blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 14 janvier 2024

L’inquiétude des agents du service de psychiatrie de l’hôpital de Blois s’exprime place Louis-XII


 


Publié le 13/01/2024

Les agents du service de psychiatrie de l’hôpital de Blois sont allés à la rencontre de la population sur le marché de la place Louis-XII samedi matin.

Les agents du service de psychiatrie de l’hôpital de Blois sont allés à la rencontre de la population sur le marché de la place Louis-XII samedi matin.
© (Photo NR)

La perspective de la fermeture d’une vingtaine de lits en psychiatrie, alors que le service manque de médecins, est dénoncée par la CGT du CH Blois, qui a mobilisé les agents hospitaliers ce samedi 13 janvier 2024.

La démarche n’avait pas été annoncée et a pris des allures de mouvement spontané, ce samedi 13 janvier à Blois sur le marché de la place Louis-XII, quadrillé par des agents du service de psychiatrie de l’hôpital Simone-Veil, sous l’égide de la CGT. Des agents inquiets, car ils dénoncent la fermeture d’une vingtaine de lits, tandis que les soins en ambulatoire seraient amenés à progresser.

Il s’agissait donc de sensibiliser la population aux difficultés de ce service. Le manque de psychiatres pénalise en effet son activité, et la CGT demande « un recrutement rapide ».

Lire la suite ...


Deux ans après le drame de Roujan, la famille d'Amélie tente de se reconstuire

De Elisabeth Badinier  Dimanche 14 janvier 2024

Le 14 janvier 2022, Amélie Calas, 21 ans et Caroline Fouquet 25 ans étaient sauvagement tuées de plusieurs coups de couteau à Roujan. Le meurtrier présumé est actuellement interné en psychiatrie. La famille d'Amélie témoigne du lourd combat de reconstruction.

Amélie Calas avait 21 ansAmélie Calas avait 21 ans
Amélie Calas avait 21 ans - DR


Il y a tout juste deux ans, le 14 janvier 2022, deux jeunes femmes mourraient poignardées à Roujan. Amélie, 21 ans a été sauvagement tuée par son compagnon de 80 coups de couteau dans leur appartement en plein cœur de ce village proche de Béziers. Sa voisine, Caroline, 25 ans succombait elle aussi en tentant de lui porter secours. Cette dernière était ambulancière et pompier volontaire.


Lire la suite ...


L’inceste fortuit, rarissime mais aussi problématique

par Agnès Giard  publié le 13 janvier 2024

Il existe un cas d’inceste sur lequel le législateur n’a pas forcément prise : celui des personnes issues du même donneur de sperme. L’anthropologue Anaïs Martin étudie cette question dans le dernier numéro de la revue «Monde commun».

Julia est la fille d’un médecin, spécialiste de la procréation médicalement assistée (PMA). A sa mort, il confesse avoir utilisé son propre sperme pour inséminer des patientes. Julia découvre qu’elle a 100 demi-frères et sœurs parmi lesquels… Sam, un de ses anciens amants. «J’ai accidentellement couché avec mon frère !» Ainsi commence le premier épisode de la série australienne Sisters (2018), une comédie purement fictive… basée sur des inquiétudes réelles. Comment faire pour éviter des unions fortuites entre personnes issues du même don, alors que la loi garantit l’anonymat du donneur ? Dans le numéro «Inceste(s)» de la revue Monde commun (PUF, janvier 2024), l’anthropologue Anaïs Martin mène l’enquête : les personnes conçues par don se sentent-elles en danger ? Si oui, quelles sont les solutions pour juguler le risque d’une «relation incestueuse» accidentelle ?

CHU : une unité dédiée aux urgences psychiatriques ouvrira cette année

M.C.  le 13 janvier 2024

Lors de ses vœux aux personnels, le directeur général du CHU, Olivier Bossard, est revenu sur 2023 avant de tourner la page sur 2024, année où seront choisis l’architecte et le constructeur du futur bâtiment du pôle couple mère-enfant ou encore le délégataire qui réalisera 800 places de parking sur le site de Nord.

