métier

PUBLIÉ LE 10/01/2024

Dans un communiqué, le Collège national des acteurs en soins infirmiers déplore l'absence de réelle concertation avec les infirmiers sur la question de la fin de vie et craint une évolution de la loi qui pousserait d'autant plus les professionnels à fuir le métier.

Au sein du Collège national des acteurs en soins infirmiers (CNASI) de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), l’heure est à la « consternation », à « l’incompréhension ». La source de ce désarroi : l’avant-projet de loi sur l’aide active à mourir, rédigé sous la houlette d’Agnès Firmin-Le Bodoqui a fuité dans la presse (au Figaro et dans La Croix) et qui a pris le CNASI par surprise. Pour cause, dénonce-t-il, alors que les infirmiers sont placés en première ligne – ils pourraient faire partie avec les médecins des professionnels chargés de l’administration aux patients du produit létal – ils n’ont « que très peu été sollicités en amont de la rédaction » de ce texte provisoire. De même, « [leur] implication dans le protocole de l’euthanasie ou du suicide assisté n’a été évoquée avec le ministère de la Santé » à aucun moment. « Pourquoi les soignants n’ont-ils pas été entendus par la ministre ? Pourquoi n’a-t-elle pas pris en compte nos connaissances, nos compétences et notre expérience dans l’accompagnement au quotidien des patients en fin de vie ? », s’interroge ainsi le CNASI dans un communiqué.

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Le conseil constitutionnel censure en partie la LFSS 2024

Jean-Bernard Gervais    9 janv. 2024

Faute d'avoir pu s'opposer à l'adoption, via l'article 49.3 de la Constitution, à l'adoption de la loi de financement de la sécurité sociale 2024 (LFSS 2024),des députés de l'opposition, provenant tant des rangs de La France insoumise (LFI), que du parti Les Républicains, ont saisi le conseil constitutionnel pour censurer certaines dispositions de ce texte législatif. 

Les députés LFI jugeaient que le budget alloué par la loi de financement de la sécurité sociale 2024 était insuffisant, et basé sur des projections financières insincères. Ils contestent par ailleurs la légalité constitutionnelle des articles 63, 65, 69 72, et 16. 

Article 63, 65, 69, 72 et 16 incriminés

L'article 63 permet au médecin diligenté par l'employeur de faire annuler un arrêt de travail du médecin prescripteur. L'article 65 limite les règles d'octroi d'un arrêt de travail obtenu par télémédecine. « Plus précisément cet article prévoit qu'une téléconsultation ne pourra donner lieu à un arrêt de travail de plus de trois jours », précise les députés. L'article 69 pour sa part prévoit d'appliquer un malus au patient qui refuse le transport sanitaire partagé, tandis que l'article 72 se rapporte à la limitation ou l'interdiction de la prescription par un acte de télémédecine de médicaments en risque de rupture ou en tension d'approvisionnement. L'article 16 a trait à d'éventuelles ponctions sur le régime paritaire d'assurance chômage. Les députés Les Républicains ont pour leur part demandé la censure de la totalité de la loi de financement de la sécurité sociale. 

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En 2022, baisse du nombre de lits d’hospitalisation complète

Serge Cannasse   9 janv. 2024

La DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) a publié un état des lieux du parc hospitalier français au 31 décembre 2022. Ce parc se composait de 1 338 hôpitaux publics, 658 établissements privés à but non lucratif et 980 cliniques privées, soit 2 976 établissements. Leurs capacités d’accueil étaient de 374 000 lits (hospitalisation complète) et 85 000 places (hospitalisation partielle).

Les établissements publics étaient répartis sur 1 338 entités géographiques, dont 185 sites de centres hospitaliers régionaux, 392 centres hospitaliers (y compris les ex-hôpitaux locaux), 92 centres hospitaliers spécialisés en psychiatrie et 129 autres, en majorité des établissements de soins de longue durée. Au total, ils concentraient 61 % des lits et 52 % des places.

