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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 23 mars 2018

« Nous ne faisons pas perdre de chances à nos patients » : la riposte du patron des médecins homéopathes

Camille Roux
| 20.03.2018


Une centaine de professionnels de santé ont publié dimanche une tribune contre les médecines alternatives, visant en particulier les homéopathesCe texte virulent a récolté plus de 700 signatures dont celle environ 200 généralistes. Le président du Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF), le Dr Charles Bentz, s'étonne de la violence de ce réquisitoire et considère que « la médecine a besoin de tous les médecins ».

L'homéopathie est-elle une "fake médecine"? Ce que disent les études scientifiques

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Par Gregory Rozieres  20/03/2018

De nombreux chercheurs ont analysé les résultats pour en tirer une conclusion générale. Et celle-ci est toujours, toujours la même.


LUCAAR VIA GETTY IMAGES

Des médecins partent en guerre contre ce qu'ils appellent la "fake médecine", plus connue sous le nom de médecine alternative. Dans une tribunerelayée dimanche 18 mars par Le Figaro, 124 practiciens affirment que ces traitements, notamment l'homéopathie, ne sont "en rien scientifiques" et pas efficaces.
Evidemment, cette tribune a provoqué des polémiques sur les réseaux sociaux, entre défenseurs et pourfendeurs de ces techniques. Mais que dit vraiment la science de tout cela, et plus particulièrement de l'homéopathie, qui est devenu une véritable industrie à 3 milliards de dollars, rien qu'aux Etats-Unis?
Ce concept, à l'inverse d'autres "médecines alternatives", est assez récent. Il a été inventé par Samuel Hahnemann au début du XIXe siècle. Le médecin affirme alors qu'il est possible de guérir le mal par le mal, en quelque sorte. Pour Hahnemann, diluer une dose infinitésimale d'un poison peut permettre à l'organisme de guérir.
Depuis, le phénomène s'est énormément développé. En 2012, 56% des Français affirmaient utiliser des médicaments homéopathiques. Mais peut-on vraiment parler de médicaments ?

« L'hôpital rend malades ses personnels », déplorent les urgentistes de l'AMUF

| 20.03.2018

« Les soignants ne vont pas bien du tout. Ils ont l'impression qu'on leur a piqué leur idéal. L'hôpital rend malades ses personnels. » Une fois encore, l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) et son président le Dr Patrick Pelloux alertent sur la dégradation des conditions de travail à l'hôpital, 48 heures avant la manifestation nationale des agents de la fonction publique hospitalière, prévue ce jeudi. 
Trois fois plus de passages aux urgences en 20 ans
« La situation est terriblement inquiétante aux urgences, et plus largement, à l'hôpital », a assuré l'urgentiste parisien à l'occasion d'un point presse, ce mardi. Selon lui, la dégradation des conditions de travail est « beaucoup plus importante qu'avant » et s'inscrit dans un contexte économique « avec beaucoup moins de moyens ».

Ces jeunes brillants victimes du « syndrome de l’imposteur »

Impression de ne pas mériter sa réussite, peur d’être « démasqué »... Etudiants et jeunes diplômés sont nombreux à éprouver, parfois, le sentiment d’usurper leur place.

LE MONDE  | Par 


Un étudiant de Polytechnique et son bicorne en 2008.
Un étudiant de Polytechnique et son bicorne en 2008. FRANCOIS GUILLOT / AFP


« J’ai été sélectionné parmi de nombreux candidats : le jury s’est trompé. J’ai une bonne note : le prof a noté large. J’obtiens un stage dans un grand groupe convoité : la personne qui m’a fait passer l’entretien était pressée de régler l’affaire, etc. » A chacune des réussites de Carole (le prénom a été modifié), étudiante du master de gestion publique de l’université Paris-Dauphine et de l’ENA, revient en elle cette petite voix angoissante qui lui dit qu’elle ne les mérite pas, qu’elle n’est pas à sa place.

Le bébé fait preuve d’un esprit déjà logique

Une nouvelle étude montre que des capacités déductives primitives devancent l’acquisition du langage.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Nos bébés sont-ils des ­« détectives » précoces ? En un sens, oui ! C’est ce que suggère une étude publiée dans Science, le 16 mars. Avant même de déployer leurs compétences de langage parlé, nos bambins semblent capables d’une forme de déduction logique. Plus précisément, ils montrent un raisonnement de type « syllogisme disjonctif », qui permet de dire : « Dans le cas où seulement une des deux propositions A ou B est vraie, si A est fausse, alors B est vraie. »

«Je ne laisserai pas le travail me pourrir la vie»

Par Amandine Cailhol — 

Jean-Philippe 53 ans, infirmier à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)

