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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 22 février 2019

C’est prouvé : le cerveau des femmes vieillit moins vite que celui des hommes

Daily Geek Show
Le cerveau des hommes ne prend pas de l’âge de la même façon que le cerveau des femmes. Ainsi, les cerveaux masculins vieilliraient plus vite que leurs hôtes, tandis que les cerveaux féminins resteraient jeunes plus longtemps. Les scientifiques ne savent pas encore précisément pourquoi cette différence de sénescence cérébrale entre les sexes existe, mais cette étrange découverte ouvre la voie à de nouvelles études pour comprendre et peut-être anticiper le développement de problèmes cognitifs dus à l’âge.


Pixabay

LE CERVEAU DES HOMMES PLUS VIEUX QUE CELUI DES FEMMES

Une étude de neuroscientifiques de l’Université de Washington, à St-Louis, publiée dans la revue PNAS, révèle une étrange différence entre les cerveaux des hommes et des femmes. Alors que la communauté scientifique débat toujours des différences structurelles cérébrales supposées entre les sexes, ces chercheurs ont constaté que le cerveau des hommes était en moyenne plus vieux de trois ans que celui des femmes du même âge. Une étrange découverte qui explique toutefois pourquoi les femmes conservent leurs capacités cognitives plus longtemps que les hommes.

Neandertal était-il un artiste ?

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Publié dans le magazine Books, mars 2019. Par Stefan Klein

On a longtemps pensé que les humains s’étaient mis à peindre et à sculpter en Europe il y a 40 000 ans. Or de nouvelles découvertes montrent qu’ils ont commencé bien plus tôt. Au point que l’on doit sans doute les premières œuvres d’art non pas à Homo sapiens, mais à son cousin néandertalien.

© Dirk Hoffmann
Dans la grotte de La Pasiega (nord de l’Espagne). Le motif en forme d’échelle (barres verticales et horizontales) remonte à plus de 64 000 ans, selon Dirk Hoffmann.
Le mont Castillo, dans le nord de l’Espagne, forme un cône si parfait qu’on a du mal à y voir une œuvre de la nature. Il s’élève au-dessus d’une vallée et comporte pas moins de 40 grottes. Lors de la dernière glaciation, qui a pris fin il y a 10 000 ans, il servait de repère et de lieu de réunion aux chasseurs-cueilleurs. Dirk Hoffmann, un physicien de Leipzig, m’a invité à l’accompagner sur cette montagne. Hoffmann est un spécialiste de la datation des peintures rupestres. Il veut me montrer une découverte qui, d’après lui, va bouleverser notre conception de la préhistoire humaine. Nous nous faufilons à l’intérieur de la montagne par une crevasse pas plus large que nos épaules. Le roc avale d’abord l’énergique Dirk. Puis Alistair Pike, un archéologue britannique de forte stature avec lequel Hoffmann collabore. Ensuite, c’est mon tour. Le garde que le gouvernement de Madrid nous a attribué ferme la marche : même les scientifiques n’ont le droit de visiter les grottes, fermées en temps normal, que sous surveillance. Les anfractuosités de la roche font disparaître les derniers rais de lumière et il ne reste plus que la faible clarté de nos lampes frontales. Le gouffre devient une galerie dans laquelle nous avançons sans peine en file indienne. Soudain, nous nous retrouvons dans une sorte de vestibule. C’est la grotte de La Pasiega.

Améliorer la gestion des crises en psychiatrie



SUISSE
Par Marie Nicollier   20 février 2019


Le document listant les souhaits des patients pour la prise en charge sera introduit dans 16 établissements vaudois.



Quels sont les soins que le patient psychiatrique souhaite recevoir ou éviter en cas de crise? Quelles stratégies personnelles l’aident à gérer cette situation? Qui prévenir dans l’entourage? Un document permet aux professionnels de définir par écrit, en concertation avec l’intéressé, comment réagir de la façon la plus efficace. Son nom: le Plan de crise conjoint, PCC pour les intimes. Des stratégies visant à anticiper l’urgence en santé mentale tout en respectant les souhaits du malade.
L’usage de cet outil est recommandé en psychiatrie; il reste pourtant peu connu. Seules une poignée d’institutions vaudoises y ont recours. Sans compter que les patients détenteurs d’un plan ne sont pas toujours pris au sérieux.

Prévenir la dépression pendant et après la grossesse

Santé Magazine, le féminin qui fait du bien !

La maternité est une période à la fois merveilleuse et difficile. Pour certaines femmes, ces difficultés prennent la forme d’une dépression périnatale. Mais des chercheurs américains estiment que deux types d’accompagnement thérapeutique diminuent fortement les risques.


