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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 1 septembre 2022

Quels leviers pour adapter le dispositif de lits à la demande en psychiatrie ?

Publié le 

Renforcement des équipes, lits transitoires d’hospitalisations à temps plein, prise en charge à domicile… Une instruction de la Direction générale de l’offre de soin (DGOS) précise les modalités de mise en œuvre et d’adaptation du dispositif d’ouverture des lits à la demande en psychiatrie.

Parmi les trente mesures annoncées aux Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en septembre dernier, la mesure 22 avait pour objectif d’adapter l’offre de soins pour mieux répondre aux besoins par un dispositif de type « lits à la demande ». Cette mesure, inspirée de ce qui avait été mis en place en médecine en 2020, doit faire l’objet de modalités de mise en œuvre spécifiques à la psychiatrie, selon cette instruction de la DGOS parue au Bulletin officiel Santé, protection sociale, solidaritédu 16 août. En effet, « la notion de saisonnalité n’est quasiment pas présente en psychiatrie et les capacités en lits sont actuellement diminuées principalement du fait des difficultés de recrutement de personnels, notamment infirmiers et médecins. 

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Décryptage Don de gamètes et identité des donneurs : ce qui change à partir de ce jeudi 1er septembre

par Margaux Gable  publié le 1er septembre 2022 

Dès aujourd’hui, les donneurs de spermatozoïdes ou d’ovocytes devront consentir au partage de leurs informations, dans le cas où l’enfant en ferait la demande une fois majeur. Pour les dons réalisés avant cette date, une commission dédiée sera chargée de retrouver les archives, sans garantie de succès.

« A Pékin comme à Moscou, les dirigeants politiques estiment être seuls en mesure de dire ce qu’est la vraie identité »

Publiée 1er septembre 2022


CHRONIQUE

Alain Frachon

Editorialiste au « Monde »

Les autocraties se défendent en vantant les mérites de la « rééducation » des peuples ou des pays déviants. Une expression qui renvoie aux pires moments du stalinisme et du maoïsme, explique, dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».

Les situations sont différentes, mais les mots sont les mêmes et l’intention semblable. Moscou veut « dénazifier » l’Ukraine. Comprendre : « russifier » ou « rerussifier » ce grand voisin du Sud tenté par « l’occidentalisation » – mal absolu, selon Vladimir Poutine. Et Pékin, de son côté, prévoit de « resiniser » Taïwan, accusé de dérive antichinoise. Ce n’est pas seulement l’autonomie ou l’indépendance de facto de l’île qui est visée, mais, d’abord et surtout, sa pratique de la démocratie, « à l’occidentale ».

Centre psychiatrique à Moutier : « Garder le lien avec la population »




31.08.2022

SUISSE

Présenter le nouveau département de psychiatrie à Moutier, ce sera l’objectif de la conférence publique de l’HJB ce jeudi. Entretien avec un des orateurs, le Dr. Jean-Marie Sengelen

Dr. Jean-Marie Sengelen dirige le pôle santé mentale à Moutier.Dr. Jean-Marie Sengelen dirige le pôle santé mentale à Moutier.

Il y a deux mois, le pôle santé mentale de l’HJB partait de Bellelaye pour s’installer à Moutier. L’occasion de faire le point sur les activités psychiatriques de l’institution. L’hôpital du Jura bernois organise ce jeudi à 19h une conférence publique. Elle se tiendra à la Sociét’halle à Moutier.

 

OUT SIDER ART FAIR

 OAF Paris 2022







60 Rue de Richelieu, 75002 Paris, France

Description

Dédiée à la présentation de l'art autodidacte et de l'art brut du monde entier, l'Outsider Art Fair revient à L'Atelier Richelieu avec 30 exposants de 23 villes et 12 pays. 

15-18 septembre 2022

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Bruno Decharme et Maurice Renoma présentent l’exposition “MATIÈRES l BRUT” à l’Appart Renoma

Bruno Decharme et Maurice Renoma présentent l’exposition “MATIÈRES l BRUT” à l’Appart Renoma 


Bruno Decharme et Maurice Renoma, dans un geste de mécénat artistique et animés par une fascination commune pour l’art brut, s’associent pour rendre cet art accessible au plus large public à travers un choix d’œuvres exceptionnelles du 15 septembre au 4 novembre 2022 à l’Appart Renoma.

MATIÈRES l BRUT est une exposition qui témoigne de la passion des deux amis pour les créations issues de la rue, des productions d’autodidactes, de marginaux, d’âmes en errance, ceux que Jean Dubuffet nommait “l’homme du commun à l’ouvrage”. Des femmes et des hommes qui n’ont que leur création pour survivre.

