Au musée pop-up Sugar Republic de Melbourne, le 24 juillet. Photo William West. AFP
Aux Etats-Unis, les professionnels de la chirurgie esthétique constatent qu’un nombre croissant de patients cherchent à se rapprocher d'une version lissée et idéalisée d'eux-mêmes. Souvent problématiques, les filtres du réseau social ne sont pas seuls responsables pour autant.
«En une seconde, effacez vos rides, vos boutons et toutes vos petites imperfections.» Ça pourrait être le slogan d’une marque de cosmétiques du futur mais pour l’instant, c’est surtout la philosophie tacite de Snapchat. Depuis 2016, le réseau social d’échanges de photos et de vidéos éphémères permet en effet à ses utilisateurs d’appliquer des «filtres» sur leur visage, de sorte que celui-ci apparaisse à l’écran plus clair, plus mince ou plus souriant qu’au naturel.