«Ma décision est prise depuis un an : je veux partir. Qu’est-ce qui pourrait me retenir ?» Jean-Philippe (1), la cinquantaine, est infirmier aux urgences d’un établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) depuis plus de vingt ans. Une profession qu’il a choisie «pour le contact humain». Pendant ses premières années d’exercice, il y trouve son compte. «J’étais fier de travailler pour l’hôpital public, là où se fait la grande médecine. C’est ici qu’on avance techniquement, qu’on innove». Sans oublier la reconnaissance des patients. «On est fier quand quelqu’un arrive aux urgences dans de mauvais draps, puis repart en bien meilleur état, en nous adressant un grand merci», explique-t-il. Mais en quelques décennies, tout a changé. «Aujourd’hui, c’est tout l’inverse, vu notre charge de travail, on court partout, les patients nous accusent d’être lents, ils nous critiquent, pointent les dysfonctionnements.»

Aubervilliers : les urgences psychiatriques toujours sous tension

Romain Chiron|22 mars 2018





Aubervilliers, ce jeudi 22 mars. Le personnel du centre d’accueil de crise psychiatrique, devant la mairie, réclame le rétablissement des permanences le soir et le week-end. LP/R.C.



Les permanences de nuit et du week-end, interrompues en novembre, n’ont pas été rétablies. Le personnel est ulcéré.


Le personnel du centre d’accueil de crise (Cac) psychiatrique à Aubervilliers est à bout de nerfs. La quinzaine de salariés du service est venue exprimer son mécontentement ce jeudi matin devant la mairie contre la fin des permanences de nuit et du week-end. Depuis début novembre, plus aucun patient arrivant le soir n’est accepté. La direction de l’hôpital Ville-Evrard, établissement public spécialisé dans la santé mentale et qui couvre 33 communes de Seine-Saint-Denis, évoquait à l’époque « une réorganisation » due à la baisse du nombre de médecins internes.

Les pratiques inavouables des entreprises dénoncées par un ancien DRH

Didier Bille, ex-directeur des ressources humaines, dénonce les pratiques inavouables des entreprises pour « attirer, lobotomiser, casser, jeter » les salariés.

LE MONDE ECONOMIE  | Par
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Longtemps il a licencié « pour des raisons futiles », « convaincu que cela était nécessaire à la bonne santé de l’entreprise ». Didier Bille, ex-directeur des ressources humaines, dénonce dans un brûlot sans concessions les pratiques inavouables des entreprises pour gérer les salariés. « Un licenciement exemplaire », « Risquer la vie des autres, c’est bankable », « Licenciez-les tous, Pôle emploi reconnaîtra les siens », « Discriminez, discriminez, il en restera toujours quelque chose », les titres de chapitre donnent le ton de ce livre-témoignage, qui dit tout haut ce que chacun voit parfois entre les murs de l’entreprise.


Avant de décrire l’activité de directeur de ressources humaines, dans ce qu’elle peut avoir de plus noire : une machine à broyer les salariés, l’auteur prend le soin, en préface, d’avertir qu’il aime son métier. On comprend qu’il l’a aimé. La définition qu’il donne de la mission des ressources humaines est volontairement réduite à quatre mots : « attirer, lobotomiser, casser, jeter ». Dans son parcours professionnel, le côté « humain » des DRH a presque toujours relevé « d’initiatives personnelles et non d’une politique ou d’une volonté d’entreprise », précise-t-il.

Des députés se gardent de trancher la controverse sur l'extension des programmes de soin aux détenus

Des députés en commission des lois formulent huit propositions pour améliorer la prise en charge des détenus souffrant de troubles psychiatriques. Ils abordent, sans la trancher, la question de l'opportunité d'étendre en détention les programmes de soins prévus dans le cadre des soins sans consentement, qui fait débat parmi les psychiatres.
En vue notamment d'avancer sur la future loi d’orientation sur la justice, quatre groupes de travail sur les conditions de détention mis en place au sein de la commission des lois de l'Assemblée nationale, ont présenté le 21 mars leurs conclusions (consulter la vidéo). L'un de ces groupes, confié au député Stéphane Mazars (La République en marche, Aveyron), vice-président de la commission, s'est consacré à la prise en charge des détenus présentant des troubles psychiatriques, problématique récurrente tant les insuffisances de cette prise en charge sont régulièrement rappelées. Notamment par le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, d'ailleurs récemment auditionnée par la commission (lire notre article)

Plus de 10 000 morts par an liées à un mauvais usage des médicaments

Au moins la moitié de ces morts sont évitables, affirme un groupe de professionnels de la santé dans un communiqué diffusé jeudi.

Le Monde.fr avec AFP 

Plus de 10 000 personnes succombent chaque année en France à une mauvaise utilisation de médicaments.
Plus de 10 000 personnes succombent chaque année en France à une mauvaise utilisation de médicaments. AFP/MYCHELE DANIAU

Plus de 10 000 personnes succombent chaque année en France à une mauvaise utilisation de médicaments. Au moins la moitié de ces morts sont évitables, affirme un groupe de professionnels de la santé.

