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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 26 septembre 2020

ENTRETIEN De l’héritage à la séparation, les femmes parents pauvres de la famille

Alternatives Economiques | Solutions Solidaires

26/09/2020

© H. Armstrong Roberts / Getty Images
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Céline BessièreSociologue, professeure à l’université Paris-Dauphine PSL
 
Sibylle GollacSociologue, chargée de recherche au CNRS


Voilà plus de 15 ans que Céline Bessière et Sibylle Gollac sont, en tant que chercheuses, plongées dans des affaires de famille. Après des thèses qui abordaient, déjà, la question des transmissions patrimoniales (sur le terrain des exploitants viticoles de Cognac pour la première, des stratégies immobilières familiales pour la seconde), les deux sociologues ont partagé un long terrain d’enquête autour de la justice familiale, au cours duquel elles ont observé comment dans les tribunaux se « soldaient » les ruptures conjugales. Dans tous leurs terrains trois fils se croisent : la famille, le capital (revenus, patrimoine), et le genre.Un croisement qui leur permet d’adopter un point de vue souvent délaissé par les spécialistes de chacun de ses champs.

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vendredi 25 septembre 2020

Pouzauges. La Café des aidants reprend à partir du 6 octobre

 

Publié le 

Pouzauges. La Café des aidants reprend à partir du 6 octobre - La Roche sur  Yon.maville.com

Le Café des aidants et le groupe d’entraide reprennent au pôle associatif intercommunal. « Autour d’un café, on échange sur expérience d’accompagnant avec d’autres familles », explique Lydie Ravaud, chargée de mission action sociale au Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) du Pays de Pouzauges.



Le groupe d’entraide pour les malades est là pour « ceux qui ressentent le besoin de partager leur quotidien lié à leur maladie ou leur handicap ». Avec un maximum de dix personnes par groupe. Un thème est proposé pour lancer les échanges, puis la discussion est libre.


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LA NAISSANCE D'UN PERE

  Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Martin Legros publié le 

© Serge Picard pour Philosophie magazine

Emmanuel Macron l’a annoncé aujourd’hui, le congé de paternité sera allongé de quatorze à vingt-huit jours à compter du 1er juillet 2021 – une partie sera d’ailleurs obligatoire. Faisant suite aux travaux de la Commission Cyrulnik qui préconisait de le porter à deux mois, la mesure vise à permettre au père d’être plus présent auprès du nouveau-né à un moment qui apparaît essentiel dans la formation du lien d’attachement. L’occasion de réfléchir à la paternité avec Alexandre Lacroix, qui vient de faire paraître La Naissance d’un père (Allary Éditions, 460 p.). Romancier et essayiste, en plus d’être directeur de la rédaction de Philosophie magazine, Alexandre Lacroix est aussi le père de cinq enfants qui ont aujourd’hui entre 3 et 20 ans. Dans ce récit autobiographique, il raconte de manière très concrète comment, alors qu’il ne se destinait absolument pas à fonder une famille nombreuse, il s’est retrouvé embarqué dans cette aventure. Et développe, dans le fil de ce récit, une réflexion originale sur la manière dont ses enfants ont fait de lui un père. Faire l’expérience de l’amor fati, réapprendre à voir le monde du point de vue de l’enfant, admirer un être de manière inconditionnelle, se disperser dans d’autres corps que le sien au risque de la dissociation mentale, emboîter sa propre fragilité dans celle d’un autre, voilà quelques-unes des expériences métaphysiques qui font d’un homme d’aujourd’hui un père. Étonnés nous-mêmes, en rédaction, par cette fibre paternelle qui s’est emparée de lui au fil des années, nous lui avons proposé de s’expliquer dans un entretien sur ce qui lui était arrivé et sur sa redéfinition de la paternité. 

“La Naissance d’un père”, d’Alexandre Lacroix (Allary Éditions, 2020) © Allary Éditions.


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Conjoints violents : le bracelet antirapprochement, mode d’emploi

 

Par Virginie Ballet — 

Le bracelet est disponible dans cinq juridictions.

Le bracelet est disponible dans cinq juridictions. 