Les établissements privés à but non lucratif comprenaient les 20 centres de lutte contre le cancer. La moitié des autres établissements étaient dédiés aux soins de suite et réadaptation (SSR).

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"J'ai eu l'impression que l'on nous prenait pour des cons"

Jean-Bernard Gervais    8 janv. 2024

Univadis.fr : Comme motif de votre préavis de grève, vous annoncez une absence de revalorisation salariale, alors même que le ministère de la santé vient d'annoncer la pérennisation de l'augmentation de 50% des gardes des praticiens hospitaliers ? 

Patrick Pelloux : Notre action se focalise sur les tableaux de service : nous avons décidé de ne pas rendre nos tableaux de service pour les Jeux Olympiques, car nous sommes dans une situation paradoxale. Le gouvernement nous a promis une prime pour les JO alors que nous n'avions rien demandé. Elle devait être de 2.500 euros par semaine, un montant qui m'a paru totalement pharaonique, et progressivement c'est devenu une usine à gaz très compliquée et j'ai eu l'impression que l'on nous prenait pour des cons. Nous n'avons que des injonctions contradictoires depuis un moment, et nous ne comprenons plus rien. Donc concernant les primes pour les JO, nous avons décidé de ne pas rendre nos tableaux de service. Concernant la revalorisation des gardes, qui était nécessaire, nous admettons que c'est un premier pas en avant, mais nous demandons aussi l'égalité de traitement entre les hospitalo-universitaires (HU) et les praticiens hospitaliers. Nous ne l'avons pas obtenu mais nous l'avions demandé, notamment à Aurélien Rousseau. 

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Voyages au pays des maths












Le pays des maths vaut le détour, même si ses abords semblent difficiles d'accès... On y parle une langue bizarre, pleine de polytopes, de variétés différentielles, de nombres transfinis. On y trouve aussi des paysages épiques, des idées vertigineuses et même des choses utiles !  Visite inédite dans toutes les dimensions  et les recoins de ce pays... guidée, bien sûr !

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Webinaire « Qualité et respect des droits des usagers en psychiatrie : QualityRights »

Le programme QualityRights (QR) se déploie dans la région Hauts-de-France.
Ce programme de l’Organisation Mondiale de la Santé, est une initiative visant à :
• améliorer la qualité des soins dans les services de santé mentale et les services médico-sociaux, en promouvant l’orientation rétablissement,
• promouvoir les droits des personnes usagères de ces services.
Les représentants des usagers ont toute leur place dans ce programme !

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vendredi 12 janvier 2024

TOUR AUX FIGURES AU PARC DE L'ÎLE SAINT-GERMAIN : UNE RÉOUVERTURE TOTALE PRÉVUE AU PRINTEMPS


 



Par Cécile de Sortiraparis · Photos par Margot de Sortiraparis, · Publié le 10 janvier 2024 

La Tour aux Figures de Jean Dubuffet

Connaissez-vous la Tour aux Figures de Jean Dubuffet, située au parc départemental de l'Île Saint-Germain ? Venez visiter cette œuvre monumentale étonnante, qui devrait achever sa réouverture au printemps 2024.

Les Hauts-de-Seine cachent bien des curiosités... Comme cette œuvre deJean Dubuffet : la Tour aux Figures est un mastodonte de 24 mètres de haut pour 12 mètres de large à l'allure bien étrange. Elle orne le centre de l'Île Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux. Visible de loin, avec ses "figures" colorées de rouge et de bleu, l'œuvre d'art brut attire tous les regards.

Cette sculpture monumentale a profité d'une grande rénovation, et a rouvert ses portes au public en septembre 2020... Du moins, en partie. Actuellement, la Tour est fermée, et n'est accessible que sur visite guidée. Mais réjouissez-vous : la réouverture complète de l'œuvre est prévue dans le courant du mois de mars 2024.

La Tour aux Figures de Jean Dubuffet

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D'après ces 7 films qui se passent en 2024, l'année sera COMPLIQUÉE

10 janv. 2024

2024 a inspiré beaucoup de réalisateurs qui ont alors tenté de prédire le futur, qui est désormais notre présent, dans leurs films ! Highlander 2, Songbird ou encore Realive, voici 7 films dont l'histoire se déroule en 2024 !


