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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 8 juillet 2019

Désormais abstinent, il raconte sa plongée dans l’alcoolisme

LE 07/07/2019




Il a connu la dépendance à l’alcool pendant près de vingt ans. Aujourd’hui abstinent, Gérard Stepanoff, président départemental des Amis de la Santé, association d’entraide contre les addictions, basée à Saint-Avold, ne cesse de raconter son parcours pour prévenir et amener les malades vers la voie de la guérison.


Éthologie et psychiatrie






  • Suivi d’Essai de psychopathologie éthologique
  • Par Albert DemaretJérôme Englebert et Valérie Follet
  • Éthologie et psychiatrie fut publié pour la première fois en 1979 par Mardaga. Cet ouvrage présentait une pensée originale, voire révolutionnaire, à propos des maladies mentales. Conservant aujourd’hui toute son actualité et son caractère novateur, nous en proposons une nouvelle édition augmentée.

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La maladie mentale en Inde, juste quelques roupies

Publié le 03/07/2019




Alors que l’Inde s’efforce de « parachever l’instauration d’une couverture d’assurance-maladie pour tous ses citoyens », l’Indian Journal of Psychiatry précise que l’une des avancées importantes du Mental Healthcare Act de 2017[1] consiste dans l’inclusion des maladies mentales dans l’ensemble des affections prises en charge par l’assurance-maladie, au même titre que les pathologies somatiques : « Les assureurs sont désormais tenus de prendre des dispositions en vue de l’assurance-maladie pour le traitement de la maladie mentale sur la même base que pour le traitement des troubles physiques. »

Lille: Quand la musicothérapie sort des murs de l’hôpital

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Gilles Durand  Publié le 08/07/19


Une jeune soignante tente de développer la thérapie musicale auprès de jeunes anorexiques et boulimiques.


Andréa Schindler (à gauche), lors d'un atelier de musicothérapie à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille.
Andréa Schindler (à gauche), lors d'un atelier de musicothérapie à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille. — G. Durand / 20 Minutes

  • Musicothérapeute, Andréa Schindler vient d’obtenir un prix pour développer des ateliers en dehors de l’hôpital.
  • La jeune femme travaille depuis un an aux services des soins palliatifs et psychiatriques de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille.
La musicothérapie adoucit la vie. Le Crédit Mutuel du Nord ne s’y est pas trompé en accordant son premier prix et une aide de 30.000 euros à un projet de thérapie musicale sur l’épanouissement et l’insertion. Une manne financière qui doit permettre à Andréa Schindler et l’association L’art à Lille de mener à bien des ateliers hors les murs de l’hôpital lillois Saint-Vincent-de-Paul, où la jeune femme travaille depuis un an.
« J’ai commencé dans le service des soins palliatifs, avant d’intégrer aussi le service psychiatrie auprès de jeunes anorexiques et boulimiques », raconte la jeune lauréate, titulaire d’un master 2 de musicothérapie acquis à la Sorbonne.

Caen. Deux équipes du CHU labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie

publié le 7 juillet 2019

Deux équipes du CHU ont été labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie.
ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’équipe mobile de soins intensifs et l’équipe de réhabilitation du CHU de Caen-Normandie ont été labellisées. Une belle reconnaissance pour les pratiques innovantes mises en place pour les jeunes adultes débutant un processus psychotique.

L’équipe mobile de soins intensifs et l’équipe de réhabilitation du CHU de Caen-Normandie ont été labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie.


