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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 19 avril 2018

La réalisatrice Julie Bertuccelli prête sa voix à Babouillec, jeune autiste auteure d’un premier roman bouleversant

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Par 25/03/2018

Julie Bertuccelli sur le plateau du Soir 3 pour parler du premier livre de Babouillec.
Julie Bertuccelli sur le plateau du Soir 3 pour parler du premier livre de Babouillec.
 © France 3 / Culturebox

En 2016, Julie Bertuccelli avait réalisé un documentaire très émouvant sur Hélène Nicolas, dite Babouillec, une jeune autiste, privée de la parole mais pas des mots. Après deux recueils de textes, la jeune femme sort son premier roman "Rouge de soi" (Ed. Rivages). Julie Bertuccelli s'est faite le porte voix de l'auteure pour présenter ce livre sur le plateau du Soir 3.


C’est une histoire incroyable que celle d’Hélène Nicolas. Atteinte d’une forme d’autisme sévère, la jeune femme née en 1985 est placée dès son plus jeune âge dans des institutions spécialisées. Sans aucun résultat visible. A 14 ans l’adolescente ne communique pas. Le diagnostic des médecins est sans appel, elle ne progressera pas. Un avis que la mère de l’adolescente rejette. Elle décide alors de changer de vie pour renouer le contact avec sa fille.

Au bout de quelques mois, grâce à un travail de stimulation neurosensorielle notamment par les arts, Hélène sort de sa coquille. Sa mère se rend compte qu’elle a appris à lire et à écrire toute seule. A l’aide de lettres cartonnées, la jeune fille commence à assembler des mots puis des textes entiers d’une virtuosité exceptionnelle.



Une couturière internée en hôpital psychiatrique brode sa vie sur son uniforme

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18/04/2018


Ph. http://prinzhorn.ukl-hd.de


Couturière autrichienne, Agnes Richter est internée de force à l’hôpital psychiatrique d’Heidelberg en 1893.  Elle y reste jusqu’à la fin de sa vie, vingt-six ans plus tard. Elle trouve alors un moyen tout particulier d’occuper ses journées : broder sa vie sur son uniforme de patient.
L’objet est récupéré par Hans Prinzhorn, un psychiatre et historien de l’art. Occupant un poste à l’université d’Heidelberg à partir de 1919, il a ainsi regroupé plus de 5.000 pièces faites par des patients souffrant de maladies mentales. Ce travail constitue la base de ses recherches pour écrire son livre : «Bildnerei der Geisteskranken» (l’art des malades 

La santé des migrants

LA TÊTE AU CARRÉ
18 avril 2018
54 minutes

Les maux de l'exil sont nombreux : crises d'angoisse, stress post-traumatiques, dépressions, douleurs... et sont l'expression d'un parcours d'exil violent subi par des hommes femmes et enfants dans le monde.

Migrant

Migrant © Getty / Fernando Trabanco Fotografía

Les migrants sont nombreux a avoir fui leur pays. Après avoir traversé des déserts et mers, ils arrivent en France avec des maux et des souffrances physiques et psychiques. Des médecins, infirmiers, psychothérapeutes et psychiatres sont à leur écoute, proposent des soins et les accompagnent dans leurs démarches administratives.


Pas d’enfants en centres de rétention

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A l'heure du débat sur la loi asile et immigration, la France doit respecter et protéger les droits de l'enfant. En 2017, plus de 300 mineurs ont été enfermés en métropole, et plus de 4 000 à Mayotte en 2016. Ce nombre ne cesse d'augmenter.

Les centres de rétention accueillent des personnes migrantes qui n’ont commis aucun délit, n’ont été condamnées par aucun tribunal, mais qui attendent là la mise en œuvre d’une procédure d’éloignement décidée par les autorités administratives. Aujourd’hui, un étranger peut séjourner jusqu’à 45 jours dans un centre de rétention. Le projet de loi asile et immigration discuté à partir du 16 avril à l’Assemblée nationale prévoit d’allonger encore ce délai et de le porter jusqu’à 90 jours. C’est là une des mesures les plus controversées pour tous ceux qui entendent s’opposer à ce nouveau projet de loi.

mercredi 18 avril 2018

Dimitri, 38 ans, autiste en psychiatrie : un combat vain ?







Résumé : Voilà 38 ans que Dimitri, autiste, ne connait que les murs de la psychiatrie. Après une tentative avortée dans un centre, son frère repart au combat alors qu'Edouard Philippe déclare que les personnes autistes n'ont rien à faire à l'hôpital. 

