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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 12 novembre 2020

Ferenczi, l’autre Freud

LE 11/11/2020

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Pionnier de la psychanalyse hongroise, Sándor Ferenczi, fils spirituel de Sigmund Freud, a grandi dans l'ombre du maître. Benoît Peeters, auteur d'une biographie dédiée, est notre invité pour nous parler de cette figure encore peu connue.

Le psychanalyste autrichien Sigmund Freud entouré de Otto Rank, Karl Abraham, Max Eitingon, Ernest Jones, Sandor Ferenczi et Hanns Sachs, en 1922.
Le psychanalyste autrichien Sigmund Freud entouré de Otto Rank, Karl Abraham, Max Eitingon, Ernest Jones, Sandor Ferenczi et Hanns Sachs, en 1922. Crédits : Apic / Contributeur - Getty

On le connaît surtout pour son travail dans le monde de la bande dessinée, ne serait-ce que pour sa collaboration avec François Schuiten sur la série des Cités obscures (parues chez Casterman dès 1983), mais aussi pour des essais sur Hergé, Derrida ou encore Paul Valéry. Ecrivain, scénariste et professeur à l’Université de Lancaster, théoricien du récit, de la représentation et de l'image, Benoît Peeters est notre invité aujourd'hui. Il se penche cette fois sur un nouveau cas encore peu connu mais non moins fascinant : celui de Sándor Ferenczi (1873-1933), pionnier de la psychanalyse hongroise et disciple parmi les préférés de Freud.

Il y a une différence fondamentale entre Freud et Ferenczi : (…) Freud se définit d'abord et de plus en plus comme un théoricien, voire comme un savant dans ses dernières années, alors que Ferenczi sera d'abord un soignant, un thérapeute, avec un engagement de tout son être.      
(Benoît Peeters)

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Promouvoir les directives anticipées en Psychiatrie grâce à "Mon GPS"

 Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France) — Wikipédia

publié le 09.11.20

[...] La description du projet

« Mon GPS » consiste en un livret d’une dizaine de pages, permettant de recueillir des informations importantes pour mieux connaître les choix des personnes (vie quotidienne, ressources pour aller bien, personnes de soutien, signes d’alerte, informations sur les traitements médicamenteux, points de vigilance en cas d’hospitalisation, etc.). Il a vocation à être rempli par la personne vivant avec des troubles psychiques, afin de faire connaître ses préférences et faire valoir des décisions éclairées.
Un kit d’utilisation comprendra le livret, accompagné de 3 notices et d’un guide pour aider au remplissage et à la mise en œuvre, ainsi que des ressources.
“Mon GPS” a été conçu sans critères d’inclusion ni modèle d’implantation prédéterminés : principales limites à la pérennisation des DAP et PCC retrouvées dans la littérature internationale.
C’est un outil adaptable à chaque type de personne et de parcours, dès lors que l’intensité des troubles n’impacte pas les capacité de jugement.La description du projet
« Mon GPS » consiste en un livret d’une dizaine de pages, permettant de recueillir des informations importantes pour mieux connaître les choix des personnes (vie quotidienne, ressources pour aller bien, personnes de soutien, signes d’alerte, informations sur les traitements médicamenteux, points de vigilance en cas d’hospitalisation, etc.). Il a vocation à être rempli par la personne vivant avec des troubles psychiques, afin de faire connaître ses préférences et faire valoir des décisions éclairées.
Un kit d’utilisation comprendra le livret, accompagné de 3 notices et d’un guide pour aider au remplissage et à la mise en œuvre, ainsi que des ressources.
“Mon GPS” a été conçu sans critères d’inclusion ni modèle d’implantation prédéterminés : principales limites à la pérennisation des DAP et PCC retrouvées dans la littérature internationale.
C’est un outil adaptable à chaque type de personne et de parcours, dès lors que l’intensité des troubles n’impacte pas les capacité de jugement.


mercredi 11 novembre 2020

Covid-19 : près de 40% d'infirmiers ont envie de changer de métier, selon un sondage

 franceinfo:

Publié 

Une infirmière s'occupe d'un patient Covid-19 à l'hôpital Bichat, à Paris, le 13 mars 2020.  (ANNE CHAON / AFP)

Ils veulent raccrocher leur blouse blanche. Alors que la France est confrontée à une deuxième vague d'épidémie de Covid-19près de 40% d'infirmiers ont envie de changer de métier, selon une consultation réalisée auprès de 60 000 soignants par l'Ordre des infirmiers et relayée par Le Parisien dimanche 11 octobre. 

Cette enquête, que franceinfo a pu consulter, a été réalisée du 2 au 7 octobre. "Ce chiffre est important, voilà pourquoi on lance l'alerte", souligne le président de l'Ordre, Patrick Chamboredon, dans le quotidien. "On observe un mal-être croissant en à peine six mois."

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Covid : entre connaissances et inconnues avec Didier Sicard


 



LE 10/11/2020

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Alors que certains pays ont investi massivement dans la recherche scientifique, d’autres n’ont pu le faire faute de moyens. Quelles en seront les conséquences ? Au-delà d’être un défi politique, doit-on considérer la course au vaccin comme un enjeu éthique ?