Zimbabwe : ces super mamies qui mettent la folie au ban

Logo Paris Match

Par Elsa Dorey et Klervi Le Cozic à Harare, au Zimbabwe   Publié le 07/07/2019

A la polyclinique de Budiriro, au sud-ouest de Harare, un groupe de parole s’est formé entre conseillères et patientes du projet Friendship Benches.
A la polyclinique de Budiriro, au sud-ouest de Harare, un groupe de parole s’est formé entre conseillères et patientes du projet Friendship Benches.
Eugénie Bacco
Pour pallier le manque de personnel qualifié dans les hôpitaux, des grands-mères bénévoles ont été mobilisées pour aider les gens atteints de troubles dépressifs. Initié par l’un des rares psychiatres du pays, Dixon Chibanda, ce concept de Friendship Benches (bancs de l’amitié) s’exporte même aux Etats-Unis.
La première fois, Elizabeth Taruvinga s’est assise par hasard sur le banc installé dans la cour du dispensaire. Le pas lourd, elle venait de récupérer son traitement contre le sida. « J’ai découvert que j’étais contaminée en allant me faire dépister à la clinique. Mon mari est mort il y a dix ans en emportant le secret : il avait des petites amies qui le lui avaient transmis. » Une grand-mère l’attendait et elles ont commencé à parler. Elle aussi habitait le quartier, celui de Glen Norah, une banlieue au sud d’Harare, la capitale du Zimbabwe. Hormis le tissu jaune qui recouvrait sa jupe, rien ne distinguait Esilida Furmira des patients. Elizabeth lui a raconté sa vie douloureuse, les larmes quotidiennes, l’isolement, la stigmatisation, le manque d’argent. L’engrenage de la dépression.

Devons-nous jeter la psychanalyse ?

Hétéroclite le mag
Le site gay et lesbien mais pas que...

Par , publié le 1 juillet 2019

Après avoir abordé la question de la psychanalyse dans quelques chapitres de ses différents travaux, Didier Eribonen fait le sujet central de son nouvel ouvrage : Écrits sur la psychanalyse 

Écrits sur la psychanalyse

Dans ce livrecomposé de plusieurs textes issus des conférences données à propos de la psychanalyseDidier Eribon questionne l’apparente neutralité depuis laquelle certain·es psychanalystes prétendent parler, sous couvert de scientificité, lorsqu’ils ou elles argumentent dans les médias contre la reconnaissance sociale et juridique des couples de même sexe. 
Les travaux du sociologue mettent une nouvelle fois en lumière ce que la féministe étasunienne Eve Kosofsky Sedgwick appelait le « privilège épistémologique de l’hétérosexualité », privilège discursif confondant hétérosexualité et neutralité, poussant scientifiques et intellectuel·les à étudier comme déviants les comportements s’éloignant de leur norme.   
Ces textes constituent alors une mise en garde salutaire face à tout discours qui, sous couvert d’objectivité, de scientificité, ou de neutralité, reconduit simplement une norme sociale de domination. Mais si la méfiance est de rigueur, exige-t-elle pour autant de rejeter l’ensemble de la psychanalyse.

La Fondation Fernet-Branca ouvre « Le champ des possibles »

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Texte et photos : Ghislaine MOUGEL publié le 9 juillet 2019

Une dizaine de patients des centres d’accueil thérapeutique à temps partiel de Saint-Louis et Sierentz ont participé à des ateliers artistiques à la Fondation Fernet-Branca. Une exposition intitulée « Le champ des possibles » a rassemblé leurs travaux.

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L’exposition a révélé les talents des patients.  
Photo DNA/Ghislaine MOUGEL

Tout a commencé il y a deux ans. « Nous étions venus visiter le musée Fernet-Branca avec un groupe de patients », se souvient Christine Schmidlin, infirmière au centre d’accueil thérapeutique de Saint-Louis. Ce jour-là, elle était accompagnée d’Anne-Catherine Neubert, sa collègue du centre de Sierentz.

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Nantes. Psychiatrie, Sud dénonce une fermeture estivale

Publié le 09-07-2019

L’hôtel thérapeutique Le Phénicien, dont une partie du personnel est en grève depuis plusieurs mois, est fermé durant l’été.

Le personnel des urgences du CHU de Nantes a reconduit son préavis de grève. Il dénonce aussi des fermetures de lits supplémentaires pendant cet été.
Sur ce même sujet des réductions estivales des moyens, le syndicat Sud Santé sociaux du CHU de Nantes dénonce la fermeture pendant l’été de l’hôtel thérapeutique le Phénicien, une structure d’hospitalisation de nuit, situé à Orvault. Et cela, « sans concertation, affirme Sud Santé, avec l’équipe soignante en grève depuis le début février 2019 pour dénoncer des conditions de travail difficiles en lien avec un sous-effectif récurrent ».