Cette exposition réunit 34 artistes, certains connus, d’autres découverts récemment. Parmi les figures de référence, seront exposés : Aloïse Corbaz, Henry Darger, Janko Domsic, Madge Gill, Miguel Hernandez, Augustin Lesage, Judith Scott, Harald Stoffers, Adolf Wölfli. Une attention particulière sera réservée à Achilles Rizzoli, avec Mother in Metamorphosis Idolized (encre sur papier), montrée au public pour la première fois.

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mercredi 31 août 2022

14ème Congrès Français de Psychiatrie

Congrès Français de Psychiatrie

Transmettre

CFP du 30 novembre au 3 décembre 2022

Lille Grand Palais

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Psychomotricité en psychiatrie adulte


ActuaLitté

Le livre de référence en psychiatrie pour les professionnels et étudiants en psychomotricité. Le livre de référence pour les étudiants et les professionnels en psychomotricité. Ce livre fournit toute la théorie, la clinique et les pratiques de prise en charge des troubles psychiatriques. Il guide le psychomotricien dans la construction de projets de soin personnalisés en fonction des pathologies rencontrées. 

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Naturopathie, reiki, lithothérapie… La difficile régulation des thérapies « alternatives »

Par   Publié le 31 août 2022

Une vidéo où Irène Grosjean, grand nom de la naturopathie, évoque la friction des organes génitaux des enfants a remis en lumière la question de l’encadrement de ces pratiques et de leur présence sur des plates-formes comme Doctolib.

De plus en plus populaire, de plus en plus controversée : trente-sept ans après la sortie de Ma médecine naturelle (Michel Lafon), best-seller de la chanteuse franco-israëlienne Rika Zaraï, qui avait fait entrer la naturopathie dans les foyers français, la discipline est au cœur d’une polémique qui met dans l’embarras la plate-forme Doctolib, accusée d’offrir une vitrine complaisante à des pratiques parfois décriées.

Christelle Taraud : « Les hommes qui tuent leur compagne ont grandi dans un système patriarcal qui les privilégie »

Propos recueillis par   Publié le 31 août 2022

L’historienne et spécialiste des questions de genre et de sexualité dans les espaces coloniaux retrace l’histoire des féminicides, et explore les différentes facettes du patriarcat dans le monde.

Christelle Taraud.

Raconter les multiples visages, sur les cinq continents, de la suprématie du masculin sur le féminin depuis le néolithique : tel est le – vaste – projet de Féminicides. Une histoire mondiale (La Découverte, 928 pages, 39 euros, à paraître le 8 septembre), un ouvrage dirigé par Christelle Taraud. Spécialiste des femmes, du genre et des sexualités en contexte colonial, cette historienne enseigne dans les programmes parisiens des universités Columbia et de New York, et est membre associée du Centre d’histoire du XIXe siècle (Paris-I, Paris-IV). Autrice de La Prostitution coloniale. Algérie, Tunisie, Maroc (1830-1962) (Payot, 2003), elle a codirigé Sexe, race & colonies. La domination des corps du XVe siècle à nos jours (La Découverte, 2018).

Le titre de l’ouvrage que vous avez dirigé emploie un mot qui s’est imposé dans le débat public il y a une dizaine d’années, « féminicide ». Quelle est la généalogie intellectuelle et politique de ce terme ?

Son histoire commence à la fin des années 1970. Une sociologue féministe sud-africaine, Diana E. H. Russell, prend alors conscience que les meurtres de femmes commis dans le cadre privé sont noyés dans une catégorie plus générale – celle des homicides. Pour désigner le fait d’assassiner une femme parce qu’elle est une femme, elle invente donc un néologisme, le « fémicide », qui désigne le « meurtre à mobile misogyne… motivé par la haine, le mépris, le plaisir ou le sentiment d’appropriation des femmes ».

La culture du viol gangrène les cours d'école : on fait quoi ?

Par Clément Arbrun   Publié le Mercredi 31 Août 2022

En cette rentrée, le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes observe une montée des violences sexistes et sexuelles chez les jeunes. Pour le HCE, la culture du viol serait même prégnante chez les jeunes générations. Très inquiétant.

Cette rentrée des classes 2022 est placée sous le signe des préoccupations majeures. Effectivement, le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes (HCE) tire la sonnette d'alarme : selon son rapport publié ce 31 août, une montée indéniable des violences sexistes et sexuelles s'observerait chez les jeunes générations. Et ce sous plusieurs formes, du harcèlement sexuel aux réflexions sexistes. Une 

véritable "culture du viol".

