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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 8 juin 2020

« Black Panthers » d'Agnès Varda (1968)



Black Panthers » d'Agnès Varda : à voir gratuitement ! ~ Friction ...
En 1968, au moment où ouvriers et étudiants français bouleversent l’ordre en place en France, Agnès Varda se tourne vers une autre révolte, celle du Black Panther Party aux États-Unis, à Oakland. Dans un documentaire radical et déterminé, elle évoque la répression policière en adoptant le ton révolutionnaire des militants qu’elle filme.


Le Défenseur des droits dénonce des inégalités sociales et territoriales toujours plus criantes

PAR 
COLINE GARRÉ

-  
PUBLIÉ LE 08/06/2020

Crédit photo : DR

« Les inégalités deviennent encore plus criantes avec l’état d’urgence sanitaire », alerte le Défenseur des droits (DDD) ce 8 juin, dans une synthèse de son activité pendant la période liée à la crise du Covid-19. 
« Les inégalités sociales et territoriales, les reculs des services publics déjà à l'œuvre ont été exacerbés » avec l'épidémie de coronavirus, déclare Jacques Toubon, qui s'apprête à quitter l'autorité indépendante après six années à sa tête, marquées notamment par les attentats du 13 novembre 2015 suivis de l'état d'urgence mais aussi par la crise de l'accueil des migrants. 

Les Français moins nombreux à avoir des consommations à risque pendant le confinement d'après une enquête Odoxa

PAR 
CHARLÈNE CATALIFAUD - 

PUBLIÉ LE 08/06/2020


Crédit photo : PHANIE
Quel a été l'impact du confinement sur la prévention et les comportements à risque en santé ? Pour répondre à cette interrogation, Odoxa a réalisé une grande enquête avec un volet français et un volet européen*. Ce sondage montre que les Français étaient moins nombreux à boire, manger gras sucré et salé et à fumer durant le confinement.
Dans un premier temps, un échantillon de 1 005 Français a été interrogé en ligne les 12 et 13 mars 2020, avant le confinement. Trois quarts d'entre eux estimaient que leur connaissance des comportements à risque a augmenté ces dernières années, et plus de la moitié ont déclaré avoir amélioré leur comportement. Les Français sont par ailleurs 92 % à faire plutôt confiance ou tout à fait confiance à leur médecin généraliste pour les informer des produits à risque tels que le tabac et l'alcool.

Les sociétés face au racisme structurel

L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner

Depuis la mort de George Floyd, de nombreuses manifestations contre les inégalités raciales et les brutalités policières ont lieu dans les grandes villes des Etats-Unis. Samedi, des dizaines de milliers d'américains ont défilé à travers le pays.
Des personnes manifestent à Lyon, le 6 juin 2020, dans le cadre des manifestations mondiales "Black Lives Matter"
Des personnes manifestent à Lyon, le 6 juin 2020, dans le cadre des manifestations mondiales "Black Lives Matter" Crédits : JEFF PACHOUD - AFP
Ce mouvement de protestation a pris une ampleur internationale et gagne aussi la France. Après le rassemblement de mardi dernier, 23 000 personnes sont de nouveau sorties dans la rue samedi, alors que les manifestations étaient interdites pour raisons sanitaires. 
Assiste-t-on à une renouveau du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis ? Peut-on parler de racisme institutionnalisé ? Et alors que plusieurs affaires de racisme au sein de la police française ont éclaté ces dernières semaines, quelle doit-être la réponse du gouvernement ? 
Notre invité est Patrick Weil, historien, directeur de recherche au CNRS à Paris I, professeur invité à l’université de droit de Yale aux Etats-Unis depuis 2008, auteur de « Lettres d'Amérique », un ouvrage à paraître en août aux éditions Passés Composés