« Mauvais dosage, mauvaise prise, non-respect du traitement prescrit, interaction entre plusieurs médicaments... les causes d’un accident lié à un médicament sont diverses et les conséquences, loin d’être anodines », écrit le « Collectif Bon Usage du médicament » dans un communiqué diffusé jeudi 22 mars.

La formation des internes en psychiatrie

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Pour la Psychanalyse
21 MARS 2018 — Nous tenons à vous faire part de cette information qui rentre dans le cadre de la question de la présence, ou non, d'une ouverture à la psychanalyse dans la formation des internes, et qui n'est pas pour nous réjouir.


Pour le prochain semestre, la policlinique, lieu d'hospitalisation de l'ASM 13, où travaille le Dr Gougoulis (Stop DSM), n'est plus proposé au choix des postes des internes pour Mai 2018. 



Le problème concerne l'engagement de l'APLP, car sous couvert d'arguments tels que "les internes se sont plaints de ne pas être assez encadrés dans ce stage", on ferme ce lieu de stage qui fait partie des quelques lieux devenus rares où pratiquent encore des psychiatres psychanalystes.


Danser contre la maladie de Parkinson

Ils sont une quinzaine à venir tous les mardis, durant deux heures, pour danser dans une salle de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Une séance prescrite par leur neurologue.

LE MONDE | Par 

Dix mille pas et plus. « C’est mon oxygène » : c’est ainsi que Gérard qualifie le cours de danse de ce mardi 6 mars. Il ne raterait une séance pour rien au monde. Et pour cause : « On arrive à effacer ses handicaps. » Depuis octobre 2017, ils sont une quinzaine à venir tous les mardis, durant deux heures, dans une salle de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour… danser. Ce jour-là, 14 hommes et femmes, à parité, atteints de la maladie de Parkinson. Cette ­maladie du cerveau touche environ 200 000 personnes en France. Ses effets varient beaucoup d’un ­malade à l’autre : raideur, lenteur des mouvements, tremblements, problèmes d’équilibre… et souvent une grande fatigue. Si elle ne se guérit pas, des médicaments peuvent atténuer les symptômes, et une chose est sûre : bouger est nécessaire.

LE CHU DE BESANÇON RECHERCHE 20 JOUEURS DE POKER EN LIGNE

pleinair.net

"Sommes-nous prédisposés à la dépendance aux jeux d'argent en ligne ?" Le CHU recrute 20 joueurs pour tenter de trouver une réponse à cette question.

Santé : Le CHU de Besançon recherche 20 joueurs de poker en ligne
Image d'illustration

A Besançon, le service psychiatrie se questionne sur les dépendances, et notamment l’addictologie sans substance.
Dans le cadre de l’étude Blunder qui porte sur les jeux d’argent en ligne, les services psychiatrie et l’équipe d’addictologie recrutent des joueurs de poker en ligne. L’idée est de mesurer par électroencéphalographie haute-résolution l’activité cérébrale pendant deux jeux informatiques.
Les résultats de l’étude permettront d’identifier les biomarqueurs de dépendance aux jeux d’argent en ligne, et ainsi visualiser quels joueurs sont plus susceptibles de devenir dépendant ou non.
Un système de prévention sera donc mis en place à la suite de cette étude.

Face à l’intelligence artificielle, comment sauver l’intelligence naturelle ?

 


« Jamais une IA n’égalera l’intelligence humaine ! » sommes-nous prompts à nous écrier. À la lumière des récents et saisissants progrès technologiques, en sommes-nous encore si sûrs ? 



Hôpital : des patients en demande d'hospitalité, selon le centre d'éthique clinique de l'AP-HP

Coline Garré
| 22.03.2018



hop patients
Crédit Photo : S. Toubon

Au-delà des protocoles et procédures, les patients sont surtout sensibles à la courtoisie et à la considération que les soignants peuvent leur témoigner à l'hôpital, met en lumière une enquête du centre d'éthique clinique (CEC) de l'AP-HP.
L'étude, présentée le 20 mars dans le cadre de la première semaine éthique de l'AP-HP, a été réalisée entre le 3 novembre 2017 et le 12 février 2018 auprès de 216 patients (dont 140 femmes), dans 12 services d'hospitalisation (gynécologie, gérontologie, orthogénie, endocrinologie, diabétologie, rhumatologie, obstétrique, rééducation, urologie, ophtalmologie, médecine interne, hépatologie), deux services d'hôpital de jour (rééducation, cancérologie), et un service de consultation (médecine interne), dans les hôpitaux Broca-Cochin-Hôtel-Dieu.