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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 9 décembre 2019

The World’s Big Sleep Out : une nuit dans la peau d’un sans-abri

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Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à dormir dans les rues de New York, Londres, Brisbane ou Delhi. L’opération, baptisée The World’s Big Sleep Out, avait pour objectif d’alerter l’opinion et les politiques sur la situation intenable des sans-abri. 

dimanche 8 décembre 2019

Elisabeth Roudinesco - Séminaire d’histoire de la psychanalyse, ENS, année 2020 Psychanalyse, anthropologie, colonialisme


 7, 14, 28 Janvier (29 rue d’Ulm, bâtiment Jaurès, salle U 207), 4 février, 3, 17, 24 mars, 21, 28, avril,  5, 12 mai (45 rue d’Ulm, salle Weil)

        Pour le séminaire de l’année 2020,  j’aborderai les relations entre la psychanalyse et l’anthropologie en commençant par l’étude de Totem et Tabou, ouvrage publié par Freud en 1911-1912. Celui-ci donna naissance à l’ethnopsychanalyse, dont les deux grands représentants furent Geza Roheim et Georges Devereux. J’étudierai  les débats passionnés qui eurent lieu entre les tenants du culturalisme et les partisans de l’universalisme, notamment à propos du complexe d’Œdipe, sans oublier la question cruciale de l’expérience de terrain que Freud ignorait dans son approche darwinienne des sociétés premières ou autochtones.  C’est dans ce cadre que j’examinerai les critiques formulées à l’encontre de Freud par Alfred Kroeber, spécialiste des populations indiennes nord-américaines (Californie), puis celles de Claude Lévi-Strauss.
 J’aborderai ensuite le débat sur le colonialisme français entre Frantz Fanon, Aimé Césaire et Octave Mannoni, pour passer ensuite aux études dites « postcoloniales » puis « décoloniales » inaugurées essentiellement par des universitaires américains et anglais, souvent  originaires du continent indien. Se voulant les héritiers d’Edward Saïd, de Jacques Derrida, de Gilles Deleuze, de Jacques Lacan ou de Michel Foucault – et donc de la pensée française des années 1970 - ils considèrent que les états démocratiques modernes perpétuent le colonialisme du fait même qu’il se réclament de l’émancipation des peuples en refusant la notion de race. Ces études revendiquent désormais l’appartenance à une « race » comme  seule forme possible de lutte contre l’oppression des dominants (forcément blancs) sur les dominés ou les « subalternes » (forcément noirs ou colorés). D’où la revendication d’une « identité racisée » qui s’inspire largement des thèses postfreudiennes sur les pathologies narcissiques.  

Perspectives parallèles

Art Critique

Par  Publié le 

Perspectives parallèles

Dans le cadre de l’événement Formes géométriques en fiction : damiers, grilles et cubes qui rassemble deux expositions et un colloque international interrogeant la place de la géométrie dans les œuvres, le LAM (Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut) propose jusqu’au 5 janvier une exposition intitulée Perspectives parallèles.

Titus Matiyane, Thembisa, Donation de L’Aracine en 1999, © droits réservés, © Bernard Philip


Curatée par la conservatrice en charge de l’art moderne du musée et par les organisatrices du colloque consacré à l’usage des formes géométriques au cinéma, cette exposition s’attache à observer l’évolution de la construction mathématique des images dans les arts plastiques dans leur rapport au récit. Le choix des œuvres effectué ici contredit une certaine vision de l’histoire qui voudrait qu’avec la disparition de la perspective dans les tentatives cubistes se soit également effondrée la dimension narrative de la peinture. Le parti pris est au contraire de montrer que, si l’abandon progressif de la construction perspectiviste remet effectivement en cause la place du spectateur pensé comme public d’un spectacle, il n’évacue pas nécessairement tous les liens existants entre l’espace pictural et la fiction. Les commissaires ont choisi un ensemble d’œuvres qui montrent que l’intérêt des artistes pour le développement des sciences remettant en cause la conception traditionnelle de l’espace autour des années 1910 ne les conduit pas à renoncer à recourir au support d’une histoire. Ainsi, les premiers cubistes, s’ils juxtaposent sur un même plan différentes facettes de l’objet représenté, non seulement ne l’abandonnent pas mais vont bien souvent en rechercher l’origine dans des mythes ancestraux. Par ailleurs, en rejetant l’illusionnisme pictural pour mettre au jour la structure géométrique sous-jacente aux objets, ils font apparaître une structure en grille que les peintres abstraits reprennent et utilisent pour agencer des signes plastiques qui font sens. De plus, le système qui substitue la planéité à la succession des plans et un éclairage qui semble venir de l’extérieur au jeu d’ombre et de lumière à l’intérieur de l’œuvre est en soi un propos. Remettre en question la figuration comme capacité à nommer et désigner les objets c’est également remettre en cause le procédé narratif comme manière de qualifier, de juger et de classer. Au sujet principal, ainsi défini parce que placé au centre au premier plan et en pleine lumière, la grille utilisée par les peintres abstraits subroge un ensemble de sujets égaux dont les relations d’interdépendance tissent un autre type de récit.

