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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 17 mai 2022

Les femmes au foyer : une histoire intime et collective

"L'histoire oubliée des femmes au foyer" (ARTE France, Squawk, 2021) - Michèle Dominici

La Grande Table idées

Épisode du mardi 17 mai 2022 par Olivia Gesbert

Résumé

Avec Michèle Dominici, réalisatrice du documentaire "L'histoire oubliée des femmes au foyer" (disponible sur arte.tv à partir du 10 mai et diffusé sur Arte le 17 mai), et Philippe Artières, historien, directeur de recherches au CNRS, auteur de "Histoire de l’intime" (CNRS éditions).

 

avec :

Philippe Artières (Historien, directeur de recherches au CNRS), Michèle Dominici (Réalisatrice de documentaires).


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Au lendemain du la nomination d'Elisabeth Borne comme nouvelle Première ministre, retour sur une période où la femme en France n'était pas une "citoyenne complète", comme le dit notre invitée, la réalisatrice Michèle Dominici Après des documentaires comme Simone Signoret, figure libre (2019), Nadar, le premier des photographes (2018), Bettina Rheims, dans la fabrique des icônes (2015) ou Les suffragettes - Ni paillassons, ni prostituées (2011), elle revient avec L'histoire oubliée des femmes au foyer. A partir des journaux intimes et d'archives vidéo d’époque, elle donne la parole aux femmes au foyer en France sous les Trente glorieuses. Des femmes sous l’autorité de leur mari et pour qui le foyer pouvait vite devenir une cage.

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Plus de 100.000 décès par overdoses pour la première fois aux États-Unis en 2021

Nathalie Barrès   19 mai 2022

Aux États-Unis, les décès par overdoses ont, pour la première fois, dépassé les 100.000 l'année dernière, ont rapporté mercredi 11 mai les Centers for Disease Control (CDC).

Les CDC ont déclaré environ 107.622 décès par surdosage en 2021, soit une augmentation de 15% par rapport au précédent record de 93.655 établi en 2020. Les décès par overdose ont augmenté de 30% de 2019 à 2020.

L'UFC-Que Choisir demande la création de places en Ehpad dans le secteur public


 



20 Minutes avec AFP   Publié le 17/05/22

Les Ehpad privés sont parfois surreprésentés dans certains départements », et plus leur part est élevée, « plus le prix moyen d’une place est tiré vers le haut »

L'association UFC Que Choisir demande la création de places en Ehpad public afin d'éviter les dérives.
L'association UFC Que Choisir demande la création de places en Ehpad public afin d'éviter les dérives. — SYSPEO/SIPA

Les Ehpad  n’ont pas fini de faire parler. L’UFC Que Choisir appelle à privilégier la création de places dans le secteur public, moins cher pour une qualité d’accueil au moins équivalente. Car le constat de l’association est sans appel : les personnes âgées à la recherche d’un Ehpad se heurtent à d’énormes disparités territoriales, aussi bien en termes de chambres disponibles que de prix.

Dans une étude consacrée aux « intolérables disparités géographiques et économiques » du secteur, l’association de consommateurs relève que « le nombre de places peut varier du simple au quadruple selon les départements : alors qu’en Lozère il existe 169 places pour 1.000 habitants de plus de 75 ans, à Paris ce nombre tombe à 41 ».

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Dans toute la France, les urgences hospitalières en état d’urgence

par Nathalie Raulin   publié le 15 mai 2022 

De nombreux services d’urgences ne sont plus en mesure de tourner correctement. Le CHU de Bordeaux vient d’annoncer un fonctionnement très dégradé la nuit à compter de mercredi. Celui de Grenoble pourrait suivre. De quoi redouter que la population en souffrance soit privée de prise en charge satisfaisante.

Pendant qu’Emmanuel Macron réfléchit à la composition de son futur gouvernement, les urgences hospitalières craquent. Sans attendre la trêve estivale, les équipes se délitent un peu partout en France, d’Orléans (Loiret) à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), d’Amboise (Indre-et-Loire) à Montmorillon (Vienne), de Laval (Mayenne) à Senlis (Oise), entraînant fermetures partielles ou sporadiques. Et les hôpitaux de taille moyenne ne sont plus seuls concernés. Fait inédit, de gros centres hospitaliers universitaires (CHU) de province sont aujourd’hui dans la tourmente.

Baccalauréat : la massification scolaire ne fait pas l’égalité. Avec Elise Huillery et Camille Peugny

L'Invité(e) des Matins

Épisode du lundi 16 mai 2022 par Guillaume Erner

. ©AFP - Thomas SAMSON

Résumé

Les diplômes jouent un rôle discriminant. Le baccalauréat, malgré sa “massification” ne déroge pas à la règle. 


