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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 25 mai 2014

Les jardins thérapeutiques aident les patients à l'hôpital

Le 19 mai 2014 
Propos recueillis par Sophie Viguier-Vinson


Les jardins thérapeutiques se multiplient au sein en psychiatrie, gérontologie... Exemple dans un établissement psychiatrique pour adolescents dans les Hauts-de-Seine.
jardins thérapeutiques

Depuis quand existe le jardin au sein de la clinique ?

Il existe depuis une dizaine d'années déjà. Nous le destinons aux adolescents et jeunes adultes souffrant de troubles psychiques et suivis à la clinique en ambulatoire ou en temps plein dans le cadre de séjours prolongés. Ce jardin n'est pas très grand mais il permet tout de même d'organiser des ateliers réguliers tout au long de l'année. Nous avons récemment obtenu le soutien de la fondation Georges Truffaut pour le développer et permettre à plus de patients de s'y investir.

Comment fonctionnent ces ateliers ?


Très simplement. Le jardin est entretenu par les patients et le personnel soignant uniquement. Nous nous retrouvons une ou plusieurs fois par semaine pour désherber, semer, planter, observer, cueillir..., en fonction de la saison, mais aussi de l'intérêt que cela peut présenter pour le patient. Il s'agit d'une médiation thérapeutique, c'est à dire d'un travail donnant la possibilité de partager un plaisir en groupe et avec des soignants en décalage avec leur fonction attendue. Cela s'intègre dans un large protocole de soins, au même titre que les ateliers théâtres,d'écriture, de dessin, ou que le dispositif scolaire. Le jardinage profite à plus d'une dizaine de patients sans considérations d'âge et indifféremment de leur pathologie. Patients et soignants se retrouvent ensemble pour charrier de la terre, porter un sac de terreau, bêcher... Il n'y a pas ceux qui savent d'un côté et ceux qui apprennent de l'autre.

Tout le monde ne sait pas désobéir

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par 

Un courtier s'est déguisé en punk pour célébrer le carnaval à la bourse allemande à Francfort,

Les sympathisants de gauche, les femmes militantes et les bordéliques sont plus enclins à la désobéissance que les personnes affables, consciencieuses ou de droite. Telle est la conclusion d’une étude française publiée dans Journal of Personality.
Pour comprendre ce résultat, il faut remonter en 1961. A l’époque, un criminel de guerre nazi, Adolf Eichmann, est jugé à Jérusalem. Le procès est suivi par la philosophe Hannah Arendt qui, stupéfaite, découvre en Eichmann un bon père de famille, aimé des siens, plus que la moyenne même, et qui se serait contenté d’obéir aux ordres. Un paradoxe qui amènera la penseuse à parler de « banalité du mal » et poussera quelques mois plus tard un psychologue social américain, Stanley Milgram, à conduire une expérience (dite de Milgram) sur la soumission à l’autorité.
« VULNÉRABILITÉ SITUATIONNELLE À L’OBÉISSANCE »
Son principe est simple et tient en trois personnages : l’élève – un complice –, qui doit apprendre une liste de mots ; le professeur – le sujet étudié –, chargé de vérifier les réponses et d’infliger à l’élève des chocs électriques d’intensité croissante en cas d’erreur ; et enfin l’expérimentateur, un scientifique, représentant l’autorité. Dans ce contexte, plus de 60 % des sujets acceptent d’envoyer 450 volts – fictifs – à l’élève. Un tiers seulement environ refusent d’obéir.

Le langage de nos émotions

LE MONDE | Par 

Des travaux récents en psychologie mettent l'accent sur l'interdépendance entre les émotions et la raison. Comme le souligne le spécialiste américain des neurosciences Antonio Damasio (université de Californie du Sud), un cerveau sans émotions est paralysé, incapable de prendre la moindre décision.