Florence Schechter, créatrice du musée du Vagin : point de vulve et images


Mêlant science et culture, la jeune Anglaise a fondé ce lieu à Londres après avoir tourné une vidéo de pénis d’animaux et constaté qu’elle ne pouvait faire l’équivalent féminin.

par Juliette Démas, correspondante à Londres

publié le 11 janvier 2024 à 16h55

«Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les… vagins.» Si Florence Schechter était née en France, elle aurait probablement écrit des reprises féministes de Pierre Perret, ou chanté «à la pêche aux moules-moules-moules» chaque été sur le chemin de la plage. Mais elle est anglaise, et c’est au fond assez logique : pour fonder un musée du vagin – le seul au monde – il fallait forcément être à Londres.

Elle arrive en fin de matinée dans la galerie, un de ces espaces serrés sous les arches ferroviaires comme on en trouve un peu partout dans la capitale britannique. A intervalles réguliers, l’air tremble au passage d’un train. Habitués, les visiteurs ne lèvent même pas les yeux de l’exposition, qui leur délivre un concentré bien senti d’histoire de l’endométriose. Un peu en retard, un peu pressée, la trentenaire Florence Schechter installe son chien côté café, au calme, et salue la pâtissière qui aligne des meringues en forme de tampons dans la vitrine.

Avant de devenir la «madame Vagin» du Royaume-Uni, Florence Schechter a grandi dans une famille juive, en banlieue de Londres. Fille d’un musicien qui a fui l’URSS et d’une pharmacienne anglaise, c’est une élève douée qu’on pousse rapidement vers les études scientifiques. Elle rêve à l’époque d’être médecin. Une difficulté d’inscription lui donne l’occasion de prendre une année sabbatique, et elle découvre le monde hospitalier en tant qu’assistante médicale. Vite convaincue que ce n’est pas son milieu, elle se réinscrit en biologie. C’est finalement sa sœur qui étudiera la médecine, après avoir travaillé dans le théâtre. Etre touche-à-tout, c’est dans leurs gènes.

Interview «Amandjine mange à la cantchine» : l’affrication, nouveau tchic de langage des adolescents

par Marie-Eve Lacasse et photo Emmanuel Pierrot  publié le 11 janvier 2024

Inutile de paniquer ou d’essayer de rectifier la prononciation de votre enfant qui, depuis son entrée au collège, remplace ses «ti» par des «tchi» et ses «di» par des «dji», explique la linguiste Maria Candea. Toutes les générations ont eu leurs lubies langagières et leurs codes sociaux… même la vôtre. 

Un soir à table, votre enfant chéri fraîchement entré en 6e se met à vous raconter sa journée : «Du coup, genre, Amandjine, sans mentchir elle me djit, genre en mode : t’as pris tes protège-tibias pour vendredji ouuuu ?» Silence. Vous reposez délicatement vos couverts sur votre assiette. Ça y est, votre enfant est devenu un ado. Allez-vous, dans un sursaut de snobisme bien accroché, lui demander gentiment de répéter après vous : «AmanDine», avec le «d» bien pointu ? Ou au contraire, vous attendrir de ce poignant désir d’intégration dans son nouvel établissement ? Après tout, votre esprit d’ouverture vous invite à croire que les accents participent à la vitalité de la langue. Vous êtes bien placé pour le savoir : vous-même avez longtemps caché le vôtre lorsque vous êtes arrivé dans la capitâââââle avec tous ses théââââtres.

Discriminations Racisme aux urgences : un homme blanc est mieux pris en charge qu’une femme noire, révèle une enquête

par Ludovic Séré  publié le 11 janvier 2024

A symptômes identiques, les hommes sont davantage pris au sérieux que les femmes, et les blancs plus que les personnes racisées, conclut une étude menée auprès de plus de 1 500 médecins urgentistes.