Quelle est la part d'ombre du coronavirus ?
Quelle est la part d'ombre du coronavirus ?  Crédits : Andriy Onufriyenko - Getty

Voilà près d’un an que la pandémie de coronavirus accapare l’actualité médiatique. Pourtant, le virus conserve son lot de mystères et sa part de surprises. La semaine dernière, la découverte au Danemark de deux mutations du coronavirus transmises par le vison à 12 personnes a fait ressurgir les interrogations autour de l’évolution du virus. Et les récentes recherches menées par l’Organisation mondiale de la Santé pour comprendre l’origine du virus conservent une certaine part d’ombre. Alors que les recherches vaccinales commencent à donner des motifs de satisfaction ; peut-on durablement stopper la pandémie tant que le virus reste aussi énigmatique ? Comment expliquer toutes ces inconnues autour du virus ? 

Pour répondre à ces questions, je suis en compagnie de Didier Sicard, professeur émérite à l’université de Paris et ancien Président du Comité consultatif national d’éthique.

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La chasse aux virus


LE 06/11/2020

À retrouver dans l'émission

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE

par Adèle Van Reeth

Comment "chasse-t-on" un virus ? Comment prévoir les pandémies ? Et comment les virus modifient-t-il notre société et nos comportements, ainsi que les relations entre humains et non-humains ?

La chasse aux virus
La chasse aux virus Crédits : Malte Mueller - Getty

Une série d'émissions en partenariat avec le festival CitéPhilo qui devait débuter le 5 novembre, annulé suite au confinement, mais qui existera en partie virtuellement sur le site internet : citephilo.org

Le virus est là, et nous risquons de cohabiter avec lui encore un moment. Alors essayons de le regarder en face, droit dans les yeux, et, à défaut de l'éradiquer, de le comprendre.
Car oui, si un virus n'a pas d'intentionnalité, les conséquences qu'il entraîne sont observables et modifiables.
En clair : gardez en tête que le sens donné à une maladie dépend toujours de la façon dont elle bouleverse l'ordre social et l'ordre des corps...
Quelles sont les conséquences directes sur l'organisation sociale ?

L'invité du jour :

Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d’anthropologie sociale

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mardi 10 novembre 2020

Une formation en réalité virtuelle pour les infirmiers en psychiatrie

 https://www.francebleu.fr/img/station/logo/logo_francebleu_mayenne.jpg

11 novembre 2020

Une formation en réalité virtuelle pour les infirmiers en psychiatrie

Psychiatrie
Psychiatrie

La réalité virtuelle est aujourd’hui très utilisée pour la formation des professionnels. L’immersion permet de répéter, sans jamais avoir peur de faire d’erreurs. Dans le milieu médical, c’est d’autant plus intéressant car les futurs soignants peuvent s’entraîner à pratiquer. Laurent Chrétien, directeur de Laval Virtual, nous parle plus précisément d’une formation immersive dans la psychiatrie. 

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URGENCE COVID-19 | Repaire Santé Femmes à Barbès

 Ulule — Wikipédia

Rénover un local pour accueillir et prendre soin de toutes les femmes en grande précarité et leurs enfants.

À propos du projet

Mise à jour du projet au 29/10 : 

Au vu de l’urgence sanitaire actuelle et le confinement annoncé à partir du 29 octobre, nous faisons appel à votre générosité pour financer et terminer au plus vite les travaux du Repaire Santé Femmes à Barbès.  

Le confinement précédent avait été une période traumatique pour les femmes sans-abri/en grande précarité : manque de nourriture, violences, isolement, anxiété... Nous avions redoublé nos maraudes et les accueillions à la Cité des Dames et dans le Repaire à Porte de St-Ouen (aujourd’hui trop petit). 

Pour ce second confinement, le Repaire Barbès sera donc le lieu dédié aux femmes pour prendre soin d'elles pendant cette période d’urgence sanitaire en respectant les gestes barrières. 

Il permettra de renforcer notre surveillance sanitaire médico-psychologique auprès des femmes les plus vulnérables et leurs enfants avec : 

•  Distribution de kits d’hygiène & de protection au COVID-19 et de paniers-repas par l’Armée du Salut, 

•  Entretiens médico-psychologiques avec les bénévoles et salarié·e·s (psychologues, sages-femmes, infirmier·e·s...) et sensibilisations/informations renforcées pour permettre aux femmes de comprendre la situation et d’appliquer les gestes barrières, 

•  Solutions de mises à l’abri organisées, 

•  Accès à l’hygiène grâce aux sanitaires (douches, toilettes) réservés aux femmes, 

•  Veille sanitaire campagne téléphonique auprès de l’ensemble des femmes accompagnées par l’ADSF et suivi psychologique

Le Repaire Barbès sera aussi le lieu de départ de maraudes en rues, gares, hôtels sociaux, que nous maintenons pendant le confinement.  

Nous avons besoin de vous pour prendre soin d’elles !  