La place des émotions dans la raison suscite un débat philosophique et psychologique depuis l'Antiquité. Une tendance dominante, incarnée par exemple par le sociologue allemand Norbert Elias dans son livre La Civilisation des moeurs (Pocket, 2003), considère que la civilisation consiste à remplacer progressivement l'honneur par la prudence, la vengeance par la justice, la partialité aux clans par l'impartialité, les émotions par la raison.
Des travaux plus récents en psychologie mettent plutôt l'accent sur l'interdépendance entre les émotions et la raison. Comme le souligne le spécialiste américain des neurosciences Antonio Damasio (université de Californie du Sud) dans son livreL'Erreur de Descartes (Odile Jacob, 1995), un cerveau sans émotions est paralysé, incapable de prendre la moindre décision. Les émotions sont également nécessaires à toute vie sociale, car sans lien affectif, il n'y a pas de confiance, et sans confiance, il n'y a pas d'échange.
Un article d'Albert Costa, Alice Foucart, Sayuri Hayakawa, Melina Aparici, Jose Apesteguia, Joy Heafner et Boaz Keysar intitulé « Your Morals Depend on Language », (« Votre morale dépend de la langue »), publié le 23 avril dans la revue en ligne PLoS One, montre, à l'aide d'une très simple comparaison, l'importance de notre raisonnement « émotif ».

L'Académie nationale de médecine défend le concept de fragilité face aux dépendances évitables



Partant du constat que "notre système de soins ne prend pas suffisamment ni assez précocement en compte le cercle vicieux de la fragilité des personnes âgées", l'Académie nationale de médecine vient d'émettre trois recommandations dans sonrapport consacré à la problématique de la fragilité. 


Elle propose donc :

  • d'inclure dans toutes les séances d'éducation à la santé destinées aux adultes d'âge moyen une information sur la possible prévention de la fragilité et des dépendances liées à l'âge,
  • de demander à l'Assurance maladie d'intégrer dans la consultation gratuite à mi-vie un protocole pré-établi incluant une évaluation multidimensionnelle pour réduire les "dépendances évitables",
  • de faciliter une recherche translationnelle pour mieux comprendre les mécanismes intimes de la sarcopénie et de la fragilité afin de retarder les états de dépendance et l'âge d'entrée en institution.

Les « techniques de drague » des hôpitaux pour séduire les médecins

 23/05/2014


Praticiens hospitaliers et responsables administratifs ont discuté des moyens d’attirer les médecins dans le secteur public, lors d’une table ronde aux Salons de la santé et de l’autonomie, à Paris.
Aujourd’hui, 24 % des postes de PH temps plein sont vacants (et 41 % des postes à temps partiel).
Ce constat a conduit la Fédération hospitalière de France (FHF) à publier début mai un rapport sur l’attractivité de l’hôpital public auprès des médecins, qui avance une panoplie de mesures portant sur la rémunération.

L'attractivité de l'hôpital public pour les médecins ne se résume pas à une histoire de sous


Plusieurs pistes pour redorer l'image de l'hôpital public auprès des médecins ont été esquissées aux Salons de la santé et de l'autonomie, jeudi 22 mai. Au-delà de la question de la rémunération...

Les Salons de la santé et de l'autonomie ont donné l'occasion, jeudi 22 mai à Paris, de réfléchir aux moyens de restaurer l'attractivité de l'hôpital public pour les médecins lors d'une conférence animée par la FHF. Cette dernière vient justement de livrer ses préconisations en la matière (lire ci-contre). On peut citer l'idée de la bourse aux postes, du compagnonnage de l'interne, de la rémunération variable...

Les patients doivent être au cœur du numérique en santé


L'Opecst s'est penché sur le numérique en santé. Les différentes auditions ont fait émerger la nécessité de placer les patients au cœur des démarches et des projets et de créer, en ce sens, un espace de confiance passant par la qualité et la sécurité.

L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a organisé une audition publique sur "le numérique au service de la santé", afin de mesurer les défis à la fois éthiques et de sécurité, qui s'imposent par les perspectives ouvertes par le développement du numérique. Si l'un des thèmes de cette audition a été consacré au droit des patients, l'ensemble des intervenants ont rappelé qu'ils doivent être au cœur des préoccupations, et notamment au centre des décisions.

PAERPA : la HAS publie des documents pour les professionnels de santé

26.05.2014


Alors que la ministre de la Santé a affirmé, la semaine dernière, que les patients inscrits aux programmes PAERPA devraient bénéficier de façon prioritaire du déploiement d’un dossier médicale personnel (DMP) de deuxième génération, la HAS vient de mettre en ligne, ce lundi, sur son site, plusieurs documents concernant les parcours des personnes âgées en risque de perte d’autonomie (PAERPA), notamment le plan personnalisé de santé (PPS) et le cahier des charges sur l’éducation thérapeutique.

samedi 24 mai 2014

L’incroyable machine à lire dans les pensées

Le Monde Blogs , par Pierre Barthélémy

Jon Olav
Il s'appelle Spintronics et c'est un bien curieux appareil d'imagerie cérébrale mis au point par des chercheurs de l'université McGill de Montréal. Dans le jargon de ces scientifiques, cette espèce de scanner d'un nouveau genre décode "les corrélations neurales de la pensée". Pour le dire plus clairement, cette machine lit dans les pensées.