C’est derrière un pupitre installé dans le hall AB de l’hôpital Nord que son directeur général, Olivier Bossard, a prononcé, ce vendredi, devant les personnels et tout un parterre d’élus dont le maire de Saint-Etienne et des représentants de l’État, ses vœux pour 2024.

Lire la suite ...


Intégrer l’évaluation de la condition mentale dans la pratique clinique courante infirmière

Publié le 

La revue de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Perspective infirmière propose en accès libre un article intitulée « Intégrer l’évaluation de la condition mentale dans la pratique clinique courante ».

Objectifs d’apprentissage

  1. Expliquer pourquoi l’évaluation de la condition mentale par l’ensemble des infirmières et infirmiers est incontournable.
  2. Décrire les stratégies à appliquer pour intégrer à votre pratique courante l’évaluation de la condition mentale des personnes soignées.
  3. Résumer les modalités d’application de l’évaluation de la condition mentale dans différentes situations cliniques.

Évaluer la condition mentale n’est pas optionnel

Depuis toujours, les infirmières évaluent la condition de santé de leurs patients (Delmas, Cloutier et Dall’ava, 2011). D’ailleurs, il y a plus de 160 ans, Florence Nightingale écrivait déjà ceci : « […] même si l’habitude d’observer avec diligence et justesse ne fera pas de nous, à elle seule, des infirmières utiles, sans elle, nous serions inutiles, malgré tout notre dévouement » (Gottlieb, 2014). Aujourd’hui, l’évaluation clinique de la condition physique et mentale d’une personne symptomatique et la surveillance clinique de la condition des personnes dont l’état de santé présente des risques figurent parmi les 17 activités réservées à l’infirmière (OIIQ, 2016). La surveillance clinique des personnes dont l’état de santé présente des risques « fait partie de la pratique courante des infirmières et s’inscrit dans l’évaluation en cours d’évolution »

Lire la suite ...


Après un congé maternité, le difficile retour au travail : « Mais c’est aujourd’hui que tu rentres ? »

Par    Publié le 13 janvier 2024

Entre le stress de laisser son enfant, la gestion d’une nouvelle organisation et l’impréparation parfois de l’employeur, reprendre sa place demeure encore un moment délicat pour la mère, malgré certains progrès sur la prise en compte de la maternité dans l’univers professionnel.

Un bébé joufflu, emmitouflé dans les premières couches de l’automne, tète le sein de Léa (à la demande des témoins, tous les prénoms ont été modifiés), employée d’une petite entreprise du secteur de la culture. Le vacarme du percolateur qui fait hausser le ton des clients de ce café du 18e arrondissement de Paris semble bercer l’enfant. Celle-ci a 2 mois, et bientôt commencera l’adaptation à la crèche pour que sa mère reprenne le chemin du travail. Dans ces derniers instants collées-serrées, Léa pense à cette future rentrée, une légère appréhension au creux du ventre.

Elle se souvient de la première fois qu’elle a vécu ça, pour sa fille aînée, Nora. A l’époque, elle sort d’un congé maternité dans le cocon d’un appartement aux murs bleu clair où le soleil perce tous les après-midi. Le retour s’annonce doux : de l’annonce de sa grossesse à son départ, en passant par les mois loin du bureau, tout s’est très bien passé avec son employeur. Sa direction lui avait demandé si elle souhaitait être mise au courant de l’évolution du service commercial pendant son absence, elle avait dit oui, sans être tenue à quoi que ce soit. « J’ai apprécié qu’on me le propose, qu’on me fasse sentir que j’étais une personne centrale de cette petite entreprise. »

Quelques semaines avant la date de sa reprise du travail, on lui a proposé de participer à une réunion où lui a été offerte une promotion : le poste de directrice commerciale était pour elle, si elle le voulait. Elle a accepté, reconnaissante que sa maternité ne soit pas un obstacle dans sa vie professionnelle. « J’ai eu de la chance qu’on me fasse confiance, que personne n’estime que j’allais être moins capable de faire les choses parce que j’étais devenue maman », insiste Léa.