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Aller à l’école mais dormir à la rue : une réalité inacceptable pour plus d’un millier d’enfants

par Adeline Hazan, Présidente d’Unicef France et Pascal Brice, Président de la Fédération des acteurs de la solidarité

publié le 31 août 2022

En France, au moins 1 600 enfants sont scolarisés et sans abri malgré la Convention internationale des droits de l’enfant qui le proscrit, et dont la France a été l’un des premiers signataires. 

Syndrome du bébé secoué : le nombre de cas a doublé en région parisienne pendant le Covid

Le Monde avec AFP  Publié le 31 août 2022

Des inquiétudes ont été exprimées sur un risque d’« explosion » de l’incidence de la maltraitance et des négligences envers les enfants à la suite de la pandémie de Covid-19 et aux mesures de confinement, rappellent les auteurs de l’étude.

Le nombre de cas de bébés secoués a explosé en région parisienne pendant la crise du Covid-19 : c’est ce que révèle une étude menée par les équipes de recherche de l’hôpital Necker-Enfants malades de l’AP-HP, et de l’université Paris Cité, associées à une équipe de l’Inserm publiée, mardi 30 août, dans la revue JAMA Network Open.

CheckNews Qui est derrière le collectif «l’Extracteur», qui a obligé Doctolib à faire le ménage sur sa plateforme ?

par Florian Gouthière   publié le 30 août 2022

Déplorant une indifférence à l’égard des dérives sectaires liées aux pratiques de santé, un petit groupe d’internautes tente d’attirer l’attention des médias sur des cas emblématiques. C’est suite à l’un de leurs signalements que Doctolib a suspendu une poignée de comptes problématiques.
Question posée par Letigre le 25 août 2022

Doctolib s’est récemment décidé à suspendre 17 comptes de naturopathes – pour certains présents de longue date sur la plateforme – qui se revendiquaient des enseignements d’Irène Grosjean, une praticienne dont la «thérapeutique» incluait des attouchements sexuels sur mineurs. Si l’entreprise affirme expurger très régulièrement sa base des profils les plus douteux, cet exemple particulier démontre que son détecteur de dérives est loin d’être aussi sensible que ses utilisateurs seraient en droit de l’espérer. Surtout, face à la polémique, la société a annoncé de nouvelles mesures. Dans ce cas précis, son attention s’est portée sur ces profils suite à une série de messages postés sur Twitter par un compte à 38 500 abonnés baptisé «l’Extracteur».

Se présentant comme «un collectif informant sur les dangers de certaines pseudo-alternatives en matière de santé et d’alimentation»et alertant «sur les dérives sectaires», il rassemble aujourd’hui un noyau dur de cinq personnes, et une dizaine de contributeurs plus sporadiques. Les profils rencontrés dans ce noyau dur sont très hétérogènes, allant de Clément, un enseignant agrégé en biologie, Antoine (1), informaticien, ou Fiona (1) une docteure en biologie spécialisée en écologie.

mardi 30 août 2022

« Ceux qui partent à la retraite ne sont pas remplacés » : le manque de psychiatres en France affecte soignants et patients

Par Marie Fiachetti  Publié le 30 août 2022

Alors que la crise du Covid a créé un nouvel afflux de patients en psychiatrie, les effectifs dans les services hospitaliers ne suivent pas. Face à la stigmatisation des troubles psychiques, le métier attire peu, et ce sont souvent les patients qui trinquent.

En matière de médecine publique, la sonnette d’alarme est tirée depuis plusieurs années : l’hôpital manque de moyens et de bras. Et ce qui est vrai dans presque toutes les spécialités est d’autant plus criant en psychiatrie, au moment pourtant où l’urgence psychique s’enlise. Si les services se sont vidés pendant la période de confinement, la réouverture du pays a coïncidé avec une explosion des troubles psychologiques et apporté une nouvelle vague de patients à des unités déjà saturées auparavant. A la clé : des conséquences sur les conditions de travail des soignants et sur la santé de leurs patients.


Nouveaux produits de synthèse : un guide actualisé et une appli

Publié le 

La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) publie la dernière édition de son guide « Nouveaux produits de synthèse – Nouvelles substances psychoactives – Nouveaux usages », qui s’accompagnera désormais d’une application pour smartphone.

Tout comme l’édition 2016, cette nouvelle version 2022 vise à l’exhaustivité des substances recensées et s’accompagne désormais d’une application pour smartphone. Dans ce guide sont listées à la fois les nouvelles substances psychoactives (NSP/NPS en anglais) et les nouveaux produits de synthèse, c’est-à-dire « les substances psychoactives nouvellement arrivées sur le marché, naturelles ou synthétiques, classées ou non produits stupéfiants ou psychotropes dans les conventions internationales ». S’adressant principalement aux services des urgences, ce guide présente également un protocole accompagnant la prise en charge thérapeutique lors d’une suspicion d’intoxication à l’un de ces produits. Enfin, il recense la liste des centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance-addictovigilance (CEIP-A).