Pour son premier test, dont rend compte une étude à paraître dans la revue Frontiers in Human Neuroscience, 58 cobayes ont été recrutés. Ces derniers devaient s'asseoir dans un fauteuil, se faire coller quelques électrodes sur le visage et placer leur crâne dans ce qui ressemblait à un casque séchant de salon de coiffure. Auparavant, ils avaient dû choisir mentalement et écrire sur une feuille de papier (pour vérification ultérieure) un nombre à deux chiffres, un autre à trois chiffres, une couleur et un nom de pays. Puis, l'expérience commençait réellement. Le scanner était lancé avec son bruit caractéristique et l'on demandait aux participants de se concentrer sur chacun de ses quatre choix secrets, un par un. Spintronics moulinait et sur l'écran de la console de contrôle apparaissaient des images de synthèse du cerveau en trois dimensions. Au terme de l'expérience, la machine livrait ce qu'elle avait "vu". Tout correspondait, nombres, couleurs, noms de pays... Les personnes testées devaient exprimer ce qu'elles avaient ressenti vis-à-vis de l'expérience et notamment évaluer sa crédibilité.
Spintonics™ Neuorimaging
Vous l'avez sans doute compris, il n'y avait pas plus d'appareil miraculeux lisant dans les pensées que de beurre en broche (il faut donc prendre le "incroyable" qui figure dans le titre de ce billet dans son sens premier : qui n'est pas croyable...). Tout ce protocole n'était en réalité qu'une astucieuse manipulation destinée à mesurer ce que les auteurs de l'étude nomment le "neuro-enchantement", c'est-à-dire la fascination pour les résultats merveilleux, presque magiques, des neurosciences, lesquelles bénéficient d'une belle cote de popularité tant chez les universitaires que dans les médias, prompts à se jeter sur tous les travaux annonçant un pas supplémentaire dans le décryptage des mystères de notre encéphale...


Le Défenseur des droits inquiet du sort des élèves handicapés

LE MONDE | Par 
Alors que les communes s'affairent à organiser pour la rentrée prochaine de nouvelles activités périscolaires, dans le cadre de la réforme des rythmes, le Défenseur des droits, autorité constitutionnelle indépendante, vient leur rappeler une de leurs obligations : celle de tenir compte des besoins spécifiques des élèves handicapés.
De fait, si la scolarisation de ces enfants a progressé depuis la loi de 2005 sur le handicap, leur participation aux activités autour de la classe est encore très incertaine. C'est en tout cas ce que mettent en lumière les résultats, à paraître, de l'appel à témoignages du Défenseur des droits sur les « temps de vie scolaire et périscolaire des enfants en situations de handicap ».

L'Académie de médecine au secours des antidépresseurs

Par Publié le 

Les "sages" viennent de publier un rapport qui justifie la prescription des antidépresseurs et réclame plus de recherches sur leurs effets réels.

Face aux fantasmes dont les antidépresseurs peuvent faire l'objet, deux psychiatres montent au créneau. Dans un rapport rendu public vendredi, Marie-Christine Mouren et Jean-Pierre Olie, membres de l'Académie de médecine, précisent d'emblée que "l'efficacité des antidépresseurs sur les symptômes émotionnels dépressifs ou anxieux est désormais bien établie". À ce titre, ils regrettent que ces molécules fassent l'objet d'une défiance, voire d'un rejet, "qui retarde le repérage de ces troubles et leur prise en charge par une prescription judicieuse". Mais surtout ils réclament la réalisation de recherches sur les effets de ces médicaments - qui ne sont pas totalement élucidés - et sur des "cibles pertinentes" pour les molécules du futur.