Par , le  

"Aujourd'hui, nous sommes face à une obligation éthique, à une responsabilité collective car le lieu de vie des adultes autistes, au XXIe siècle, ne peut pas être l'hôpital", a déclaré Edouard Philippe, Premier ministre, le 6 avril 2018 à l'occasion du lancement de la Stratégie nationale pour l'autisme. Et pourtant ! Il est en qui y sont, en réchappent, y retournent, qu'on balade... C'est le cas de Dimitri Fargette.

L’unité Minkowski pourrait fermer aux Hôpitaux de Saint-Maurice

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PAR 18/04/2018

L’unité Minkowski pourrait fermer aux Hôpitaux de Saint-Maurice


Aux Hôpitaux de Saint-Maurice, l’unité psychiatrie Minkowski, qui compte  17 lits, pourrait fermer faute de personnel suffisant, s’alarment les syndicats Sud et CGT qui prévoient une AG ce jeudi 19 avril.


« Depuis l’été dernier la quasi-totalité des unités de soins intra et extra hospitalières du pôle de psychiatrie Paris 11 étaient en manque d’effectifs. Le personnel, soutenu par les syndicats CGT et SUD, s’est mobilisé et a obtenu des recrutements qui ont soulagé les équipes. Alors que deux postes étaient encore vacants, deux congés de maternité ont mis particulièrement en difficulté l’équipe de l’unité Minkowski. Ce manque de personnel est préjudiciable pour les patients et désorganise les soins dans les autres unités du pôle qui doivent très régulièrement suppléer au manque de soignants.


Un médecin jugé après le décès d’une jeune femme à Abbeville

Le Courrier Picard
Par Gautier Lecardonnel 

Les médecins-psychiatres de Oued Aïssi en colère

L'Expression - Le Quotidien
Par 
Au sujet des décès enregistrés, ils sont expliqués médicalement et une étude épidémiologique a été réalisée pour déterminer les causes des décès.

Le personnel médical de l'EHS de Oued Aïssi spécialisé en maladies psychiatriques a dans une déclaration qui nous est parvenue exprimé son mécontentement suite à des déclarations mettant en cause leurs aptitudes médicales et déontologiques. Ce que les médecins de cette structure sanitaire couvrant quatre wilayas, considèrent comme des allégations mensongères concernent le nombre de décès enregistrés dans leur établissement. En fait, les médecins et le directeur de l'unité sont directement accusés d'être derrière ce nombre anormal de morts à l'EHS.

Mais de leur côté, les médecins, outrés par ce qu'ils considèrent comme étant des allégations infondées et des déclarations mensongères de personnes étrangères à l'EHS de Oued Aïssi qui visent seulement à perturber le fonctionnement de l'établissement, c'est la raison pour laquelle, le collectif des médecins de l'EHS tient à condamner ces agissements irresponsables et cette atteinte à la corporation qui ne ménage aucun effort à l'effet d'offrir aux malades la meilleure prise en charge en hospitalier comme en soins ambulatoires.

Je suis crade mais ça me soigne

Par Emmanuèle Peyret — 

Pour Josh Axe, «la saleté au sens métaphorique et littéral a le pouvoir de reconstruire notre barrière intestinale».
Pour Josh Axe, «la saleté au sens métaphorique et littéral a le pouvoir de reconstruire notre barrière intestinale». Photo Emmanuel Pierrot


Le nutritionniste américain Josh Axe tient l’excès d’hygiène pour responsable de l’affaiblissement de nos systèmes immunitaires. Dans un nouvel ouvrage, il réhabilite les bienfaits d’une fausse ennemie : la bactérie. «Libération» a testé pour vous la grève de la douche.

Un grand bravo au nouveau pape des crades (enfin semi-crades). On a nommé l’Américain Josh Axe. Nutritionniste et fondateur d’une clinique de naturopathie, il vient de nous livrer Salement bon pour la santé, régime bactérien pour renforcer notre système immunitaire (1). 423 pages un peu médicales, un peu new age-retour à la nature-les pieds bien dans le gazon, un peu diététique ambiance probiotiques et légumes bio, un peu recettes vegan, un peu aussi n’importe quoi, dans la série nostalgie du temps «d’avant où on vivait en harmonie avec les saisons, on respirait les odeurs et les microbes d’un sol biologique, en contact avec ses voisins, nos familles nos animaux» - et où on accouchait sans péridurale, les gosses mouraient comme des mouches et l’espérance de vie était de quarante ans. Le pitch d’Axe ? «Rééduquer notre système immunitaire pour qu’il puisse apprendre à se défendre sans excès. Ne plus avoir peur d’un peu de saleté ici ou là mais au contraire suivre les rythmes de la nature», avec un discours assez sympathique et juste (lire interview page suivante) sur le trop d’hygiène tue l’hygiène et surtout tue les bons microbes dont nous avons besoin.