Aux urgences, on a plus de chance d’être mieux pris en charge si on est un homme blanc que si on est une femme noire. Une étude menée par un doctorant de la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes s’est intéressée aux biais des médecins urgentistes et à leurs conséquences sur les différences de traitement d’un patient à un autre, en fonction de son genre et de son ethnie. Publiée fin décembre dans l’European Journal of Emergency Medecine, et repérée ce jeudi 11 janvier par Midi libre, l’enquête menée auprès de 1 563 médecins urgentistes en France, en Suisse, en Belgique et à Monaco conclut qu’à symptômes identiques, les hommes sont pris plus au sérieux que les femmes, les blancs plus que les personnes racisées.

Discrimination et perte de chance aux Urgences

Publié le 

Suivant leur sexe et leur âge, les patients seront évalués différemment par les soignants des urgences, selon une étude réalisée au CHU de Montpellier. Les chercheurs proposent des pistes pour remédier à ces discriminations.

L’équipe du Pr Bobbia, chef des urgences du CHU de Montpellier, qui s’investit dans la lutte contre les inégalités en santé, a réalisé, avec le soutien de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU), une étude sur les différences de prises en charge liées au sexe et à l’origine ethnique des patients dans les services d’urgence. Les résultats confirment une approche différenciée selon le sexe et l’origine. 

Dans le cadre de cette étude, la description d’un cas clinique habituel d’un patient qui se présente aux urgences à cause d’une douleur thoracique a été envoyée à des soignants qui travaillent en service d’urgence en Europe francophone.
Les soignants devaient donner le niveau de gravité (priorisation) de ce cas clinique. Le cas clinique était toujours le même mais la personne présentait des caractéristiques différentes (sexe et apparence ethnique). Cette image de patient était construite par un logiciel de construction de photo virtuelle réalistes basée sur de l’IA et représentait un personnage debout, la main sur la poitrine, simulant la douleur.

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Justice Pas-de-Calais : une femme acquittée du meurtre de son mari, la légitime défense retenue

par LIBERATION et AFP   publié le 12 janvier 2024

La décision est rare : une femme de 46 ans, qui avait tué son compagnon d’un coup de couteau en 2021, a été acquittée jeudi 11 janvier par la cour d’assises du Pas-de-Calais. Les jurés ont retenu la légitime défense, car son compagnon tentait alors de l’étrangler.

Une femme qui avait tué son compagnon d’un coup de couteau en 2021 a été acquittée jeudi 11 janvier par la cour d’assises du Pas-de-Calais, les jurés ayant retenu la légitime défense, une décision rare. Cette femme «a été déclarée coupable de coup mortel, mais acquittée car la légitime défense a été reconnue», indique son avocate, Me Fleur Bridoux, confirmant une information de La Voix du Nord, pour qui c’est seulement la quatrième fois qu’une telle décision est rendue en France. Placée en détention provisoire depuis l’homicide il y a deux ans et demi, elle devait être libérée jeudi soir.

Dans la nuit du 20 au 21 juin 2021, cette femme, qui avait alors 46 ans, avait porté un «coup de couteau unique au cœur» de son compagnon, après qu’il s’était jeté sur elle et avait «commencé à l’étrangler». Tous deux étaient alcoolisés, «elle à 1,6 gramme (par litre de sang) et lui à plus de 2 grammes», indique l’avocate. Sa cliente «a un trou noir, ne se souvient plus si c’est lui qui s’est penché et s’est empalé sur le couteau, ou si c’est elle qui a porté le coup».

Nos souvenirs se formeraient grâce à la création continue de nouvelles connexions entre des neurones...




Mardi, 09/01/2024


Nos souvenirs se formeraient grâce à la création continue de nouvelles connexions entre des ...

Les souvenirs se stockent dans notre cerveau. Il s’agit d’informations qui dérivent d’expériences et qui s’incorporent dans notre cerveau. Cette incorporation se fait sous forme de modifications dans des ensembles de cellules, qu’on appelle cellules d’engramme. Cependant, les mécanismes de ces modifications restaient mal connus. 