Photo Renaud Bouchez. Signatures

Neuf mois après l’adoption du projet de loi visant à protéger les personnes menacées, un millier d’outils de surveillance électroniques vont être déployés dès ce vendredi.

Gironde : les soignants de l'hôpital psychiatrique de Cadillac alertent sur le manque de personnel

 France 3 Nouvelle-Aquitaine — Wikipédia

À Cadillac, les soignants de l'UMD, unité des malades difficiles, se mobilisent ce jeudi 24 septembre. Ils dénoncent un manque de personnel qui génère de l'insécurité pour le personnel et une dégradation de la prise en charge des patients. 

Albi : l’hôpital Henriette-Tarroux accueillera la psychiatrie du futur

Publié le 

La structure de 85 lits de la Fondation Bon Sauveur d’Alby sera opérationnelle le 8 mars 2022. Fondations et murs progressent. Hier, les élus ont procédé à la pose de la première pierre.

Gilbert Hangard, directeur de la Fondation Bon Sauveur Alby, n’a pu cacher une certaine émotion. "C’est une nouvelle phase de l’hospitalisation en psychiatrie au Bon Sauveur qui s’ouvre au travers d’une nouvelle modalité architecturale et de prise en charge. On passe du XXe siècle pavillonnaire à des services en double étoile amenés à œuvrer plus étroitement ensemble. Cet hôpital qui devrait sortir de terre d’ici 18 mois, c’est le résultat de dix ans d’effort, d’économies."

À ses côtés, Michel Bruel, président de la Fondation insiste : "Ce bâtiment monobloc hébergera la psychiatrie de demain. C’est un site révolutionnaire qui a pour objectif d’améliorer les qualités de vie conjointes des patients et du personnel et donc des soins."

Quatre unités vont être regroupées dont une dédiée à l’accueil une fois que les urgences psychiatriques auront rejoint l’hôpital.

"Cela va permettre de mutualiser les soins. Chaque service correspondra à un lieu géographique. Les patients suivis à l’extérieur, en ambulatoire en consultation ou à leur domicile, auront les mêmes soignants s’ils sont hospitalisés. Il n’y aura donc pas de rupture dans les soins avec un suivi amélioré" insiste Michel Bruel.

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Le CH d'Arles rouvre son unité d'hospitalisation à temps complet en psychiatrie

 

Caroline Cordier   Publié le 25/09/20


La rénovation et l'agrandissement de l'unité d'hospitalisation à temps plein de psychiatrie du CH d'Arles est désormais achevée. Les équipes et patients ont intégré le 11 septembre cette structure de 24 lits.

Au terme d’une année de travaux réalisés dans un contexte pandémique "bien singulier", le CH d’Arles (Bouches-du-Rhône) annonce via un communiqué le 22 septembre que la rénovation et l'agrandissement de l'unité d'hospitalisation à temps complet en psychiatrie est désormais achevée. Baptisée Jean-Gérardin, du nom d'un ancien psychiatre de l'établissement, cette unité rouverte le 11 septembre accueille environ 400 séjours annuels. Avec une maîtrise d'œuvre confiée à l'architecte arlésien Max Romanet, les travaux poursuivaient un double objectif. Il s'agissait d'une part de rénover les chambres, les espaces communs et les bureaux, rappelle la direction. Mais aussi d'étendre le bâtiment dans le but de créer une unité sécurisée distincte de l’unité de soins libres afin "d'améliorer le respect des droits individuels et la prise en charge thérapeutique" des patients (lire notre article).
La nouvelle unité d'hospitalisation sécurisée de psychiatrie a ouvert le 11 septembre au CH d'Arles (Bouches-du-Rhône).
La nouvelle unité d'hospitalisation sécurisée de psychiatrie a ouvert le 11 septembre au CH d'Arles (Bouches-du-Rhône).

Les directeurs d'hôpital défendent la dimension "santé publique" de leur métier

 

Thomas Quéguiner    Publié le 24/09/20 


Face au Covid-19, les directeurs d'hôpital n'ont eu de cesse depuis mars de mettre en avant le sérieux de leur gouvernance. Aux journées de l'ADH, ils ont appuyé ce constat, défendant un métier de santé publique qui "enrichit le collectif hospitalier" en tant qu'acteur à part entière d'une véritable "chaîne d'union de soins".

