Grâce aux actions menées contre les mutilations génitales féminines, cette pratique a régressé parfois de façon spectaculaire. Mais elle persiste dans de nombreux pays.
« Il existe des preuves d’une baisse énorme et significative de la prévalence des mutilations génitales féminines et de l’excision chez les enfants », estiment des chercheurs britanniques et sud-africains, dans une étude publiée en ligne par le British Medical Journal Global Health mardi 6 novembre. Sur une ou plusieurs décennies, selon les données disponibles, apparaît une baisse parfois spectaculaire de la prévalence dans plusieurs régions africaines, notamment en Afrique de l’Est où, de 71,4 % en 1995, elle a chuté à 8 % en 2016.