Les cellules d’engramme sont des neurones spécifiques. Ils s’activent au cours d’une expérience vécue et subissent des modifications physiques et chimiques durables. Ils peuvent ensuite être réactivés de manière sélective pour produire la récupération de cette expérience, c’est-à-dire un souvenir. Il est également possible de les inhiber si l’on ne souhaite pas se remémorer cette expérience.

Une théorie postulée il y a plus de 100 ans estime qu’on peut définir les cellules d’engramme, ou simple engramme, comme la "substance" de notre mémoire. Il s’agirait donc d’une sorte de réalité physique des souvenirs. Cet engramme résulterait d’un ensemble de neurones. Plus les connexions entre ces neurones sont fortes, plus l’engramme est ancré et plus le souvenir sera durable.

Une étude précédente a cherché à démontrer l’existence de ces engrammes. Cela a permis de définir l’engramme comme l’unité de base de notre mémoire. Cependant, son fonctionnement restait encore un mystère. Les scientifiques souhaitaient notamment comprendre comment les modifications des neurones lors de la création des souvenirs pouvaient avoir lieu. En particulier, ils veulent savoir comment ces changements peuvent contenir des informations spécifiques et créer de nouveaux souvenirs.

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jeudi 11 janvier 2024

Un guide sur la réduction des risques alcool auprès des personnes âgées

Publié le 

L’URIOPSS (Unir les associations pour développer les solidarités) Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse et l’association Santé ! Alcool et réduction des risques ont conçu un guide sur la Réduction des risques (RDR) alcool auprès des personnes âgées. Objectif : soutenir les interventions auprès des personnes âgées consommatrices d’alcool. 

Ce guide pratique vise à outiller les « experts » du quotidien, pour :
– déconstruire les idées reçues sur la consommation d’alcool et informer sur les réflexes à éviter ;
– identifier les risques prioritaires ;
– connaître les bons réflexes pour sécuriser une situation ;
– identifier les dispositifs ressources et les dispositifs en addictologie sur lesquels s’appuyer.

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Au poil «Januhairy» : en janvier, on arrête de s’épiler ?

par Kim Hullot-Guiot   publié le 5 janvier 2024

Alors que la pilosité féminine est encore souvent vue comme un marqueur de négligence, une étudiante en art britannique appelle les femmes à se libérer de l’injonction à l’épilation, au moins pendant un mois.

En janvier, toutes à poils ? Après le Dry January, le Damp January ou encore le Veganuary, ces défis débarqués ces dernières années en France et qui consistent à se passer, durant le premier mois de l’année, d’alcool ou de produits d’origine animale, voici le «Januhairy». Contraction des mots anglais «January» (janvier) et «hairy» (poilu·e), le Januhairy ne vise pas tant cette fois à tenter d’être plus vertueux dans sa consommation que, au contraire, à se lâcher la grappe, puisqu’il s’agit, pour les femmes, d’arrêter de se raser ou s’épiler. Si le poil se libère ces dernières années, et que de plus en plus de femmes se sentent davantage libres d’assumer leur duvet ou leur poil aux pattes, la pilosité féminine est encore souvent vue comme le marqueur d’une négligence, d’un manque d’hygiène ou d’un rejet de la féminité. Durant le confinement de la période Covid, une partie des Françaises avaient ainsi momentanément laissé un peu tomber leurs rasoirs, mais les sondages avaient aussi montré que le mouvement n’avait pas gagné la majorité des femmes, qui continuaient à se soumettre à de parfois douloureuses séances de dépilation.

"On est comme des gosses !" : au Salon mondial de la fève, les fabophiles à la recherche de la figurine ultime

Farida Nouar   Publié 

La 32e édition du Salon mondial de la fève a lieu dimanche 7 janvier à Champagne-sur-Oise, dans le Val-d'Oise. Ce plus grand événement du genre en France attire des collectionneurs de tout le pays.