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La massification scolaire ne fait pas l’égalité. Au contraire, elle a aussi ses effets pervers. Elle accroît par exemple l’emprise des diplômes et favorise la reproduction sociale. Elle est aussi une des raisons d'un financement décroissant et inégalitaire de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Malgré ses vertus, la massification scolaire oblige à repenser l’architecture de notre éducation.

Nos invités :

  • Elise Huillery : professeur d'économie à l'Université Paris-Dauphine

  • Camille Peugny : sociologue, professeur à l’université de  Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteure de "Pour une politique de la jeunesse" (Seuil, 2022)


Cœur de porc dans un corps d’homme : où en est-on des xénogreffes ?

Par et  Publié le 17 mai 2022

La survie à deux mois de David Bennett, premier transplanté avec un cœur porcin génétiquement modifié, est considérée comme un pas important sur la route des xénotransplantations, commencée il y a plus d’un siècle.

David Bennett, premier homme au monde à avoir été transplanté du cœur à partir d’un organe de porc génétiquement modifié, est-il décédé à la suite d’une infection virale transmise par l’animal donneur ? De l’ADN d’un cytomégalovirus (CMV) porcin a été retrouvé dans le sang de cet Américain de 57 ans, a annoncé, lors d’un congrès américain sur la transplantation, le docteur Bartley Griffith (hôpital universitaire du Maryland), l’un des chirurgiens qui avaient réalisé l’intervention chirurgicale, le 7 janvier. L’information, qui n’a pas encore fait l’objet d’une publication scientifique, a été révélée le 4 mai dans la revue MIT Technology Review, puis reprise dans un long article du New York Times.

La physique d’Einstein aiderait-elle à comprendre le cerveau ?

 Science en questions Etienne KLEIN

Épisode du samedi 14 mai 2022

Iluminated brain in space ©Getty - Jumpstart Studios

Résumé

Existerait-il un pont conceptuel entre la physique de l’espace-temps et les neurosciences ?


avec :

Denis Le Bihan (Directeur de NeuroSpin au Commissariat à l'Energie Atomique de Saclay, membre de l'Académie des Sciences).


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Le 12 avril 2013, inaugurant le projet BRAIN, Barak Obama déclara : "L’humanité est parvenue à identifier des galaxies qui sont à des milliards d’années-lumière d’ici, à étudier des particules bien plus petites qu’un atome, mais elle n’a toujours pas élucidé le mystère de ce kilo et demi de matière qui se trouve entre nos deux oreilles".

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Universités et entreprises tendent la main aux jeunes Asperger

Par   Publié le 17 mai 2022

Des dispositifs sont mis en place pour améliorer l’inclusion dans l’enseignement supérieur ou dans le monde du travail des jeunes auxquels on a diagnostiqué une forme d’autisme. Autre enjeu : combattre les stéréotypes qui collent à la peau des « aspies ».

Bac ES mention bien en poche, Brayane, 21 ans, a validé en temps et en heure un DUT « multimédia » à l’université de Toulouse-III. Et, en septembre, après avoir obtenu sa licence professionnelle en infographie et audiovisuel, « ce sera un master dans une grande école de cinéma d’animation ! », lance-t-il, enthousiaste et confiant en l’avenir. Brayane est un étudiant comme un autre… à cela près qu’on lui a diagnostiqué à ses 11 ans un trouble du spectre autistique (TSA), appellation regroupant toutes les formes d’autisme, la sienne étant « assez légère ».

La science passe au crible les différents modes de scrutin

Par   Publié le 16 mai 2022

La France rassemble une communauté particulièrement active de chercheurs qui décryptent scientifiquement les différents systèmes de vote et leurs conséquences sur notre démocratie. L’élection présidentielle leur a donné de nouveau l’occasion de tester leurs hypothèses.

Dans un bureau de vote, à Toulouse, le 24 avril 2022, jour du second tour de l’élection présidentielle.

Le 10 avril, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, plusieurs centaines d’électeurs strasbourgeois ont pu voter… deux fois. A la sortie de deux bureaux de vote officiels se trouvait en effet un second dispositif quasi identique, avec urne, isoloirs et bulletins de vote. Celui-ci présentait cependant une différence de taille, proposant aux citoyens de voter grâce au système classique – le scrutin uninominal majoritaire à deux tours – mais aussi à travers d’autres modes de scrutin, à base de notes, de choix multiples ou encore de mentions à attribuer aux candidats.

Transparentalité Claire, mère trans: «Si vous ouvrez un éventail de possibilités à une enfant, elle s’en empare»

par Virginie Ballet  publié le 16 mai 2022 à

Claire, graphiste et illustratrice, a créé un blog pour raconter son quotidien de mère transgenre au sein d’une famille homoparentale, et fournir des ressources pour expliquer la transidentité aux enfants.