Idées fausses 

Pour motiver la réalisation de ce travail, l'Académie de médecine rappelle que les antidépresseurs "suscitent périodiquement dans les médias et le grand public des interrogations quant à leur bon usage, étant affirmé qu'ils seraient trop souvent, voire mal, prescrits, enFrance en particulier par les médecins généralistes". D'où l'ajout d'une partie intitulée "Il faut en finir avec les idées reçues". L'une d'elles concerne la consommation dite "record" des Français. "Faux", réplique l'académie, qui insiste par ailleurs sur la différence entre coups de blues et maladies dépressives. Or, parmi ces dernières, une sur deux n'est ni correctement diagnostiquée ni traitée actuellement en France !
Côté effets négatifs, les antidépresseurs sont souvent accusés d'induire une dépendance. Là encore, ce serait une idée fausse. "Dépendance signifie nécessité d'augmenter les doses pour un même résultat et syndrome de sevrage à l'arrêt", précise le document. Ces médicaments ne favorisent pas non plus le suicide. "Le taux de suicide dans un pays est inversement proportionnel au taux de prescription d'antidépresseurs. (...) Il est démontré que la formation des médecins à la reconnaissance et à la prise en charge de la dépression s'accompagne d'une diminution des taux de suicide." Les laboratoires pharmaceutiques vont adorer...


vendredi 23 mai 2014

PSYCHIATRIE LIBERTÉ D'EXPRESSION OU COUPS DE BÂTON ?

Blogs  |  PAR JEAN-BERNARD COUZINET

L'ATELIER DE L'ARBRE ROSE...A ETE UN ATELIER D'EXPRESSION LIBRE INTRA HOSPITALIER OU LE PATIENT- SUJET PREND LA PAROLE, S'EXPRIME, CRÉE, EXPOSE...SE SENT EXISTER A TRAVERS DES RENCONTRES INTERPERSONNELLES MEDIATISEES (RIM)  ET CREATIONS DE GROUPE.
L'ESPRIT DE L'ARBRE ROSE N'A PAS PRIS UNE RIDE, IL EST FAIT D'ALTERITE,  DE RESPECT, D'OUVERTURE, D'ACCUEIL, DE NON JUGEMENT, D'ENTRAIDE...


UNE EXPERIENCE ALTERNATIVE QUI A VECUE  35 ANS , JUSQU'A MON DEPART A LA RETRAITE, ET QUI PERDURE.  AUJOURD'HUI LA SUITE S'EST IMPOSEE ET SE POURSUIT HORS LES MURS AVEC LE GROUPE LIBERTES.
...APRÈS TANT D'ANNEES D'AGRESSIONS INSTITUTIONNELLES,  NOTRE INQUIETUDE POUR LE DEVENIR DE NOS OEUVRES EST DEVENUE REALITE. ELLES  ONT ETE EXPOSEES PRES DE 400 FOIS PAR ET AVEC LEURS AUTEURS. ELLES SONT AUJOURD'HUI,  POUR CERTAINES, LA VITRINE DE L'HOPITAL, ET DETRUITES POUR D'AUTRES.
...IL Y A URGENCE EN LA MATIERE POUR LA SAUVEGARDE DE CELLES ... ENCORE EPARGNEES!!
UN FILM DE TEMOIGNAGES  A PU ETRE REALISE IN EXTREMIS (LIRE CI-DESSOUS).




Claude Finkelstein a repris le titre et les fonctions de présidente de la Fnapsy

La présidence de la Fédération nationale des associations en psychiatrie (Fnapsy), qui revendique quelque 70 associations adhérentes, est à nouveau assurée par Claude Finkelstein, qui a exercé cette fonction pendant une quinzaine d'années, a indiqué la fédération à Hospimedia. Claude Finkelstein, qui avait été nommée directrice générale de l'association en février dernier, a repris le titre de présidente et les fonctions afférentes à la mi-mars alors que Richard Palombo, nommé président en février dernier (lire ci-contre), n'a a pu continuer à exercer cette responsabilité pour raisons de santé.

Le président de la CME de l'AP-HP s'oppose au DG sur l'accueil grand luxe des VIP étrangers

Hautement médiatisée, la privatisation durant huit jours de neuf chambres de l'hôpital Ambroise-Paré suscite de sérieuses divergences à la tête de l'AP-HP. D'un côté, un DG, Martin Hirsch, qui assume ce côté "Robin des Bois". De l'autre, un président de CME, le Pr Loïc Capron, qui s'oppose fermement à de telles prises en charge en hôpital public.