Thierry Storme, collectionneur et organisateur du 32e Mondial des collectionneurs de fèves des rois, à Champigny-sur-Oise (Val-d'Oise). (FARIDA NOUAR / RADIO FRANCE)

Les fabophiles ont rendez-vous à Champagne-sur-Oise (Val-d'Oise), dimanche 7 janvier, pour le Salon mondial de la fève et de la capsule de champagne. Mais c'est surtout la petite figurine que l'on trouve dans les galettes que les collectionneurs, que l'on appelle donc les fabophiles, viennent admirer, acheter ou échanger lors du plus grand événement du genre en France.

Et il y en a pour tous les goûts : de la petite fève en forme de chaussure à celle plus précieuse faite à la main, glanées au fil du temps par des passionnés. "Là, on attaque le 32e Mondial des collectionneurs de fèves des rois". Thierry Storme, 74 ans, a hâte. L'organisateur de l'événement est en pleins préparatifs. Il attend beaucoup de visiteurs, et entre 80 et 100 exposants.

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Autorisations en psychiatrie : un décret ajuste la réforme en cours

Publié le 

Un décret publié le 30 décembre 2024 au Journal officiel ajuste la réforme des autorisations. Il concerne les conditions d'implantation des activités de soins critiques, traitement du cancer, cardiologie interventionnelle, psychiatrie et médecine nucléaire. Dans le secteur de la psychiatrie, le décret procède à une mise en cohérence mais cette fois-ci avec les travaux en cours sur la redéfinition et la précision des modes de prises en charge. Les mentions (psychiatrie adulte, enfants et adolescents, périnatale et soins sans consentement) sont retenues plutôt que les équipements et services définis par arrêté dans la première version publiée des décrets de réforme d'activité.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des autorisations de l’activité de psychiatrie, cette instruction parue le 2 décembre 2022, détaille les orientations à retenir pour les Agence régionale de santé. Il s’agit à échéance du 1er novembre 2023, de prendre en compte dans les travaux de rédaction des Schémas régionaux de santé 2023-2028 le futur régime d’autorisation des activité de soins, d’accompagner les évolutions de l’offre issues du nouveau régime, de diffuser cette instruction aux établissements de santé autorisés en psychiatrie et d’adopter les nouveaux formulaires harmonisés de demande d’autorisation en psychiatrie.

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Pour démocratiser l’auto-thérapie, cette startup mentaltech se tourne vers le crowdfunding

MADDDDYNESS

ÉCRIT LE 12 JANVIER 2024

MADDYCROWD - Elle se veut être une première marche d’introduction à la psychothérapie. Avec son application d’auto-thérapie, la startup MindDay encourage les entreprises, les mutuelles et les particuliers à se saisir du sujet de la santé mentale. Pour adresser d’autres publics, elle lance une campagne de financement participatif.

Érigée au rang de priorité par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses États membres lors de la première conférence dédiée à Helsinki en 2005, la santé mentale a été réinvestie par les pouvoirs publics français après le choc de la pandémie. Dès lors, sa promotion, sa prévention et son traitement continuent d'inspirer divers projets, notamment chez les entrepreneurs. 

Conscient des déserts médicaux, du tabou qui enveloppe encore ce champs de la santé, du coût des consultations et du manque d’informations disponibles, Boris Pourreau, fondateur de Sport Heroes, Hervé Montès, psychiatre et psychothérapeuthe, et Jean-Baptiste Théard ont créé la startup MindDay en 2021. La première application d'auto-thérapie qui permet à quiconque la télécharge de s'initier à la psychologie et d'apprendre à gérer ses troubles psychologiques légers à modérés a été lancée il y a un an. “En France, une personne sur 5 souffre de troubles psychologiques et la grande majorité - à peu près les trois quarts - des ces personnes ne franchissent pas le cap d’aller consulter un psychologue ou un psychiatre. MindDay se veut être une première marche d’introduction à la psychothérapie. Nous nous sommes donnés pour mission d’éduquer les gens à la santé mentale en construisant avec des psychologues et psychotérapeutes une méthode moderne, ludique”, explique Boris Pourreau.

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