Grâce aux actions menées contre les mutilations génitales féminines, cette pratique a régressé parfois de façon spectaculaire. Mais elle persiste dans de nombreux pays.
![SIEGFRIED MODOLA / REUTERS Campagne contre l’excision dans le collège pour jeunes filles d’Imbirikani, au Kenya, en avril 2016.](https://img.lemde.fr/2018/11/07/0/0/3500/2333/534/0/60/0/0d6fba4_rHT3Zh0RxAy7BlHPVHEno3SI.jpg)
« Il existe des preuves d’une baisse énorme et significative de la prévalence des mutilations génitales féminines et de l’excision chez les enfants », estiment des chercheurs britanniques et sud-africains, dans une étude publiée en ligne par le British Medical Journal Global Health mardi 6 novembre. Sur une ou plusieurs décennies, selon les données disponibles, apparaît une baisse parfois spectaculaire de la prévalence dans plusieurs régions africaines, notamment en Afrique de l’Est où, de 71,4 % en 1995, elle a chuté à 8 % en 2016.