Dernière bataille pour l’hôpital public

Interview du Pr André Grimaldi, Collectif inter-hôpital de l'AP-HP

Chapitres

Hommage. Le 6 décembre 1961, Frantz Fanon décédait mais il demeure immortel



 06 Déc 2019 

Hommage. Le 6 décembre 1961, Frantz Fanon décédait mais il demeure immortel

Alger. Vendredi 6 décembre 2019. CCN. Un demi-siècle que Frantz Fanon théoricien et militant et de la révolution en pays colonisés par l’occident n’est plus. Sa pensée et ses ouvrages d’une grande actualité nourrissent encore l’action de tous ceux qui par le monde aspirent à bouleverser l’ordre établi par des systèmes qui veulent nous déshumaniser. Martiniquais de par sa naissance, mais c’est dans l’Algérie sous le joug colonial français que le psychiatre Fanon accomplira l’essentiel de ses combats. Parmi les nombreux livres consacrés à Fanon, signalons celui de l’écrivain martiniquais Raphael Confiant « L’insurrection de l’âme » (Caraibeditions, 2017) une approche « autobiographique » imaginaire d’une remarquable originalité…
La vie de Fanon
par Claudine Rajanavao et Jacques Postel ( extraits.
Lorsque Frantz Fanon naît, le 20 juillet 1925 à Fort-De-France, ses parents issus des esclaves ramenés d’Afrique durant les siècles précédents font partie de cette nouvelle classe de petits bourgeois de couleur pour qui la politique française d’assimilation semble avoir réussi. Son père est inspecteur des douanes et fait partie de la franc-maçonnerie. Sa mère – elle est à demi alsacienne d’origine, d’où ce prénom alsacien de « Frantz » qu’elle donne à son fils – tient un petit commerce. Huit enfants sont nés dont six survivent et font des études secondaires. Frantz aura comme professeur Aimé Césaire, déjà engagé politiquement à l’extrême gauche et partisan de l’indépendance. Cependant son élève se sent à cette époque tout à fait français, et c’est sans réticence ni ambiguïté qu’il s’engage en 1943 dans les forces françaises libres sous la direction du général de Gaulle pour défendre la « patrie française ».

A lire - Infirmiers en psychiatrie et passeurs de savoirs à destination de la jeune génération

 

Deux infirmiers en psychiatrie, deux cliniciens, deux figures de la psychiatrie de secteur, publient chacun un ouvrage qui retrace leur parcours de soignants, d’hommes engagés pour une psychiatrie qu’ils ont toujours voulu exercer dignement, autant pour leurs patients que pour eux-mêmes. Témoins et acteurs d’une histoire de la psychiatrie moderne, passeurs de savoirs à destination de la jeune génération de soignants, leurs témoignages s’inscrit dans la genèse plus globale des soins infirmiers où la reconnaissance de l’expertise clinique passe aussi par l’écrit. Qu’ils en soient ici remerciés.

"J’aime les fous"

Livre - J'aime les fous
• J’aime les fous Dans la tête d’un infirmier psychiatrique, Dominique Friard, Plaidoyer pour les soins ambulatoires en santé mentale, Seli Arslan Editions, septembre 2019

Les soins ambulatoires en psychiatrie sont toujours plus amenés à se développer, mais cerne-t-on suffisamment les multiples possibilités d’accompagnement qui s’offrent aux professionnels de la santé mentale ?
Cet ouvrage en dessine les contours sous la forme d’un recueil de récits qui explorent ce qui se passe dans la tête d’un infirmier psychiatrique engagé. Chaque texte raconte avec style une histoire vécue par le soignant. En partageant ainsi ses émotions et réflexions, il interpelle le lecteur, conduit à se demander ce qu’il aurait lui-même fait dans la situation présentée. Si la théorie n’envahit pas le propos, elle sous-tend chacun des textes où la clinique est toujours au premier plan.

[...] 