"Ce sont comme des militaires qui reviennent d'Afghanistan" : comment les soignants tentent de surmonter le traumatisme de la crise du coronavirus

franceinfo:   Raphaël Godet   publié le 
Des soignants racontent à franceinfo leurs souffrances après avoir dû faire face à l\'épidémie de coronavirus. 
Des soignants racontent à franceinfo leurs souffrances après avoir dû faire face à l'épidémie de coronavirus.  (PIERRE-ALBERT JOSSERAND / FRANCEINFO)
Fabrice Viel a attendu que le petit groupe soit installé pour rappeler une règle d'or des groupes de parole qu'il anime. "Tout ce qui va se dire ici reste entre nous, insiste le psychologue. Aucun de vos propos ne finira dans un dossier ou dans un logiciel." Ce vendredi 29 mai, ce sont les brancardiers de l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis) que le psy s'apprête à écouter pendant une bonne heure. Ils sont sept, même tenue blanche sur le dos, à prendre place autour de la table. Pour pouvoir exprimer leur ressenti sur la crise du coronavirus qu'ils viennent de traverser, certains ont écourté leur pause déjeuner, d'autres se sont débrouillés pour s'absenter du service quelques instants.
Car cette épidémie, hors norme, a laissé des traces chez le personnel soignant. "Certains sont épuisés, ça se voit et ça s'entendobserve Fabrice Viel. C'est une expérience à laquelle ils n'étaient pas préparés." Ce jour-là, dans la bouche des brancardiers, ce n'est pas le fait de côtoyer la mort qui a marqué mais "la massivité". Quelque chose qui "n'arrêtait pas", des corps qu'il était "impossible" de déplacer "de manière discrète" comme cela se fait normalement. On évoque ce "planning qui change la veille pour le lendemain", cette chambre mortuaire "trop petite" et ces "espaces réfrigérés" qu'il a fallu réquisitionner. On rit aussi, parfois – les nerfs qui lâchent.
Le référent psy plan blanc GHU Paris-Seine-Saint-Denis distribue la parole, rebondit, mais ne prend pas de notes. Jamais. "Le but est que chacun puisse parler de la période Covid, comment il l'a vécue. Très bien, très mal, tout peut être dit, il n'y a pas de barrière, détaille-t-il à franceinfo. S'il y a de la colère contre l'administration, OK. Si c'est contre le manque de matériel, OK. S'il y a des mots un peu limites, pas grave. On accueille tout ce qui vient, il n'y a pas de tri."
Les gens que j'ai en face de moi ont mangé Covid, bu Covid pendant des semaines. Ils étaient dans un tunnel, en mode robot, ils faisaient les choses presque de manière systématique.
Fabrice Viel, psychologue
à franceinfo


Les ouvrières et ouvriers de la logistique ne sont pas des robots

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8 juin 2020


Photo Hortense Soichet / Worklog. Itinéraire avec Weheb, région orléanaise, 2018.
Le travail photographique présenté dans cette exposition repose sur une enquête qui a associé photographes et sociologues pendant trois ans, dans le cadre d’une commande contractualisée avec le laboratoire d’urbanisme de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée.
L’enquête a commencé sur quatre sites français et allemands, par la réalisation d’un observatoire photographique et d’une première campagne d’entretiens auprès des acteurs de la production urbaine des zones d’activités logistiques. Cette démarche s’est inspirée des observatoires photographiques mis en place à la fin des années 1990 dans plusieurs communes françaises par le Ministère de l’Environnement.

Les visites commentées autour de l’exposition On n’est pas des robots : Ouvrières et ouvriers de la logistique ont lieu tous les mercredis à 11h à partir du 17 juin jusqu’au 29 juillet inclus, les samedis 27 juin et 18 juillet à 11h. Réservation obligatoire. Au vu de la situation sanitaire actuelle, les visites seront limitées à 3 personnes et le port du masque obligatoire dans les salles d’exposition. Durée de la visite : 1h. Entrée gratuite.

« La belle indifférence »: les effets neuro-psychiatriques du Covid



Les électrochocs, ce n'est plus «Vol au-dessus d'un nid de coucou»

Fichier:Slate logo.png — Wikipédia

L'éléctroconvulsivothérapie est le traitement le plus performant contre certaines pathologies, bien qu'elle pâtisse toujours d'une image très négative.