 
« Avoir un enfant n’est pas compatible avec le fait de briller professionnellement, même dans une entreprise ouverte d’esprit », témoigne Louise, 31 ans, commerciale dans le secteur numérique. 

La Santé et le débat sur la loi immigration

Publié le 13/01/2024

On ne sait comment l’arrivée fracassante de Gabriel Attal à Matignon modifiera la promesse faite par Elisabeth Borne d’engager une réforme de l’Aide Médicale d’Etat (AME) en ce début d’année. Il est cependant certain qu’après l’adoption mouvementée de la loi Immigration, le sujet demeure dans les esprits et reste un objet de préoccupation pour un grand nombre de professionnels de santé. Beaucoup en effet se sont élevés pour manifester leur adhésion à l’AME et leur refus d’une transformation de ce dispositif. Pour nous, le professeur André Grimaldi revient sur le débat autour de la loi immigration en se concentrant notamment sur les enjeux de l’AME, mais aussi sur le séjour « talent » qui concerne entre autres les professionnels de santé.

Par André Grimaldi, professeur émérite CHU Pitié Salpêtrière   

L’adoption de la loi immigration a entrainé la démission du Ministre de la santé, Aurélien Rousseau, bien que l’article consacré à l’AME (Aide médicale d’Etat) pour les personnes étrangères en situation irrégulière ait été retiré du texte de loi, après que la première Ministre eut promis au président des Républicains d’en débattre ultérieurement. Les élus du parti Les Républicains et du Rassemblement national souhaitent en effet supprimer l’AME pour la remplacer par une Aide médicale d’Urgence (AMU), ce qu’avait accepté le ministre de l’intérieur.  Indépendamment de la question de l’AME, la loi votée par le Parlement et soumise au Conseil constitutionnel durcit les règles d’octroi d’un titre de séjour temporaire pour les étrangers résidant habituellement en France, gravement malades et ne pouvant bénéficier (effectivement et pas simplement théoriquement) du traitement approprié dans leur pays, bien que cette « immigration médicale » concerne moins de 4000 (moins de 2%) nouveaux titres de séjour chaque année.

samedi 13 janvier 2024

Loi sur l’immigration : « Le marchandage portant sur l’aide médicale d’Etat est surréaliste, pour ne pas dire obscène »

TRIBUNE

Dans une tribune au « Monde », le sociologue Smaïn Laacher et la pédopsychiatre Marie Rose Moro s’insurgent contre la volonté du gouvernement de mettre fin à l’aide médicale d’Etat et rappellent que la santé fait partie des droits fondamentaux de tout être humain.

La nouvelle loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » n’est pas un texte « fasciste » ou « raciste »comme cela a été dit ici et là. Elle est cependant indéniablement restrictive au sens où elle complique, rend aléatoires, voire supprime des droits fondamentaux.

Bien entendu, si on la compare avec l’arsenal juridique en matière d’immigration et d’asile d’un certain nombre de pays de l’Union européenne (UE), il ne sera pas difficile de trouver « pire » que la France. C’est la Hongrie qui a construit une clôture de près de 4 mètres de haut à sa frontière avec la Serbie pour s’opposer au passage des migrants dans les Balkans.

Alors que l’Assemblée nationale votait la loi relative à l’immigration le 19 décembre 2023, les représentants des vingt-sept Etats membres de l’UE parvenaient, le lendemain, à un accord sur le futur pacte migratoire.

La transgression est-elle un nouveau conformisme ?

Provenant du podcast

Avec philosophie

Quelle différence entre transgression et perversion chez Freud ? ©Getty - Jean-Luc De Zorzi

4 épisodes 

À propos de la série

La critique des normes sociales nous invite à les transgresser. Or, cet appel à la transgression ne risque-t-elle pas à son tour de devenir une norme ? Une véritable émancipation est-elle possible ?

Lire la suite et écouter mes podcasts ...