À l’Ehpad de Port-en-Bessin, des aides-soignants en détresse


Publié le 9 Juillet 2019 

Sous-effectif, démissions de directeurs... Le personnel soignant de la maison de retraite Les Embruns, ouverte par la Croix-Rouge en octobre dernier à Port-en-Bessin, voit rouge.

Malgré les difficultés du quotidien, les aides-soignants disent avoir passé le récent épisode caniculaire sans encombre.
Malgré les difficultés du quotidien, les aides-soignants disent avoir passé le récent épisode caniculaire sans encombre. (© La Renaissance)
« Et donc juste ici, vous avez le bureau du directeur qui est de nouveau libre… », ironise Françoise1 en pointant du doigt une porte close. Ce bureau, situé au premier étage de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Les Embruns, est inoccupé depuis une dizaine de jours. Depuis la démission du directeur, arrivé seulement quelques mois plus tôt. Ce dernier est déjà le deuxième à quitter son poste alors que la structure… n’a même pas un an d’existence.

Aux États-Unis, une femme donne naissance à deux enfants n'ayant aucun lien ni avec elle, ni entre eux


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samedi 6 juillet 2019

Depuis plus de dix ans, 140 féminicides sont commis en moyenne chaque année en France. En 2019, 74 femmes ont déjà été tuées. Le compteur tenu par des militantes féministes a participé à rendre visible le phénomène et son augmentation.
Par   Publié le 6 juillet 2019
Manifestation contre les violences faites aux femmes, à Paris, le 29 septembre 2018.
Manifestation contre les violences faites aux femmes, à Paris, le 29 septembre 2018. BENOIT TESSIER/REUTERS
C’est un chiffre qui a été ignoré. Et pourtant, depuis une vingtaine d’années, la société française est confrontée aux campagnes de prévention sur la violence conjugale, aux affiches placardées dans les salles d’attente des hôpitaux et des commissariats, ces visages couverts de bleus, cette phrase répétée en boucle dans les spots télévisés : « Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. » Jusqu’à laisser penser que cette moyenne de 140 féminicides chaque année depuis dix ans est le seuil résiduel de violence d’une société pacifiée, qu’il s’agit de meurtres spectaculaires cantonnés aux faits divers et aux entrefilets de la presse quotidienne régionale.

«PHOTO BRUT» DE DÉCALAGES

Par Clémentine Mercier— 

Première en France, une exposition présentée à Arles rassemble les créations photographiques d’artistes «bruts». Un trésor d’œuvres énigmatiques qui échappent aux critères de classement et qui racontent, à travers elles, l’histoire torturée de leurs auteurs.

Collection «Margret» entre mai 1969 et décembre 1970.
Collection «Margret» entre mai 1969 et décembre 1970. Photo Günter K. Coll B. Decharme






Au milieu d’une planche dessinée de femmes en porte-jarretelles surgissent de fines jambes et des pieds chaussés de mules rouges à talons. Pour donner de la force à sa composition, Giovanni Galli, né en 1954, malade psychique depuis la mort de ses parents, interné dans une institution spécialisée, a découpé une photo de mollets féminins dans un magazine pour les coller au centre de son croquis. A la fois modèles pour ses esquisses, les morceaux de jambes semblent appartenir à une réalité qui échappe à l’auteur.

Pour la première fois montrée comme telle dans une exposition, la photo brute est l’une des plus étonnantes découvertes des Rencontres d’Arles 2019. Jamais les réalisations des artistes photographes ou collagistes dits de l’art brut n’avaient été ainsi regroupées par ce médium - à l’exception d’une exposition aux Etats-Unis. Les œuvres, exposées sur un vaste espace à l’Atelier de mécanique générale, ont été puisées dans la collection de Bruno Decharme (lire ci-contre), de l’American Folk Art Museum de New York et de collections privées.
Le plus souvent étranges, mystérieux, fermés sur eux-mêmes, les collages, tirages, dessins, découpages et les pages de papier glacé cousues échappent aux critères de classement. Ils ne sont ni beaux ni laids, mais contiennent un je-ne-sais-quoi de magnétique - ou de dérangeant - qui résiste aux définitions esthétiques préétablies.