Les bienfaits insoupçonnés de la lumière du soleil


En cette période hivernale, où les jours sont courts, peu d’entre nous iraient contester l’idée que la lumière naturelle est indispensable à notre bien-être. Avec Chasing the Sun, la journaliste britannique Linda Geddes transforme notre intuition en démonstration scientifique. Cet ouvrage « a été écrit à la suite de la découverte des mécanismes moléculaires régissant le rythme circadien, qui valut aux chercheurs le prix Nobel de médecine en 2017, mais d’autres remarquables conclusions remplissent également ses pages », analyse Caspar Henderson dans The Guardian. Le rythme circadien désigne l’ensemble de nos processus biologiques qui ont lieu de façon périodique, toutes les 24 heures.

Psycho : c’est quoi, exactement, la schizophrénie ?

François Lelord, psychiatre et écrivain|07 février 2019



LE PARISIEN WEEK-END. On a tôt fait de traiter de « schizos » les individus versatiles, mais les vrais schizophrènes souffrent d’un trouble mental sévère. Difficile à identifier, la maladie présente des symptômes qui peuvent être efficacement traités.

Le qualificatif « schizo » est parfois utilisé pour désigner une personne à l’attitude contradictoire. Emue par la souffrance animale mais ne résistant pas à l’attrait d’un bon steak, par exemple, ou qui achète des produits importés tout en se désolant de la disparition de notre industrie.
Mais la vraie schizophrénie, dont le nom vient des mots de grec ancien schizein (« couper ») et phrèn (« esprit »), est un trouble mental qui touche près de 1 % de la population française. La maladie apparaît en général à l’adolescence ou à l’entrée dans l’âge adulte, et se caractérise par deux types de symptômes, dits positifs et négatifs.

La psychiatrie à l’épreuve du réel







La 17e édition du Congrès de l'Encéphale, accréditée par l’UEMS (European Union of Medical Specialists) s’est déroulée du 23 au 25 janvier 2019 au Palais des Congrès de Paris. Comme l’ont expliqué Philippe Fossati, Raphaël Gaillard, David Gourion et Marc Masson dans leur éditorial de présentation, le Congrès de l’Encéphale avait comme fil rouge cette année la « confrontation de la psychiatrie à l’épreuve du réel ».

Les nuisances sonores liées aux transports entraînent une perte des années de vie en bonne santé

Charlène Catalifaud
| 12.02.2019
En moyenne, l'exposition au bruit des transports entraîne une perte de 10,7 mois de vie en bonne santé pour un individu en Île-de-France. C'est ce que conclut un rapport de Bruitparif sur les impacts sanitaires du bruit des transports dans la zone dense de la région Île-de-France.
Parmi les 10,1 millions d'habitants que regroupe cette zone, 14,8 % sont exposés à des niveaux de bruit excédant les limites réglementaires. Ces expositions excessives concernant davantage le trafic routier, avec 10,8 % des habitants exposés à des niveaux excessifs contre 3,7 % pour le trafic aérien et 0,5 % pour le trafic ferroviaire. « Mais ces deux types de nuisances ont des impacts sanitaires plus élevés du fait de leur caractère événementiel », précise Bruitparif.

Les médecins sont compétents et « très à l'écoute », selon les Français

23.02.2019



  • Consultation
GARO/PHANIE
Que pensent les patients de leurs médecins et de leur niveau de formation ? Un sondage BVA*, commandé pour les Contrepoints de la Santé et publié mardi nous en apprend un peu plus sur l’opinion des Français et leurs attentes.

jeudi 21 février 2019

Terrorisme : le défi du suivi des « radicalisés » et des « revenants » hors des prisons

Face à la multiplication des profils d’individus susceptibles d’être sensibles aux thèses djihadistes en milieu ouvert, l’administration pénitentiaire s’organise.
Par Elise Vincent Publié le 19 février 2019
Une des deux Françaises détenues, avec son enfant, au camp d’al-Hol (Syrie), le 17 février.
Une des deux Françaises détenues, avec son enfant, au camp d’al-Hol (Syrie), le 17 février. BULENT KILIC / AFP
Ce n’est pas un parloir, mais un discret appartement du centre-ville de Marseille. Un deux-pièces lumineux, avec d’un côté, un coin salon aux murs bleus agrémenté d’une plante verte, et de l’autre, une grande table entourée de chaises sur du carrelage blanc, surplombée d’un grand lustre clair. Sous ce toit a priori hospitalier, situé à deux pas des mouettes et de la mer, on sait mettre à l’aise. Dattes et café sont le rituel d’accueil pour tous les nouveaux arrivants. Mais ici, depuis quatre mois, on parle surtout Syrie, organisation Etat islamique (EI), religion et radicalisation.
Depuis octobre 2018, c’est dans ces locaux anonymes, dont l’emplacement exact ne peut être dévoilé pour des raisons de sécurité, que la direction de l’administration pénitentiaire (DAP), en partenariat avec l’association Artemis, membre du Groupe SOS, a ouvert une nouvelle antenne d’un dispositif atypique. Il est destiné à la prise en charge hors prison des condamnés ou prévenus pour terrorisme, y compris éventuellement des « revenants » de la zone irako-syrienne. Ce dispositif a été lancé à Paris dans le plus grand secret à l’automne 2016 sous le nom de « Rive » et rebaptisé récemment « Pairs », pour « programme d’accueil individualisé et de réaffiliation sociale ».