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«C'est monstrueux, on a sombré» Un urgentiste témoigne après la mort d’une octogénaire laissée dans un couloir d’hôpital du Grand-Est

par Nathalie Raulin   publié le 29 août 2022

Enfreignant la consigne de silence de sa hiérarchie, un praticien raconte à «Libération» un drame survenu dans son hôpital. D’après son récit, une octogénaire souffrant d’une atteinte rénale sévère est décédée, mercredi, après plus de sept heures d’attente.

Ses mots se bousculent entre colère et désarroi. Ludovic (1) est urgentiste hospitalier. Vingt-trois ans qu’il exerce ce métier, «le plus beau du monde», quoique depuis mercredi, il ne sait plus vraiment :«On n’a même plus les moyens de l’humanité. C’est monstrueux. On a sombré. Ce n’est plus possible.» Quand il a découvert jeudi dans Libération que le vice-président du Samu-Urgences de France, Louis Soulat, estimait tout comme peu avant lui le ministre de la Santé, François Braun, que les urgences hospitalières avaient cet été «limité la casse», Ludovic n’y a plus tenu. Enfreignant les consignes de silence de sa hiérarchie et de la tutelle administrative, il a décidé de lever le voile, sous couvert d’anonymat du lieu et des protagonistes, sur les conditions d’un décès survenu mercredi aux urgences d’un hôpital de proximité en région Grand-Est. Un drame inopiné, mais qui bouscule l’éthique de soignants, confrontés au quotidien à la dégradation de leurs conditions d’exercice et d’accueil des patients.

Travail de nuit : altérations importantes des horloges biologiques chez les personnels hospitaliers

Publié le 

Les équipes du service d’oncologie médicale de l’hôpital Paul Brousse AP-HP, de l’Inserm,  de l’Université Paris-Saclay, et de l’Universite de Warwick (Grande-Bretagne) coordonnées par le Pr Francis Lévi, ont étudié les effets du travail de nuit, à l’aide d’un capteur thoracique innovant. Les résultats de cette étude ont été publiées le 27 juin 2022 dans la revue eBioMedicine.

Le travail de nuit concerne 15 à 30% des travailleurs en Europe. Il est associé à une augmentation significative du risque de cancer chez les femmes pré-ménopausées (risque relatif de 1,36), selon une revue de la littérature scientifique internationale de référence1.

Deux rapports exhaustifs de l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer vont dans le même sens (20102 et 20203) ; un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES, 20164) montre aussi une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.

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Au Pérou, l’emblématique combat d’Ana Estrada pour l’euthanasie

Par   Publié le 30 août 2022

Cette femme de 43 ans, atteinte d’une maladie dégénérative, s’est battue plusieurs années pour obtenir le droit à « mourir dignement ». La Cour suprême vient de le lui accorder.

Ana Estrada chez elle, à Lima, en décembre 2019.

LETTRE DE CUZCO

Quelques heures avant que la Cour suprême du Pérou se prononce sur le cas d’Ana Estrada, Josefina Miro Quesada, l’une de ses avocates, se disait confiante. « La médiatisation d’Ana, son histoire, ont touché l’opinion publique, nous confiait-elle. Elle a permis de ne pas tomber dans un débat abstrait sur l’euthanasie – qui peut générer une peur chez les gens à cause de leurs convictions religieuses –, mais de montrer un combat singulier, qui a réussi à générer de l’empathie », estime l’avocate.

Me Miro Quesada avait raison. Le 14 juillet, la plus haute instance judiciaire du pays, confirmait par quatre votes contre deux la décision initiale d’une cour supérieure de justice, datant du 22 février 2021, donnant le droit à Ana Estrada de recourir à une mort assistée « le moment voulu ».

L’Angleterre souffre (elle aussi) d’une pénurie infirmière inédite

02/09/2022

Le NHS anglais vient d’annoncer que près de 10 % de ses postes de soignants étaient vacants. Toutes les catégories de personnel sont touchées, à commencer par les infirmières, qui représentent plus du tiers des emplois à pourvoir.


Les difficultés de recrutement à l’hôpital ne sont pas une spécialité française. La preuve, le National Health Service (NHS) anglais, qui gère l’ensemble du système public de santé outre-Manche, a annoncé le 1er septembre que le nombre de postes vacants s’élevait pour le deuxième trimestre 2022 à 132 139, soit 9,7 % du total des postes ouverts. Les postes infirmiers sont les premiers concernés : 46 828 sont vacants, soit 11,8 % des postes ouverts. Des chiffres qui inquiètent les responsables sanitaires au plus haut point.


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