Et si nous laissions nos enfants nous réenchanter ?

Darons daronnes

 

Je ne sais pas vous, mais j’ai un peu de mal à atterrir en 2024. J’ai passé la première semaine à souhaiter à tout le monde une bonne année 2023. Et il m’a fallu m’arracher à cet état flottant dans lequel m’avaient plongée les vacances avec les enfants. Bien sûr, il y a l’habituel blues du dimanche soir, la crainte d’être à la merci d’heures qui s’écoulent trop vite, après avoir savouré un temps sans contrainte.

En y réfléchissant, je crois cependant que c’est autre chose que je n’avais pas envie de quitter. J’adore Noël chaque année, un peu plus depuis que j’ai des enfants. Pourquoi ? Parce qu’à cette période mes enfants m’ouvrent un passage vers mon passé. Comme si, avec leur propre bonheur, leur émerveillement, ils se frayaient un chemin jusqu’à mon enfance, et faisaient surgir en moi les sensations de l’époque, oubliées et pourtant intactes, conservées dans une petite boîte au creux de mon âme.

Il y a évidemment la nuit de Noël, le dîner des adultes avec ces éclats de rire, ces odeurs mêlées de nourriture, de parfums et d’alcool (mais plus de cigarettes !) ; le coucher tardif, et le réveil le 25 au matin, avec la découverte extraordinaire des cadeaux, qui nous permet de continuer à croire que le monde recèle une part de magie.

Mais cette année, ce retour à l’enfance s’est aussi niché ailleurs pour nous. Nous avons eu la chance de passer le Nouvel An à Londres (à ceux qui le peuvent, je recommande vivement le système d’échange d’appartements), et d’y assister à une représentation de Mon voisin Totoro dans la salle de spectacles du Barbican Centre. C’est une adaptation scénique du film du Japonais Hayao Miyazaki (1988) par la Royal Shakespeare Company et Joe Hisaishi. Une amie me l’avait vivement conseillée, et j’avais réservé sans trop y repenser ensuite, faute de temps. Nous avons donc atterri un soir dans cette salle des années 1970 avec mon compagnon et mes trois enfants de 8, 6 et 4 ans.

C’est peu dire que nous avons été émus. A peine les portes fermées, nous avons été emportés, swept off our feet, comme diraient les Anglais, dans un univers où le merveilleux devient tangible. Quand apparaît sur scène pour la première fois Totoro, cette gigantesque bestiole poilue, ronflant de tout son soûl, j’ai pleuré d’émotion. Mon fils de 4 ans a poussé des éclats de rire de joie pure, tandis que toute la salle a frémi d’un murmure d’émerveillement. C’était comme redevenir un enfant, pour de vrai, pendant presque trois heures.

Lire la suite ...


Conférence-débat sur la santé mentale face à l’attractivité du métier de psychiatre (Paris)

Émis par : CNUP    23/01/2024

À l’occasion de la sortie de son premier baromètre d’image CSA sur le métier de psychiatre et du lancement de sa campagne « Choisir Psychiatrie », le Collège National des Universitaires de Psychiatrie (CNUP), en association avec l’AFFEP (Association Française Fédérative des Étudiants en Psychiatrie) et l’ANEMF (Association Nationale des Étudiants en Médecine de France), propose une conférence-débat animée par Bruno Rougier mardi 23 janvier.

Lieu : Hôpital Sainte-Anne, 1 rue Cabanis 75014 Paris

Lors de tables-rondes thématiques, experts, psychiatres et associations d’étudiants en médecine échangeront sur la place de la psychiatrie en France, les enjeux de l’attractivité du métier pour une société en bonne santé.

Lire la suite ...


VIDÉO. "C'est comme de demander à un steward de piloter un A320" : des aides-soignants à la place des infirmiers, le cri d'alarme des personnels de psychiatrie

Écrit par Christophe Neidhardt    Publié le 

Le personnel du Centre hospitalier psychiatrique Marchand à Toulouse est inquiet, face à la baisse des effectifs.