Les représentations sociales éloignent encore les jeunes infirmiers des Ehpad

Ce n'est pas une nouveauté, le monde médico-social - et celui des Ehpad - souffre d'un manque d'attractivité auprès des professionnels de santé. Ce constat a donc encore été dressé par la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), qui intervenait lors d'une agora jeudi 22 mai organisée aux Salons de la santé et de l'autonomie. Dans sa dernière enquête emploi, finalisée en mars 2014, la Fnesi a pu constater que malgré les difficultés à trouver un premier poste en sortie d'étude, les infirmiers ne se tournaient pas forcément vers le secteur médico-social, malgré ses emplois vacants.

Un observatoire des restes à charge relève des écarts "incompréhensibles" de tarifs entre hôpitaux

Une enquête menée par l'Observatoire citoyen des restes à charge en santé révèle ce 22 mai l'imprévisibilité des restes à charge hospitaliers et pointe des inégalités "très préoccupantes", en raison notamment de l'opacité des modalités de fixation des tarifs journaliers de prestation, pouvant être très différents d'un établissement à l'autre.
Une enquête menée par l'Observatoire citoyen des restes à charge en santé*, dont les résultats ont été publiés ce 22 mai, révèle l'imprévisibilité des restes à charge hospitaliers et pointe des inégalités "très préoccupantes", en raison notamment de l'opacité des modalités de fixation des tarifs journaliers de prestation (TJP) pour les différents établissements. L'Observatoire rappelle dans un dossier de presse en préambule qu'avec une dépense globale de 85 milliards d'euros (Md€), soit 1 300 € par Français et par an, le secteur hospitalier public et privé, hors soins de longue durée, a représenté 46% de nos dépenses de santé en 2012. L'enquête a donc porté sur les restes à charges (RAC) qui portent principalement sur quatre postes de dépenses : la participation au coût des soins, le coût de la chambre particulière, la participation aux frais d'hébergement et le coût des honoraires du praticien.

En psychiatrie " la convivialité soigne "

Indre-et-Loire - Loches 23/05/2014


Le vide-greniers - scène ouverte aura lieu dimanche. Il est soutenu par la direction de l'hôpital. - Le vide-greniers - scène ouverte aura lieu dimanche. Il est soutenu par la direction de l'hôpital.Le vide-greniers - scène ouverte aura lieu dimanche. Il est soutenu par la direction de l'hôpital.
Le vide-greniers - scène ouverte aura lieu dimanche. Il est soutenu par la direction de l'hôpital.
Dimanche, ce sera le quatrième vide-greniers - scène ouverte organisé par les patients et les soignants de psychiatrie. Sous la convivialité, la thérapie.
Dans une salle du service de psychiatrie, ils préparent les fanions qui décoreront la scène ouverte. A Puygibault, un autre groupe délimite les emplacements du vide-greniers. Avant-hier, patients et soignants de l'hôpital de jour du service de psychiatrie adultes de l'hôpital de Loches étaient à pied d'œuvre afin que tout soit prêt pour dimanche. Toute la journée, leur quatrième vide-greniers - scène ouverte rassemblera une bonne vingtaine d'exposants (1) sur le site de Puygibault. Sous l'égide de l'association La Passerelle, présidée par un infirmier du service, Farid Fenniche, ce rendez-vous rencontre un succès croissant d'année en année (2).
« Le but, c'est que les patients participent un maximum à cet événement, qu'ils en soient les acteurs autour de la notion d'accueil. Accueil des exposants, des personnes qui se produiront sur la scène ouverte et du public le plus large possible qui viendra », explique Farid Fenniche. Derrière lui, un panneau invite les patients à s'inscrire aux différents ateliers nécessaires au déroulement de la manifestation : restauration (on pourra manger sur place), stand de l'association La Passerelle, organisation du stationnement, scène ouverte…

jeudi 22 mai 2014

Une conférence sur l’art brut à l’unité de psychiatrie de Denain

PUBLIÉ LE 

Sans crier gare surgit la nuit

Bernard Pasobrola


Le narrateur, un homme souffrant de troubles de la mémoire à la suite d'un accident cérébral, suit un traitement dans un luxueux Institut de neurothérapie aux environs de Grenoble. Sa fille a perdu la vie, six mois plus tôt, au cours de l'incendie criminel d'une galerie marchande, en plein centre de Montpellier. Attentat qui est loin d'être un acte isolé car la crise sociale s'aggrave et une vague de violence secoue le pays. 
Un nouveau parti s'engage à ramener le calme. Son dirigeant est un neurobiologiste de renom qui proclame son attachement aux valeurs de gauche. Il propose la "refondation psychique" de la société grâce à une technique nommée "thérapie libératoire".