mercredi 20 février 2019

L’étrange logique de la mémoire

Mis en ligne le 



>> « Je n’ai plus de mémoire ! » Habitués à vivre dans l’urgence, le temps réel des communications, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir le sentiment de ne pas arriver à bien retenir les circonstances de notre quotidien, d’être gagnés par l’oubli… Et s’il fallait, pour avoir accès au passé, retrouver le temps long, une capacité à se projeter dans l’avenir ?



La France mal classée pour l’espérance de vie en bonne santé

L’espérance de vie en bonne santé est de 64,1 ans chez les femmes et 62,7 chez les hommes en France, en dessous de la moyenne européenne.
Par Sandrine Cabut Publié le 19 février 2019
« Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie, mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années », écrivait Oscar Wilde. Les Français, semble-t-il, ne l’entendent pas de cette oreille. Bons élèves de l’Europe et même du monde s’agissant de l’espérance de vie à la naissance, ils sont plutôt médiocres pour cet indicateur de la qualité de la vie qu’est l’espérance de vie en bonne santé. Selon les dernières statistiques Eurostat, portant sur l’année 2016, la France est sous la moyenne européenne dans ce domaine : l’espérance de vie en bonne santé est de 64,1 ans chez les femmes et 62,7 chez les hommes dans notre pays, alors que la moyenne en Europe est respectivement de 64,2 et 63,5 ans.

L'AP-HM va tester le cannabis thérapeutique pour Parkinson, une première en France

Camille Roux
| 20.02.2019



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Pour la première fois en France, le cannabis thérapeutique va être testé pour les malades de Parkinson. Une étude sera menée conjointement par l'Assistance publique - Hôpitaux de Marseille (AP-HM), le centre d'excellence Dhune et l'association France-Parkinson, rapporte le quotidien La Provence. Les Pr Jean-Philippe Azoulay, sous la coordination clinique du Pr Alexandre Eusebio, la directrice de recherches au CNRS et directrice adjointe de l'Institut de neurosciences de La Timone, Christelle Baunez, ainsi que le service du Pr Blin seront impliqués. 

Gard : l’avenir de la psychiatrie en question

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Publié le 
Le Dr Gasser, de l’Union syndicale de la psychiatrie.
Le Dr Gasser, de l’Union syndicale de la psychiatrie. -

Le débat sur le financement de cette spécialité médicale est relancé. Le point sur la prise en charge dans le Gard.

Un suivi des patients insuffisant et un travail de prévention délaissé, faute de moyens. Une couverture médicale inégale selon les secteurs géographiques. Pour l’Union syndicale de la psychiatrie (USP), voilà quelques-uns des signes alarmants que présente cette spécialité médicale en France.
Une situation que l’organisation professionnelle expose dans un manifeste, "dont nous ne sommes pas les seuls tenants. Des associations familiales, des collectifs d’hôpitaux en lutte, en sont également à l’origine", affirme le Dr Phlippe Gasser, vice-président de l’USP, aujourd’hui praticien libéral à Uzès après avoir exercé au centre médico-psychologique (CMP) d’Anduze et à l’hôpital de jour de Saint-Hippolyte-du-Fort.


Des dépressions liées à la consommation de cannabis adolescent

Certains diagnostics de dépression et de comportements suicidaires chez l’adulte seraient associés au fait d’avoir fumé du cannabis adolescent.
Par Raphaëlle Maruchitch Publié le 20 février 2019
Alors que la consommation de cannabis récréatif est légale depuis quatre mois au Canada, la recherche sur le sujet n’y faiblit pas. La psychiatre Gabriella Gobbi, chercheuse au sein de l’institut de recherche du centre universitaire de santé McGill à Montréal, a récemment travaillé sur le lien entre consommation de cannabis chez l’adolescent et risque de dépression, de comportements suicidaires et d’anxiété chez le jeune adulte. Conclusion : s’il n’y a rien de significatif côté anxiété, il y a, en revanche, une association entre la dépression chez le jeune adulte et une consommation de cannabis antérieure régulière (au moins une fois par semaine) au cours de l’adolescence. Ces sujets ne présentaient pas de troubles avant de commencer à fumer. Ainsi chez les Nord-Américains âgés de 18 à 30 ans souffrant de trouble dépressif majeur, 7 % des diagnostics seraient associés au fait d’avoir fumé adolescent. En outre, une association a également été constatée concernant les risques de présenter des comportements suicidaires, en particulier des idées suicidaires, à l’âge adulte.