Mon métier d’infirmier. Eloge de la psychiatrie de secteur

Livre - Mon métier d'infirmier - Eloge de la psychiatrie de secteur
Mon métier d’infirmier. Eloge de la psychiatrie de secteur, Yves Gigou avec Patrick Coupechoux, Editions d’une, octobre 2019
C’est d’un élan émancipateur par rapport à la psychiatrie asilaire que le secteur est né ; et c’est à coups de burin portés contre ses inventions les plus humanisantes et vivifiantes que le secteur s’effacera... Ou pas. Pour parler de son métier d’infirmier psychiatrique, Yves Gigou part de son expérience aux agités pour détailler la façon dont il a travaillé ensuite, avec d’autres, à la sectorisation.
Lucien Bonnafé - psychiatre désaliéniste français qui a élaboré et mis en place la politique de secteur - nous a appris ce qu’il appelait "l’art de l’écoute et de l’écho", c’est-à-dire, au fond, ce qu’est la psychiatrie, c’est-à-dire cette capacité à écouter l’autre, à l’entendre et pour cela découvrir ce qui fait écho en nous dans ce que nous entendons en lui - exercice difficile.
Dans cette révolution, il insiste sur l’importance de rencontres variées, allant de la psychanalyse à la politique, des activités thérapeutiques créatives à l’animation des groupes, de la lecture au jeu théâtral.
Yves Gigou nous explique la psychiatrie de secteur, ce qui la caractérise, en quoi elle change le paradigme de l’enfermement asilaire. 

Histoire des échanges dans le domaine de la psychiatrie entre la France et les pays d’Amérique latine


Français
Les échanges dans le domaine de la psychiatrie entre la France et les pays d’Amérique latine ont débuté très tôt, dès la naissance de cette nouvelle discipline médicale à Paris au tout début du xixe siècle, et ils se sont constamment poursuivis depuis jusqu’au début du xxie. Ils ont été scandés par les multiples événements politiques, révolutions et guerres, mais aussi culturels qui ont marqué l’histoire de l’humanité au cours de cette période.

vendredi 6 décembre 2019

Médiation interculturelle pour les migrants : quand la recherche de sens fait face à la logique cartésienne

Univadis

Par Agnès Lara    4 déc. 2019

À retenir

La mise en place d’une médiation interculturelle à l’hôpital Necker apparaît bénéfique pour faciliter le dialogue et la compréhension mutuelle entre professionnels de santé et les familles de migrants.

Cela a permis d’apaiser la relation avec les professionnels de santé et de renforcer la capacité des familles à gérer les traitements des enfants malades.

Sur le plan quantitatif, cette médiation apparaît coût efficace car semble réduire le recours aux urgences et aux soins spécialisés. D’autres facteurs indépendants de la médiation ne peuvent cependant être exclus pour expliquer cette baisse des coûts.

Reloger des sans-abri pour de bon : la mission d'Infirmiers de rue



Marie-Laure Mathot   Publié le 04 décembre 2019

BELGIQUE

Tim et Margaux font leur maraude sur leur zone: Bruxelles-midi
Tim et Margaux font leur maraude sur leur zone: Bruxelles-midi - © RTBF

La prévention et la mise en logement. C’est une partie du travail de l’asbl Infirmiers de rue. Ses travailleurs aident des profils en qui plus personne ne met d’espoir… même plus eux-mêmes. Ces personnes cumulent souvent problèmes de santé, de santé mentale et d’hygiène. Nous avons suivi une équipe mardi matin à la gare du midi.

La Tour du midi a encore la tête dans le brouillard. A son pied, Tim, infirmier et Margaux, assistante sociale à l’asbl infirmiers de rue. "Nous avons plusieurs patients en suivi que nous allons voir toutes les semaines, explique l’assistante sociale. Exceptionnellement ici, nous avons deux rendez-vous dans cette maraude. Le premier avec Tadeusz et on ne doit pas être en retard car il est plutôt à cheval sur les horaires." Ce Polonais est à la rue depuis 20 ans.
A leur arrivée dans le hall de la gare, le septuagénaire les attend. "Ça fait longtemps que je ne vous ai plus vu, fait remarquer Tim. Comment ça va vous ?" "Ça a été la nuit au Samu ?", demande Margaux. Le Samusocial, c’est là qu’il passe ses nuits par ce froid hivernal. Mais le but de Tim et Margaux est de lui trouver une solution sur le long terme.
Ils vont prendre un café ensemble. Le temps de discuter pendant trois bons quarts d’heure. "Je trouve que les abris de nuit ferment leurs portes trop tôt, explique Tadeusz dans un français un peu approximatif. On doit y être pour 19h mais c’est le moment où j'ai de l’argent devant le magasin."