Le personnel du Centre hospitalier psychiatrique Marchand à Toulouse est inquiet, face à la baisse des effectifs. • © FTV

Le personnel du Centre hospitalier Marchant de Toulouse est très inquiet. Elle craint que la direction impose une baisse des effectifs de sécurité. Une mesure déjà appliquée pendant les vacances de Noël et qui pourrait être pérennisée.

Le feu couve toujours à l'Hôpital Marchant de Toulouse. Un établissement régulièrement touché par des mouvements de grève. En cause une fois encore, le manque de personnel. Ce qui inquiète beaucoup les salariés du centre hospitalier psychiatrique, qui étaient réunis en Assemblée générale ce mardi 9 janvier 2024. Près de 200 personnes y ont assisté. Juste après, un représentant syndical Sud a posté une vidéo dénonçant les conditions de travail. 

Lire la suite et voir la vidéo ...


Des parlementaires veulent soumettre le contrôle judiciaire de la privation de liberté à l’organisation des soins en UMD

Publié le 

Une proposition de loi déposée fin décembre par des députés Les Républicains (LR) veut permettre que le contrôle des mesures d’isolement et de contention par le juge des libertés et de la détention ne perturbent pas l’organisation des soins et les protocoles de sécurité en unités pour malades difficiles.

Depuis 2022, le contrôle des mesures d’isolement et de contention par le juge des libertés et de la détention (JLD) rendrait parfois difficile le fonctionnement des Unités pour malades difficiles (UMD) et des Unités hospitalières spécialement aménagées (USHA). C’est ce que soulignent une quinzaine de parlementaires dans une proposition de loi déposée fin décembre. Son article unique instaurerait deux dispositions :
– « La mise en œuvre [du contrôle du JLD] se fait sans préjudice des protocoles de soins intensifs et des mesures de sécurité particulières » en UMD et au sein des USHA.
– « Le règlement intérieur de ces unités est opposable aux patients, y compris concernant l’organisation des mesures d’isolement en lien avec le fonctionnement de l’unité pour assurer la sécurité des patients et des agents. » Ce règlement serait présenté annuellement à la Commission départementale des soins psychiatriques, du procureur de la République et du juge des libertés et de la détention.

Lire la suite ...


Assistant(e) administratif(ve) mission santé mentale et psychiatrie H/F

 
Référence : 
ARS_2024-3689

  • Fonction publique de l'État
  • Employeur : Agence Régionale de Santé Normandie (ARS Normandie)

  • Vos missions en quelques mots

    Missions et activités principales du poste :
    Sous l’autorité de la responsable mission santé mentale et psychiatrie, l’assistant(e) administratif(ve) est chargé(e) de :

    préparer les documents relatifs au cadre réglementaire des PTSM (arrêtés d’adoption des PTSM, CTSM, conventions de financement FIR des actions des CTSM et des postes de coordonnateurs et des avenants) ;
    assurer, en appui avec la responsable de la MSMP, le suivi de l’évolution des enveloppes dédiées à la santé mentale bénéficiant d’une convention de financement FIR pilotée par la MSMP ;
    assurer la mise à jour des tableaux de bord de suivi des projets des CTSM et de leurs avenants ;
    contribuer à l’organisation de l’ensemble des réunions animées par la responsable de la MSMP (Organisation des réunions : invitations Outlook, gestion de l’agenda, compte rendu, …) ;


    Rémunération(fourchette indicative pour les contractuels) Non renseigné 


    Lire la suite ...






Le programme du Congrès de l'Encéphale 2024

 

Mis à jour le mercredi 20 décembre 2023

Nous avons le plaisir de vous dévoiler le programme préliminaire de cette nouvelle édition ! Il aura donc pour fil conducteur "L’intelligence augmentée : les connexions de l’Encéphale". Parcourez-le pour découvrir comment ce thème s'intègrera dans les différentes sessions et qui seront les invités de marque à ne pas manquer !