Pour le président de l'ADH, Vincent Prévoteau, le Covid-19 a confirmé que "l'échelon territorial est bien un échelon d'action pour l'hôpital". D'où la nécessité de "déléguer plus" aux GHT et aux délégations départementales des ARS. (Ph. Rossignol/ADH)
Pour le président de l'ADH, Vincent Prévoteau, le Covid-19 a confirmé que "l'échelon territorial est bien un échelon d'action pour l'hôpital". D'où la nécessité de "déléguer plus" aux GHT et aux délégations départementales des ARS. (Ph. Rossignol/ADH)
En laissant entendre au printemps 2019 pour son premier discours en tant que président de l'Association des directeurs d'hôpital (ADH) que les directeurs se disent "tous soignants" comme tous les hospitaliers, Vincent Prévoteau ne s'est pas attiré que des sympathies (lire notre article). Si bien qu'un an et demi plus tard, ce 24 septembre, en entame des 28es journées nationales de l'ADH organisées deux jours durant en virtuel et présentiel depuis le Parc floral à Paris, celui qui dirige par ailleurs au quotidien le CH de Rodez (Aveyron) a tenu à préciser ses propos.

Faut-il utiliser le mot «race» ?

  Par Sonya Faure — 

Lors du rassemblement organisé par le collectif «Vérité et justice pour Adama», 
le 13 juin, à Paris. 

Lors du rassemblement organisé par le collectif «Vérité et justice pour Adama», le 13 juin, à Paris.  Photo Cyril Zannettacci. Vu

Peu de termes charrient un passé aussi lourd et meurtrier. Faut-il malgré tout l’utiliser dans un sens critique, pour mieux combattre les assignations raciales ? C’est ce que font depuis une quinzaine d’années des chercheurs et des militants antiracistes, au risque de figer les identités, selon leurs détracteurs.

jeudi 24 septembre 2020

COVID-19 en Seine-Saint-Denis : facteurs socioéconomiques ayant un impact sur la mortalité

 Univadis


Nathalie Barrès    23 sept. 2020

À retenir

Aujourd’hui il est admis que l’âge avancé,  le sexe masculin, les comorbidités, l’origine ethnique, le surpoids/l’obésité constituent des facteurs de risque de mortalité suite à une infection à SARS-CoV-2. Une étude française a explorée non pas les facteurs humains, mais les facteurs structurels de la contamination, de la propagation et de la mortalité par COVID-19 en Île-de-France. Fait étonnant, la Seine-Saint-Denis où la surmortalité par COVID-19 a été très forte, la proportion de population âgée de plus de 75 ans est inférieure à celle des autres départements de la région. Plusieurs variables socio-économiques distinguent la Seine-Saint-Denis des autres départements de la région Île-de-France, notamment une population plus pauvre économiquement, des logements plus insalubres et des logements plus souvent surpeuplés qu’ailleurs. Nombre de ces variables caractérisent également dans une moindre ampleur le département du Val-d’Oise. Ces données sont intéressantes pour mettre en œuvre des mesures adaptées aux différents profils populationnels des départements d’Île-de-France. 

Opération séduction à l’AP-HP : les hôpitaux parisiens continuent de recruter

 Bilan année France 3 Paris Île-de-France | FranceTV Pro – Pressrooms du  groupe France Télévisions

Publié le 23/09/2020

Infirmiers, aide-soignants… L’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) recherche 500 soignants pour combler la pénurie de personnels et pour faire face à la pandémie de Covid-19.

500 postes doivent encore être pourvus du côté de l'AP-HP (illustration).
500 postes doivent encore être pourvus du côté de l'AP-HP (illustration). • © MC / France 3 PIDF

L’opération séduction continue pour les hôpitaux parisiens. Sur 18 500 postes de soignants budgétés à l’AP-HP, un millier cherchaient encore preneur avant le confinement. Cette pénurie a depuis été résorbée de moitié : 500 postes doivent encore être pourvus.