«La nature n’est pas si bienveillante»

Par Emmanuèle Peyret — 


Photo Emmanuel Pierrot

Gerhard Ebelt, de l’Institut Pasteur, prend les bactéries avec des pincettes et défend une hygiène raisonnée.

Le livre d’Axe sous le bras, on a couru à l’Institut Pasteur, pour se faire analyser et commenter le contenu. Bilan amusé, mais pas négatif du tout, de Gerhard Ebelt, directeur du département d’immunologie et de l’unité de recherche micro-environnement et immunité.
Que pensez-vous de l’approche de Josh Axe ?
Il a à la fois raison et tort. Raison, parce que les microbes sont vecteurs de bonnes choses, mais pas toujours, il y a un risque. En gros, on peut dire qu’il y a une balance. D’un côté c’est bien de se laver pour se protéger des maladies infectieuses. De l’autre, si on se lave trop, on perd contact avec les bons microbes. Alors rouler le bébé dans le métro, bof, il y a peut-être des microbes mauvais comme celui de la rougeole ou la grippe.

Se coucher tard, mourir plus tôt

Une vaste étude montre que le risque de décès prématuré est plus grand  chez les couche-tard, indépendamment de la durée totale de sommeil.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Se coucher tard est mauvais pour la santé. Jusque-là rien de nouveau. Les études se sont en effet multipliées ces dernières années pour démontrer les dangers du manque de sommeil associés à une telle habitude. A savoir, entre autres, le développement de maladies cardio-vasculaires, de diabète et d’insomnies. Mais une étude publiée jeudi 12 avril dans la revue Chronobiology International vient de mettre en évidence un risque de mortalité accru pour les personnes se couchant tard, indépendamment de leur durée de sommeil.

PR AROUNA OUEDRAOGO, PSYCHIATRE : « Environ 41% de la population générale souffre d’un trouble mental »

Editions Le Pays
18 avril 2018

BURKINA FASO

PR AROUNA OUEDRAOGO, PSYCHIATRE    : « Environ 41% de la population générale souffre d’un trouble mental »


Il est le chef  du service de psychiatrie au centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Le Pr Arouna Ouédraogo, puisque c’est de lui dont il est question dans cette interview,  nous parle des troubles mentaux. Lisez !


« Le Pays » : Qu’appelle-t-on troubles mentaux ?
Pr Arouna Ouédraogo : Cette question est assez difficile et simple à la fois. Pour simplifier, on peut retenir que les troubles mentaux désignent un ensemble de manifestations pathologiques d’ordre  comportemental ou sur le plan psychologique ou même sur le plan biologique. C’est un ensemble très hétérogène de maladies qui n’ont donc pas toutes, un dénominateur commun.
A-t-on une situation claire du phénomène des troubles mentaux au Burkina ?
 On ne peut pas dire qu’on a une situation claire des troubles mentaux au Burkina Faso. Comme indiqué tantôt, les troubles mentaux regroupent une gamme de maladies et pour avoir une situation claire de leur ampleur, il faut disposer de données d’enquêtes dignes de ce nom, qui concernent à la fois la population générale et des groupes spécifiques. Or, ce genre d’enquête coûte extrêmement cher et est difficile à mettre en œuvre.  Néanmoins, nous avons pu réaliser, avec l’appui de partenaires, une étude épidémiologique en population générale, au cours de l’année 2015. Et cette enquête indique que la situation épidémiologique est caractérisée par une prévalence importante de ces troubles, car il y a environ 41 % de la population générale âgée d’au moins 18 ans, qui souffre d’au moins un trouble mental. Mais, quand on se situe à l’échelle des catégories diagnostiquées, le taux de prévalence peut varier d’une catégorie à l’autre.

La consommation récréative de GHB alarme la nuit parisienne

Longtemps surnommé « drogue du violeur », le GHB est aujourd’hui souvent consommé de façon volontaire et récréative, comme son cousin le GBL. Mais les risques sont méconnus et les accidents se multiplient.