Le Comité Scientifique de l’Encéphale et Les Entretiens Professionnels Formation (LEPF) ont associé leurs compétences afin de concevoir et délivrer une formation selon une démarche en conformité avec les exigences de qualité applicables à la Formation Professionnelle Continue (Référentiel Qualiopi).

Sous le haut patronage de
Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République
Et avec le parrainage du Ministre de la Santé et de la Prévention

24/01
 
09:30 - 11:00

NEUROSCIENCES

Président :  Stéphane MOUCHABAC (Paris)

Présidente :  Anne SAUVAGET (Nantes)

[...]

24/01
 
09:30 - 11:00

Objectif pédagogique

Évaluer la signification clinique du signe du miroir et des dysmorphophobies

Lire la suite ...


Clara Degiovanni publié le  

Avocate américaine radicale, Catharine MacKinnon a transformé le paysage juridique mondial. Dans son nouveau livre, Le Viol redéfini(Flammarion), elle critique la notion de « consentement », en s’appuyant notamment sur la loi française. Quel regard cette grande figure du féminisme porte-t-elle sur les droits des femmes ?

Catharine MacKinnon nous accueille en servant une eau au concombre dans un salon cossu, au pied de la tour Eiffel, où une amie l’héberge le temps de son séjour en France. Quand elle se déplace, elle a l’air de flotter dans l’espace, tout de noir vêtue, gracile et chic. Pourtant, l’avocate et juriste américaine, née en 1946 dans le Minnesota, a mené des combats très concrets. « Plus que quiconque, elle a permis à d’autres femmes de demander justice plus facilement », a affirmé à son sujet la grande figure du journalisme américain Peter Jennings. Militante féministe, professeure de droit, l’avocate se bat pour lutter contre les violences faites aux femmes et les inégalités liées au genre et à la classe sociale. Juriste, elle croit encore au pouvoir de la loi. Surtout lorsqu’on peut la transformer. « Le droit est un instrument de responsabilisation, de lutte contre l’impunité et de promotion des droits humains », martèle-t-elle sans ciller.

Le « moment français » du féminisme

MacKinnon consacre le premier chapitre de son livre, Le Viol redéfini, au « moment français ». Elle y montre qu’à l’inverse des pays anglo-saxons qui mettent la notion de consentement au cœur de la loi contre le viol, la législation française reconnaît « quatre types de force » en définissant le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ».

Fin de vie : la crainte d'une loi qui donnerait envie de fuir le métier

PUBLIÉ LE 10/01/2024

Dans un communiqué, le Collège national des acteurs en soins infirmiers déplore l'absence de réelle concertation avec les infirmiers sur la question de la fin de vie et craint une évolution de la loi qui pousserait d'autant plus les professionnels à fuir le métier.

Au sein du Collège national des acteurs en soins infirmiers (CNASI) de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), l’heure est à la « consternation », à « l’incompréhension ». La source de ce désarroi : l’avant-projet de loi sur l’aide active à mourir, rédigé sous la houlette d’Agnès Firmin-Le Bodoqui a fuité dans la presse (au Figaro et dans La Croix) et qui a pris le CNASI par surprise. Pour cause, dénonce-t-il, alors que les infirmiers sont placés en première ligne – ils pourraient faire partie avec les médecins des professionnels chargés de l’administration aux patients du produit létal – ils n’ont « que très peu été sollicités en amont de la rédaction » de ce texte provisoire. De même, « [leur] implication dans le protocole de l’euthanasie ou du suicide assisté n’a été évoquée avec le ministère de la Santé » à aucun moment. « Pourquoi les soignants n’ont-ils pas été entendus par la ministre ? Pourquoi n’a-t-elle pas pris en compte nos connaissances, nos compétences et notre expérience dans l’accompagnement au quotidien des patients en fin de vie ? », s’interroge ainsi le CNASI dans un communiqué.

Lire la suite ...