Le syndrome du bébé secoué surdiagnostiqué ? Une association remet en cause les recommandations de la HAS

PAR 
ELSA BELLANGER
-  
PUBLIÉ LE 04/12/2019

Crédit photo : Phanie
C’est une charge argumentée contre les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur le syndrome du bébé secoué qu’ont adressée, le 2 décembre, l’avocat Grégoire Etrillard, et l’association qu’il défend, Adikia, à la présidente de l’institution, Dominique Le Guludec.
Représentant des familles victimes d’un diagnostic erroné de maltraitance, essentiellement du syndrome du bébé secoué, les auteurs demandent, dans cette lettre de 25 pages, l’abrogation des recommandations relatives à ce syndrome, aussi nommé « traumatisme cranio-cérébral non accidentel ». Selon eux, ces recommandations, publiées en 2011 et actualisées en 2017, sont « entachées d’incompétence et d’erreur d’appréciation », mais constituent pourtant la « clé de voûte de toute la chaîne pénale dans les dossiers de “bébés secoués” ».

Printemps de la psychiatrie : une assemblée générale nationale réussie



Samedi 30 novembre, plus de 250 personnes ont participé à l’assemblée générale nationale du printemps de la psychiatrie au théâtre de Gennevilliers. 1
Équipes soignantes, associations de patientEs, de familles, collectifs de lutte se sont retrouvés pour faire un état des lieux de la psychiatrie publique aujourd’hui, et réfléchir aux revendications et luttes à construire collectivement. La matinée fut consacrée aux témoignages. Si la région parisienne était bien représentée, des soignantEs venus de Toulouse, Marseille, Le Havre, Dole, Reims, Angers, La Roche-sur-Foron (74) ou Lavaur (81) avaient fait le déplacement. Au niveau syndical, la fédération Sud Santé sociaux et l’Union syndicale de la Psychiatrie (syndicat de psychiatres) étaient présents. L’absence de la fédération CGT n’a pas empêché la participation de nombreux militantEs de syndicats de base.
La psychiatrie publique démantelée
Partout le même constat : une psychiatrie publique fortement attaquée par les politiques d’austérité, un accès aux soins de plus en plus difficile pour les patientEs, notamment les plus précaires. En effet, ces dernières années, la psychiatrie n’a pas été épargnée par la réduction drastique des politiques sociales, qui coûtent, c’est vrai, « un pognon de dingues ». Toutes les équipes témoignent d’un profond malaise, de la perte du sens de leur travail, de politiques managériales hospitalières ultraviolentes contre les soignantEs et les soignéEs. La psychiatrie de secteur, aujourd’hui, n’a plus grand chose à voir avec ce que voulait développer Lucien Bonnafé2 à l’origine, à savoir une inscription du soin psychique dans la vie de la cité. 

"Nos patients ont besoin de nous" : les aides à domicile s'organisent avant la grève du 5 décembre

franceinfo :  Laura Lavenne, édité par Pauline Pennanec'h

Une aide à domicile chez une personne âgée, le 24 juin 2019 à Montluçon (illustration).
Une aide à domicile chez une personne âgée, le 24 juin 2019 à Montluçon (illustration). (SALESSE FLORIAN / MAXPPP)

Comme la quasi-totalité de ses collègues, Anne, infirmière, vit en banlieue mais travaille dans le 16e arrondissement de Paris. Mercredi 4 décembre, veille de la grève, elle ne rentrera pas chez elle, mais ira dormir chez des amis, pour pouvoir se rendre chez ses patients.

Alors pour assurer sa journée de travail, faute de transports, Anne ira à pied s'il le faut : "On va mettre de bonnes baskets et on va y aller !", dit-elle dans un sourire. "Nos patients ont besoin de nous pour leur glycémie, leur insuline, pour même se lever, se laver, tout ça", explique-t-elle. Ses patients "ne peuvent pas le faire seuls, ils n’ont personne, donc on est là". "On s’organisera comme il faut", indique-t-elle.

"Elles sont prises en otage"

Une organisation à marche forcée pour Anne Lataste, directrice de l'association La vie à domicile : "Elles sont prises en otage", s'insurge-t-elle. Les aides à domicile n'ont, selon elle, "pas le choix de venir parce qu’elles ne peuvent pas perdre du salaire".

Suicide assisté: les évêques suisses définissent des orientations pastorales

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Au terme de leur assemblée plénière qui s’est achevée ce mercredi à Lugano, les évêques suisses ont adopté un document d’une trentaine de pages présentant des orientations pastorales pour accompagner les personnes qui envisagent le suicide assisté et se tournent vers la communauté ecclésiale ; le fruit de plus de trois ans de travail.

Entretien réalisé par Marie Duhamel – Cité du Vatican

En treize ans, la Suisse a connu une augmentation de 445 % du suicide assisté. Par peur de la mort, de la souffrance ou de celle de ses proches, mais aussi de la solitude, trois personnes par jour choisiraient actuellement de mettre fin à leur jour en prenant, par voie buccale ou en intraveineuse, du Natrium Pentobarbital. C’est trois fois plus que le nombre de morts par accident de la route. L’Église constate également une adhésion importante aux associations d’aide aux suicides assistés, et déplore une banalisation.