Les études ont montré que l'ECT était efficace à 80-90% dans les épisodes dépressifs majeurs. | Israel palacio via Unsplash
Les études ont montré que l'ECT était efficace à 80-90% dans les épisodes dépressifs majeurs. | Israel palacio via Unsplash

C'est l'un des dommages collatéraux de la pandémie: en obligeant les hôpitaux à mobiliser tous leurs moyens, la crise du Covid-19 a désorganisé certains soins. Parmi eux, les services d'électroconvulsivothérapie (ECT) ou sismothérapie, ce qu'on appelait autrefois les électrochocs. En Flandres, 70% des unités ont interrompu ces soins pratiqués sous anesthésie générale, anesthésistes et produits anesthésiants ayant été réquisitionnés ailleurs.


Pourtant, l'ECT sauve des vies et peut être une urgence vitale. En témoigne le cas de ce patient dépressif chronique habituellement soigné par les ECT: faute d'avoir pu avoir accès à ces soins, il s'est suicidé. Un mort de plus, à comptabiliser parmi les victimes collatérales de la pandémie.


ALCOOL : 29 gènes expliquent une consommation problématique

Santé log – Applications sur Google Play
Publié le 7 juin 2020

Des problèmes avec l'alcool ? Si les facteurs génétiques ne sont pas seuls en cause, 29 variantes peuvent néanmoins contribuer à expliquer pourquoi, révèle cette équipe de Yale à l’issue de sa très large étude génomique : c’est en effet une analyse du génome de plus de 435.000 personnes qui vient de permettre d’identifier ces « prédispositions génétiques » à une consommation d’alcool problématique. Ces nouvelles données, présentées dans la revue Nature Neuroscience qui triplent le nombre de loci de risque connus pourront peut-être donner lieu à un futur test de prédiction du risque.

Dominique Costagliola : « Durant la crise du Covid-19, certains chercheurs choisissent de malmener la science »

L’épidémiologiste critique la gestion des essais cliniques et le mode de diffusion de certains résultats scientifiques depuis l’apparition de la pandémie due au SARS-CoV-2.
Propos recueillis par  Publié le 6 juin 2020

Dominique Costagliola, en 2018, à l’Académie des sciences.
Dominique Costagliola, en 2018, à l’Académie des sciences. JULIETTE AGNEL / ACADEMIE DES SCIENCES
Epidémiologiste et biostatisticienne, Dominique Costagliola est directrice adjointe de l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Sorbonne Université, Inserm). Spécialiste du VIH, elle est impliquée depuis janvier dans le suivi de la pandémie de Covid-19, notamment en tant que membre du comité scientifique de REACTing, le consortium de l’Inserm qui coordonne la recherche française pendant les épidémies.

Beaucoup d’essais cliniques ont été lancés pour tester des médicaments anti-Covid-19, souvent avec de faibles effectifs, parfois redondants, comme pour l’hydroxychloroquine, dans une vingtaine d’études rien qu’en France… Pourquoi cette dispersion ?

Cela a été le cas en Chine, et en France aussi, faute d’une autorité unique capable d’amener à des coopérations. Dans notre pays, n’importe quel hôpital peut être promoteur d’études, c’est totalement décentralisé. De plus, dans cette période d’urgence, il y a eu pléthore de financements.
L’Agence nationale de la recherche (ANR), qui, habituellement, ne finance pas d’études cliniques, a lancé un appel d’offres spécifique Covid pour lequel des études cliniques étaient éligibles, avec des montants qui ne couvrent pas totalement les frais d’un essai, mais sont suffisants pour l’amorcer. Des appels à projets « Flash Covid » ont aussi été créés pour des programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC), au niveau national et régional. En tant que membre du jury de certains de ces PHRC, j’ai par exemple constaté que deux projets concurrents, dans la même région, avaient été retenus dans le cadre du PHRC régional. Il aurait été plus raisonnable que les deux équipes travaillent ensemble.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est, elle, chargée d’autoriser les essais cliniques, en vérifiant les prérequis scientifiques et les conditions de surveillance de ceux-ci, mais elle n’a pas le pouvoir de refuser des études parce qu’elles sont redondantes, ou celui de demander aux investigateurs de collaborer. Le problème se pose aussi pour les comités de protection des personnes (CPP), qui donnent leur avis sur les conditions, notamment éthiques, des projets cliniques. Choisis par tirage au sort, les CPP ont connaissance des projets qui leur sont soumis, mais n’ont pas forcément une vision globale à un moment donné. Pour cela, ils peuvent consulter la base européenne où sont enregistrés tous les essais cliniques, mais ils seraient à la limite de leur compétence s’ils refusaient d’autoriser un projet sous prétexte que c’est le douzième testant la même molécule…
Au sein de REACTing, nous avons essayé de jouer un rôle de coordination auprès d’équipes venant nous présenter leurs projets. Au total, nous en avons examiné plus de 80, mais nous n’avons pas de pouvoir décisionnaire car ce n’est pas nous qui accordons les financements. Et tous les projets ne nous sont pas soumis.