LE MONDE  | Par 

Depuis 2011 un arrêté du ministère de la santé interdit la vente et la cession au public du GHB.
Depuis 2011 un arrêté du ministère de la santé interdit la vente et la cession au public du GHB. PASCAL DELOCHE / GODONG / PHOTONONSTOP

Samedi soir, Pierre* danse un verre à la main. Pas d’alcool, un simple jus d’abricot commandé au bar d’une boîte de nuit parisienne. Une boisson dans laquelle il a ajouté lui-même, à l’abri des regards, quelques gouttes « d’ecstasy liquide », du GBL.

Le GBL (gamma-butyrolactone) est un solvant à peinture qui, une fois ingéré, se transforme en GHB, longtemps connu sous le surnom de « drogue du violeur » et de plus en plus consommée de manière récréative. Ses effets désinhibants et le sentiment de flottement qu’il entraîne attirent aujourd’hui un jeune public. Pierre l’a testé pour la première fois il y a deux ans :
« L’alcool me fatiguait, je détestais la gueule de bois, alors quand j’ai entendu parler sur des forums de cette drogue en vente sur Internet, j’ai foncé. Même si le goût est désagréable, la relaxation, l’euphorie, l’augmentation de l’appétit et de la libido que le GBL m’apporte en a fait pour moi, très vite, un substitut à l’alcool en soirée. »

mardi 17 avril 2018

Colloque médical sur la psychiatrie à Besançon : " une discipline médicale comme les autres"

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Publié le 17 avril 2018

Christian MULLER, Président de la Conférence des présidents de CME de CHS Marie-Rose MORO, Professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent / Présidente du CNUP Daniel SECHTER, Professeur de psychiatrie CHU de Besançon / Université BFC Marie-Jeanne RICHARD, Vice-présidente de l'UNAFAM © DR CHU - cliquez sur l'image pour agrandir
Initié par le Professeur Sechter, membre du CHRU de Besançon, le colloque médical intitulé "Psychiatrie, une discipline médicale comme les autres" se tenait ce lundi 16 mardi 17 avril à l'hôpital Saint-Jacques de Besançon.
"Les intiatives engagées par la Ville en collaboration avec le CHS Novillars dans le cadre du Conseil Local de Santé Mentale illustrent parfaitement l'esprit qui sous-entend les travaux de ce colloque : donner à la psychiatrie la place qui lui revient : une discipline médicale comme les autres, outil essentiel des politiques de santé publiques et d'inclusion sociale", explique la Ville de Besançon.

Dépression : quatre départements testent le remboursement de la psychothérapie

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Des séances chez le psychologue remboursées par la Sécurité sociale pour faire diminuer l’usage d’antidépresseurs. C’est ce que testent quatre départements de métropole pour le traitement de la dépression.

Quatre caisses d’assurance maladie (CPAM) ont lancé une même expérimentation concernant le traitement de la dépression. Elle consiste en un remboursement total des séances chez un psychologue libéral, dans le but de faire chuter la consommation d’antidépresseurs, très élevée en France.
Concrètement, les personnes de 18 à 60 ans assurées auprès de la CPAM de Haute-Garonne, du Morbihan, des Bouches-du-Rhône et des Landes sont éligibles à cette expérimentation, qui devrait débuter durant le mois de mai et qui s’étend pour trois ans, soit jusqu’en mai 2020. Pour bénéficier de ce remboursement de séances auprès d’un psychologue, il faudra se rendre chez son médecin généraliste, qui prescrira une séance d’évaluation de 45 minutes auprès d’un psychologue conventionné.

Les neurosciences prennent-elles trop de place à l’école ?

17/04/2018

39 MIN

Pour Jean-Michel Blanquer, les neurosciences seraient une solution aux difficultés scolaires. Pourtant, certains scientifiques mettent en garde contre une utilisation trop importante de telles méthodes à l’école. Quelle place les neurosciences doivent-elles occuper dans l’éducation ?
Les neurosciences doivent-elles définir l'éducation des enfants ?
Les neurosciences doivent-elles définir l'éducation des enfants ? Crédits : PASCAL PAVANI - AFP
Dans la scène 10 de l’acte III du Malade imaginaire, Argan, le malade, fait face à Toinette, sa servante, travestie en médecin. A chacun des maux avancés par son maître –douleurs de tête, voile devant les yeux, coliques-, celle-ci répond invariablement : "c’est du poumon que vous êtes malade", "le poumon vous dis-je". Transposée au XXIe siècle, la fameuse réplique serait sans doute différente. Exit le poumon, place à un autre organe, au statut devenu quasi hégémonique, sous l’influence des neurosciences : c’est le cerveau, le cerveau vous dis-je !