La consommation d’alcool chez les jeunes en France

Publié le 01/02/2019

C. COGORDAN,
Paris
Les enquêtes réalisées au collège et au lycée, ainsi que le baromètre santé adulte donnent une image des consommations d’alcool chez les jeunes et des facteurs influençant ces consommations. Chloé Cogordan fait le point sur les données disponibles aujourd’hui.

Les collégiens : l’enquête HBSC 2014 (1)

HBSC (Health Behaviour in School-Aged Children) est une enquête internationale réalisée tous les quatre ans depuis 1982, sous l’égide du bureau Europe de l’OMS, dans 41 pays ou régions, essentiellement européens. La France y participe depuis 1994 et le pilotage de l’enquête est assuré par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). L’enquête est auto-administrée, strictement anonyme et est menée en classe sous la responsabilité d’un enquêteur formé. La dernière édition a eu lieu en 2014.

Trop de temps devant les écrans nuit aux jeunes enfants !

Publié le 14/02/2019


Trop de temps passé à regarder les « écrans » de toutes sortes peut retarder le développement des jeunes enfants. C’est le sens habituellement donné à l’association entre le temps devant les écrans et le niveau de développement. Mais l’inverse n’est pas exclu, et on peut se demander si ce ne sont pas les enfants « en retard » qui regardent plus les écrans ?

Alzheimer à domicile : une aidante témoigne

Alzheimer à domicile : une aidante témoigne | AgeVillage

Raphaëlle Murignieux    le 19/02/2019

Alzheimer à domicile : une aidante témoigne | AgeVillage
Depuis 4 ans, Marie-Laure a mis en place toute une organisation pour permettre à sa mère Solange, veuve et atteinte de la maladie d’Alzheimer de rester vivre chez elle. Elle témoigne dans le denier numéro du magazine Conseils des notaires.


Un soutien multiforme



Le témoignage de Marie-Laure est particulièrement éclairant (page 30), car l’organisation qu’elle décrit s’appuie sur une large palette d’aides.



mardi 19 février 2019

Recherche : des chercheurs marseillais bouleversent l'imagerie cérébrale

18/Févr./2019







L'imagerie cérébrale connait une révolution après la découverte d'une nouvelle technique par des chercheurs marseillaisINDRANIL MUKHERJEE / AFP

Une équipe formée d’ingénieurs et de cliniciens marseillais a détecté des activités pathologiques en surface du cerveau jusque là invisibles sans un lourd traitement

Déceler une pathologie comme l’épilepsie est une tâche complexe qui nécessite l’implantation de nombreuses électrodes directement dans le cerveau. Ces structures du cerveau, jusque-là invisibles sans cette technique, se dévoilent aujourd’hui à sa surface.
Pour y arriver, les chercheurs ont utilisé une combinaison unique d’enregistrements simultanés de magnétoencéphalographie (MEG) et de stéréo-électroencéphalographie (SEEG), et des méthodes avancées de traitement du signal. Ces résultats ouvrent de nouvelles possibilités dans l’étude non-invasive de la dynamique cérébrale, à la fois en clinique et en neurosciences fondamentales.

Frais d’hospitalisation Les hôpitaux filoutent

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Publié le : 19/02/2019 

À l’affût de recettes supplémentaires, les établissements de santé facturent aux patients des forfaits indus. Il convient d’être vigilant et de ne pas se laisser faire, car ces frais-là ne sont pas remboursés par l’assurance maladie ou les mutuelles.

Les tarifs à l’hôpital et dans les cliniques ne sont pas les plus transparents qui soient. Il suffit de jeter un œil sur une facture d’hospitalisation : des codes plus indéchiffrables les uns que les autres s’y empilent. Or, il n’est pas inutile de s’y pencher, car les établissements de santé ne manquent pas d’imagination pour mettre des suppléments à la charge des patients. Exemple, des cliniques demandent sans complexe quelques euros pour un thermomètre, ou proposent un forfait « incontinence » (3 à 5 € par jour selon que la nuit est comprise ou non).

Interview. Michel Daubanes, vicaire général à Évreux : « La pédophilie relève de la psychiatrie »



Publié le 19 Fév 2019

Le vicaire général Michel Daubanes, à Évreux, veut venir en aide aux victimes de pédophiles au sein de l'Église catholique, à travers une cellule d'écoute.