Au commencement était un conte. Bien sûr, il y était question d’un château, et d’un prince. Un prince malheureux, mais qui ne savait pas vraiment pourquoi… Tout juste savait-il que «quelque chose clochait» entre son reflet dans le miroir et la manière dont il se percevait. Cette histoire, celle du «Prince qui était une princesse»,Claire, illustratrice francilienne de 48 ans, l’a créée de toutes pièces il y a bientôt dix ans, pour expliquer sa transidentité à sa fille, alors âgée de 4 ans. Ensemble, elles avaient un jeu, prétexte à des moments de complicité : inventer des histoires, que Claire crayonnait en temps réel, la petite sur les genoux.

Pourquoi certains ne veulent surtout pas devenir chef

Samuel Lacroix  publié le 

Emmanuel Macron semble avoir quelque peu peiné à trouver son Premier ministre. Selon plusieurs sources, il a même essuyé des refus, notamment de la part de Véronique Bédague et Valérie Rabault. Comme elles, nombreux sont les individus qui ne cèdent pas à l’appel des sommets, qu’ils soient politiques ou économiques.

De quoi ces refus sont-ils le nom ? Faut-il y voir de simples divergences idéologiques, un rejet plus général du pouvoir ou encore autre chose ? Quatre philosophes nous expliquent pourquoi on peut désirer ne pas trop s’élever dans la hiérarchie – sans pour autant avoir à culpabiliser.

La jalousie : moteur de l’imaginaire proustien ?

La Grande Table idées

Épisode du lundi 16 mai 2022 par Olivia Gesbert

Portrait de Proust ©Getty - Getty


Résumé

C'est avec Antoine Compagnon de l'Académie française, professeur émérite au Collège de France, que nous nous penchons sur l'amour-jalousie comme matrice de la pensée et de l'imaginaire proustien. 


avec :

Antoine Compagnon (Professeur au Collège de France depuis 2006, titulaire de la chaire de Littérature française moderne et contemporaine).

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Si la jalousie est un sentiment universellement partagé, c'est le fil directeur de toute l'œuvre de Proust, qui en fait un sentiment total et originel : n'épargnant aucune relation amoureuse dans la Recherche, elle est même originellement ancrée par la frustration du Narrateur de ne pouvoir recevoir le baiser de sa mère avant de s'endormir. Si l'amour est le mot le plus utilisé dans la Recherche, la jalousie, son ombre, n'en n'est pas moins présente. "Dans l’amour proustien, la jalousie est structurelle. Il n’y a pas d’amour sans jalousie, sans cette manie, sans cette obsession de posséder l’autre entièrement et exclusivement. […] Il n’y a pas non plus d’amour heureux. Par exemple, avec Albertine, l’alternative, c’est celle de l’ennui et de la souffrance" explique Antoine Compagnon. "Dans cet amour-là, il y a un côté sadique, et un côté masochiste", ajoute-t-il.

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ET SI ON PARLAIT DE MALADIE MENTALE ?

 Seneplus.com

Madi Waké TOURE  |   Publication 11/05/2022

SENEGAL

Tout se passe comme si une société devenue schizophrénique par ses injonctions contradictoires s’efforçait de rendre fous ses membres trop scrupuleux ou trop fragiles.


La vie, de nos jours, n’offre pas toujours aux hommes les possibilités d’épanouissement aux plans moral, social, culturel et économique. Ils sont nombreux ici et ailleurs à souffrir terriblement de tensions internes liées à des situations de manque durement ressenties. Des manques au plan affectif et aussi au niveau des besoins.

Tout se passe comme si une société devenue schizophrénique par ses injonctions contradictoires s’efforçait de rendre fous ses membres trop scrupuleux ou trop fragiles. Au Sénégal, le recensement national de 1988 renseigne que les personnes en situation de handicap mental (PSHM) constituent 10 % de la population des personnes en situation de handicap et suivent derrière les PSH moteurs (25 %) et les PSH visuels (18 %). Ces chiffres doivent faire peur en ce sens que personne n’est à l’abri d’une descente dans les …ténèbres.

Michel Foucault n’a pas tort avec ces mots puissants qui renseignent sur la gravité de la folie mais aussi notre proximité avec elle : « La folie est le plus vif de nos dangers et notre vérité première la plus proche ».

Imaginons un seul instant le spectacle terrifiant du basculement dans la folie d’un être proche. Imaginons sa sortie de l’humain, sa perte de la raison, le court-circuit de ses facultés, son exclusion : le pire de ce qui peut arriver.

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À quoi peut bien servir un “chief happiness officer” ?




De plus en plus d’entreprises font appel aux services de “responsables du bonheur” au bureau. Si cet intitulé de poste peut prêter à sourire, le “Wall Street Journal” décrit le quotidien parfois austère et les contraintes de ces salariés pas comme les autres.