Le conseil constitutionnel censure en partie la LFSS 2024

Jean-Bernard Gervais    9 janv. 2024

Faute d'avoir pu s'opposer à l'adoption, via l'article 49.3 de la Constitution, à l'adoption de la loi de financement de la sécurité sociale 2024 (LFSS 2024),des députés de l'opposition, provenant tant des rangs de La France insoumise (LFI), que du parti Les Républicains, ont saisi le conseil constitutionnel pour censurer certaines dispositions de ce texte législatif. 

Les députés LFI jugeaient que le budget alloué par la loi de financement de la sécurité sociale 2024 était insuffisant, et basé sur des projections financières insincères. Ils contestent par ailleurs la légalité constitutionnelle des articles 63, 65, 69 72, et 16. 

Article 63, 65, 69, 72 et 16 incriminés

L'article 63 permet au médecin diligenté par l'employeur de faire annuler un arrêt de travail du médecin prescripteur. L'article 65 limite les règles d'octroi d'un arrêt de travail obtenu par télémédecine. « Plus précisément cet article prévoit qu'une téléconsultation ne pourra donner lieu à un arrêt de travail de plus de trois jours », précise les députés. L'article 69 pour sa part prévoit d'appliquer un malus au patient qui refuse le transport sanitaire partagé, tandis que l'article 72 se rapporte à la limitation ou l'interdiction de la prescription par un acte de télémédecine de médicaments en risque de rupture ou en tension d'approvisionnement. L'article 16 a trait à d'éventuelles ponctions sur le régime paritaire d'assurance chômage. Les députés Les Républicains ont pour leur part demandé la censure de la totalité de la loi de financement de la sécurité sociale. 

Lire la suite ...


En 2022, baisse du nombre de lits d’hospitalisation complète

Serge Cannasse   9 janv. 2024

La DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) a publié un état des lieux du parc hospitalier français au 31 décembre 2022. Ce parc se composait de 1 338 hôpitaux publics, 658 établissements privés à but non lucratif et 980 cliniques privées, soit 2 976 établissements. Leurs capacités d’accueil étaient de 374 000 lits (hospitalisation complète) et 85 000 places (hospitalisation partielle).

Les établissements publics étaient répartis sur 1 338 entités géographiques, dont 185 sites de centres hospitaliers régionaux, 392 centres hospitaliers (y compris les ex-hôpitaux locaux), 92 centres hospitaliers spécialisés en psychiatrie et 129 autres, en majorité des établissements de soins de longue durée. Au total, ils concentraient 61 % des lits et 52 % des places.

Les établissements privés à but non lucratif comprenaient les 20 centres de lutte contre le cancer. La moitié des autres établissements étaient dédiés aux soins de suite et réadaptation (SSR).

Lire la suite ...


"J'ai eu l'impression que l'on nous prenait pour des cons"

Jean-Bernard Gervais    8 janv. 2024

Univadis.fr : Comme motif de votre préavis de grève, vous annoncez une absence de revalorisation salariale, alors même que le ministère de la santé vient d'annoncer la pérennisation de l'augmentation de 50% des gardes des praticiens hospitaliers ? 

Patrick Pelloux : Notre action se focalise sur les tableaux de service : nous avons décidé de ne pas rendre nos tableaux de service pour les Jeux Olympiques, car nous sommes dans une situation paradoxale. Le gouvernement nous a promis une prime pour les JO alors que nous n'avions rien demandé. Elle devait être de 2.500 euros par semaine, un montant qui m'a paru totalement pharaonique, et progressivement c'est devenu une usine à gaz très compliquée et j'ai eu l'impression que l'on nous prenait pour des cons. Nous n'avons que des injonctions contradictoires depuis un moment, et nous ne comprenons plus rien. Donc concernant les primes pour les JO, nous avons décidé de ne pas rendre nos tableaux de service. Concernant la revalorisation des gardes, qui était nécessaire, nous admettons que c'est un premier pas en avant, mais nous demandons aussi l'égalité de traitement entre les hospitalo-universitaires (HU) et les praticiens hospitaliers. Nous ne l'avons pas obtenu mais nous l'avions demandé, notamment à Aurélien Rousseau. 

Lire la suite ...