Johns Hopkins University, vigie mondiale de l’épidémie due au coronavirus

Par    Publié le 6 juin 2020






PABLO DELCAN POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
L’abréviation « JHU » a fait irruption dans tous les ­journaux (dont Le Monde) et les parents d’apprentis scientifiques se sont mis à lorgner Baltimore, ville côtière du Maryland, qui abrite cet établissement à l’orthographe inhabituelle : Johns – avec un « s » – Hopkins University.
Depuis le début de la pandémie due au SARS-CoV-2, cette institution tentaculaire – à la fois hôpital réputé, école de médecine reconnue, centre de recherche international et université pluridisciplinaire – est devenue la vigie incontournable de la maladie et de son avancée sur la planète.
Depuis, ses experts se succèdent sur toutes les chaînes de télévision américaines, y compris la très conservatrice Fox News, dont nombre d’animateurs affichent pourtant un rapport assez distancié avec la science.
Plusieurs des responsables de JHU ont aussi été auditionnés par les élus du Congrès américain, ­ désireux de mieux comprendre la propagation et l’étendue du Covid-19. D’autres enfin ont rejoint les équipes de gouverneurs ou de maires chargées de la politique de lutte contre la pandémie.

Marie Garrau : «Le virus a opéré une universalisation brutale du sentiment de vulnérabilité»

Par Anastasia Vécrin — 
Marie Garrau : «Le virus a opéré une universalisation brutale du sentiment de vulnérabilité»
Marie Garrau : «Le virus a opéré une universalisation brutale du sentiment de vulnérabilité» Photo Felipe Camacho

Longtemps masquée derrière des amortisseurs sociaux et sanitaires, la sensation de vulnérabilité n’était plus éprouvée que par les classes les plus précaires de la société. La crise du coronavirus a fait resurgir cette angoisse chez tout le monde, explique la philosophe, en même temps qu’elle a exposé et exacerbé les inégalités.

Un lien existerait entre les pensées négatives récurrentes et le risque de maladie d’Alzheimer

Institut national de la santé et de la recherche médicale — Wikipédia

COMMUNIQUÉ | 09 JUIN 2020 - 11H15 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)
Selon une étude récente menée par des chercheurs de l’université UCL à Londres et de l’Inserm, s’enfermer dans un schéma continu de pensées négatives pourrait augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Au cours de cette étude réalisée auprès de personnes âgées de plus de 55 ans et publiée dans la revue Alzheimer’s & Dementia, les chercheurs ont découvert que les pensées négatives récurrentes (PNR) sont associées à un déclin cognitif subséquent, ainsi qu’à une accumulation de protéines néfastes dans le cerveau qui jouent un rôle dans la maladie d’Alzheimer.

Les chercheurs expliquent que les PNR devraient faire l’objet d’évaluations supplémentaires pour déterminer s’il s’agit d’un facteur de risque de démence, tandis que les outils psychologiques (la pleine conscience ou la méditation) devraient être étudiés pour voir s’ils contribueraient éventuellement à réduire le risque de démence.

dimanche 7 juin 2020

Médecin est le job de rêve des enfants français, selon un sondage

| 06.06.2020




enfant médecin
SPL/PHANIE

« Quand je serai grand(e), je serai docteur(e) ! ». Cette phrase, beaucoup de jeunes français l'ont prononcée pendant l'enfance. Un sondage réalisé auprès de 2 000 Français par le site spécialisé dans l’aide à la recherche d’emploi Zety, révèle que le métier de médecin est même le job de rêve numéro 1 des Français. L'envie de devenir médecin arrive devant celle de professeur, de vétérinaire ou encore de musicien ou star de cinéma. En tout, six Français sur dix souhaitaient être médecin lorsqu'ils étaient petits.