"Les recrutements continuent, explique Pierre-Emmanuel Lecerf, directeur général adjoint de l’AP-HP, qui met en avant une "meilleure situation numériquement qu’en mars". Depuis le mois d’août, nous avons plus de 1 370 candidatures d’infirmiers qui ont été actées, engrangées, et ça continue." Pierre-Emmanuel Lecerf souligne toutefois des "difficultés sur des postes en gériatrie, sur des postes la nuit" : "Nous cherchons à être le plus attractif possible dans les services où il manque encore du personnel".

"Ce que nous mettons en avant, ce sont les avantages de travailler à l’AP-HP, dans un hôpital public, dans un centre universitaire, de recherche où les carrières sont variées, détaille le directeur général adjoint de l’AP-HP. Ce que nous voulons proposer, c’est dire à chaque personne que l’on recrute : on vous proposera une évolution dans votre carrière. Soit pour faire de l’enseignement, soit pour faire une spécialisation clinique, soit pour faire de la recherche. Et puis nous mettons en avant d’autres aspects sociaux, non seulement les rémunérations qui vont augmenter avec le Ségur de la santé, mais aussi des propositions de logements pour ceux qui par exemple montent des régions pour venir travailler chez nous."
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Le taux de recours à l'IVG à son plus haut niveau depuis trente ans

 

Par Marlène Thomas — 

A l'entrée du centre Flora-Tristan du CHU d'Angers.

A l'entrée du centre Flora-Tristan du CHU d'Angers. Universal Images Group via Getty Images

En 2019, 232 200 avortements ont été enregistrés en France. Pour la première fois, des données montrent une corrélation nette entre niveau de vie et recours à l'interruption volontaire de grossesse.

La transversalité : de Guattari à Lourau Quelle(s) continuité(s) et quelle(s) rupture(s) ?

 Université de Cergy-Pontoise

23.09.2020

Mercredi 23 septembre 2020 de 17h15 à 19h15, site universitaire de Gennevilliers et en direct sur YouTube, avec Dominique Samson et Virginie Dufournet Coestier

La notion de transversalité est proposée en 1965-1966 par Guattari dans le premier numéro de La revue de la psychothérapie institutionnelle puis dans son livre Psychanalyse et transversalité en 1972. Lourau lui consacre plusieurs développements dans L'analyse institutionnelle en 1970. Par la suite, cette notion continue à apparaître dans les travaux du courant "vincennois" de l'analyse institutionnelle, mais semble s'éloigner de plus en plus de l'acception posée par Guattari. Il s'agira de mettre en regard les différentes définitions et usages de cette notion avec sa genèse sociale, c'est-à-dire avec les pratiques professionnelles et militantes qui accompagnent son élaboration ; et ce, afin de prendre la mesure des continuités, des divergences et des tensions entre les différents courants d'analyse institutionnelle, notamment en termes de posture.

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« Il existe trop de cas limites pour qu’on prétende avoir une définition stricte de la mort »

 http://www.lemondedesreligions.fr/img/mdr_big.jpg

Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous passons de vie à trépas ? Y a-t-il un moment précis où l’on glisse irrémédiablement d’un état à l’autre ? Et qu’est-ce que mourir, au fond ? Professeur de neurosciences, Stéphane Charpier fait le point sur ce domaine insondable.

Propos recueillis par Fabien Trécourt Publié le 23 septembre 2020


La mort reste un phénomène incompris, insaisissable et irrémédiable.

Aussi étrange que cela puisse paraître, les frontières de la mort restent mal définies. Et pour cause : depuis la « résurrection » d’une pendue en 1650 et les électrisations de cadavres menées par Galvani, elles n’ont cessé d’être repoussées.

Professeur de neurosciences à Sorbonne Université, Stéphane Charpier vient de publier La Science de la résurrection, chez Flammarion, un essai à la fois personnel et rigoureux sur le passage de la vie à la mort, l’histoire de la médecine et les exploits des « docteurs Frankenstein » qui se sont efforcés de repousser l’irrémédiable. Une passionnante épopée aux confins de l’existence.