“C’est un intitulé de poste qui suscite autant de questions que de sourires narquois.” En 2003, le géant du burger McDonald’s se fendait d’un communiqué humoristique annonçant la promotion de sa mascotte, le clown Ronald, au rang de chief happiness officer (CHO), littéralement “responsable en chef du bonheur”. “Et la formule fleure encore bon le cornet de frites et la clownerie”, s’amuse le Wall Street Journal. Le quotidien financier décide pourtant de dépasser la boutade, conscient que l’implantation d’une atmosphère propice au bien-être dans le monde professionnel est devenue une mission des plus sérieuses.

"Le rêve de l'eau" de Jean-Michel Othoniel met en lumière le Palais idéal du Facteur Cheval

Anne Elizabeth Philibert   Publié 

À l'occasion des 110 ans de sa construction, le Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterive accueille pour la première fois en son sein une autre oeuvre : celle de l'artiste stéphanois Jean-Michel Othoniel faite de fontaines et de vitraux.

Le rêve de l'eau, une installation dans le Palais du Facteur Cheval (France 3)

Il y a 110 ans, le facteur d'Hauterive dans la Drôme a fait de son rêve une réalité en construisant de ses mains un palais. Son palais idéal, fait de galets, de cailloux et de sable qu'il ramassait lors de ses tournées. Un monument de l'art brut qui a été classé monument historique en 1969 par André Malraux.

Ce palais crée par un seul homme fête son centenaire. Une belle occasion pour mettre en lumière la création de Ferdinand Cheval, source d'inspiration pour les artistes surréalistes et les projets les plus fous.

Aujourd'hui, c'est le Stéphanois Jean-Michel Othoniel qui s'est emparé du palais, mais sans le dénaturer. Il a créé une oeuvre unique dans l'idée de poursuivre le rêve du facteur qui souhaitait que la façade soit animée par une cascade. Une installation baptisée Le rêve de l'eau.

On peut imaginer que cette eau ramenait à la vie. C'est ce que j'ai voulu dans ce projet, ramener cette idée de vie qui était très importante pour le facteur.

Jean-Michel Othoniel 

artiste-sculpteur

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lundi 16 mai 2022

«Dire» : sur le divan d’Elsa Cayat

par Virginie Bloch-Lainé  publié le 14 mai 2022 

Emmanuel Chaussade était un patient de la psychanalyste, assassinée dans la rédaction de «Charlie Hebdo» le 7 janvier 2015. Avec retenu et crudité, il retrace les séances sur le divan de la thérapeute au style désinvolte et optimiste. 

Même quand elle avait gardé le silence pendant la séance, elle finissait par dire : «A mercredi», ou «à lundi». Pendant quinze ans, l’écrivain Emmanuel Chaussade s’est allongé deux fois par semaine sur le divan de la psychanalyste Elsa Cayat. Le mercredi 7 janvier 2015, il s’est présenté comme d’habitude à 15 heures au cabinet parisien de son analyste. Il ignorait qu’Elsa Cayat avait été assassinée quatre heures plus tôt dans les locaux de Charlie Hebdo, hebdomadaire dans lequel elle tenait une chronique. Second roman autobiographique d’Emmanuel Chaussade, Dire rend hommage à cette femme qui «savait que seuls les mots délivrent. La psychanalyste a été assassinée. Assassinée pour des images, pas pour des mots». Le portrait de cette femme par un homme dont elle a libéré la parole et qu’elle a libéré tout court – c’est énorme – est présenté en alternance avec le tableau de l’enfance maltraitée de l’auteur-narrateur.

Une journée pour dire non aux mesures de contrôle en santé mentale

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Par Mario Pitre le 17 mai 2022

(Photo Gracieuseté Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale du Québec)

Un rassemblement symbolique s’est déroulé dimanche après-midi devant l'Hôpital du Suroît afin de souligner la Journée nationale : Non aux mesures de contrôle. L'objectif de cette manifestation était de clamer l’urgence d’abolir les pratiques auprès de patients en santé mentale que sont l’isolement, la contention et le recours aux substances chimiques.

Cette journée du 15 mai a été désignée en mémoire de la victoire obtenue en Cour d'appel du Québec le 15 mai 2015 dans un recours collectif intenté 10 ans plus tôt par une patiente de l'Hôpital, Lise Brouard. Ce recours a mené à une entente hors cour dans laquelle l'établissement a du verser 600 000 $ aux victimes de mesures de contention et d'isolement abusives imposées entre le 11 juin 2005 et le 11 juin 2008.

Mme Brouard avait été victime de ces mesures abusives à 8 reprises entre le 6 juillet 2005 et le 21 octobre 2006 (elle soutenait avoir été attachée à son lit pendant une période de près de 12 heures).

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