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Face au Covid-19, la Suède à visage découvert

Le pays, qui n’avait pas confiné sa population au printemps, est l’un des seuls au monde à ne pas recommander le port du masque, à cause notamment du sentiment de « fausse sécurité » qu’il procure.

Par  Publié le 10 novembre 2020

Dans le centre de Stockholm, le 30 octobre.

LETTRE DE STOCKHOLM

Pour un visiteur étranger débarquant en Suède, le contraste doit être saisissant. D’un côté, les médecins font part de leur inquiétude face à l’augmentation très rapide des contaminations et, depuis début novembre, des hospitalisations. L’une après l’autre, les régions durcissent leurs recommandations, dans l’espoir d’endiguer cette deuxième vague de la pandémie due au coronavirus. Les habitants sont exhortés à limiter au maximum les contacts et à éviter les transports en commun, les magasins ou les salles de sport.

De l’autre côté, les Suédois continuent de sortir à visage découvert. Que ce soit dans le métro à Stockholm, dans les centres commerciaux, ou même pour rendre visite à une personne âgée en maison de retraite, la très grosse majorité des 10 millions d’habitants du pays ne porte pas le masque. Pas plus les pharmaciens que les techniciens de maintenance dans les grandes surfaces, les chauffeurs de taxi, les coiffeurs ou les enseignants…

Ce que le cinéma et les séries nous apprennent des troubles psy

 SLATE

Laure Dasinieres — 

Autrefois stigmatisés et fantasmés, les maladies psychiques sont devenues plus réalistes à l'écran. Un moyen de lutter contre la psychophobie?

Dans Joker, le public est incité à se mettre en empathie avec le personnage d'Arthur Fleck. | Capture d'écran Youtube via FilmsActu
 
Dans Joker, le public est incité à se mettre en empathie avec le personnage d'Arthur Fleck. | Capture d'écran Youtube via FilmsActu  

Ils et elles s'appellent Carrie, Hannah, Tony, Dexter, Arthur, John ou encore Pat. Nous les avons suivi·es le temps d'une séance de cinéma ou celui d'une ou plusieurs saisons. Héros ou anti-héros, ces personnages souffrent d'un trouble psychique plus ou moins déterminé: bipolarité, schizophrénie, dépression, psychopathie, syndrome de stress post-traumatique… Troubles parfois représentés avec une justesse implacable, parfois avec davantage de licence, propre à la fiction.

Ils et elles influencent nos représentations des troubles psychiques mais peuvent nous aider, aussi, et dans certaines conditions, à mieux les comprendre et à limiter nos réflexes psychophobes.

Comme l'explique le Dr. Christophe Debien, psychiatre au CHU de Lille auteur de Nos héros sont malades (édhumenSciences) et cocréateur de la chaîne YouTube Le PsyLab«Il y a une longue tradition du cinéma à traiter de psychiatrie qui montre un intérêt réciproque de ces deux champs. Le cinéma, et aujourd'hui les séries, constituent des miroirs de l'évolution de nos représentations sur la psychiatrie. Et, ce que nous voyons de la psychiatrie à l'écran influe sur nos représentations.»

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Comment éviter une dépression ?

 Fichier:Vivacite.svg — Wikipédia

Laure Clerebout   Publié le lundi 09 novembre 2020

BELGIQUE

depression

Une personne sur cinq est atteinte de dépression à un moment de sa vie. L’équipe de "La Grande Forme" a demandé des conseils au Docteur Benoît Gillain, chef de service de psychiatrie à la clinique Saint Pierre d’Ottignies et président de la société royale de médecine mentale de Belgique pour prévenir la dépression.

Pour commencer, il faut faire une distinction entre la déprime et la dépression. Dans le premier cas, le sentiment dépressif est banal et pas grave, même si pas gai à vivre sur le moment. Tout le monde l’éprouvera à divers moments de sa vie.

La dépression, c’est l’envie d’avoir envie, mais on n’a pas envie. On est triste et on n’a pas de plaisir.

Au-delà de 15 jours où tout au long de la journée notre corps nous renvoie des signes de maladie, on parle de dépression Pour certains, elle s’associe à des insomnies ou de la malnutrition. Pour d’autres, la maladie empêche de se concentrer. Les patients ont du mal à prendre des décisions. Ils ont des idées noires et pensent à la mort. Certains iront jusqu’à tenter de se suicider.

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«Rara Avis», loin du rivage pour «faire sauter les clivages»

Par Virginie Ballet, envoyée spéciale dans le Finistère, photos Joseph Gallix. Hans Lucas  

Les repas sont servis à l’équipage et à la trentaine de «stagiaires» dans le roof.

Les repas sont servis à l’équipage et à la trentaine de «stagiaires» dans le roof. Photos Joseph Gallix. Hans Lucas

Dans le Finistère, l’association AJD propose des voyages en mer sur sa goélette de 38 mètres de long où la diversité de l’équipage est primordiale. A bord pour quelques jours, on retrouve des enfants en difficulté scolaire, des retraités, des étudiants et «Libération».

Ils ont entre 10 et 63 ans. Sont écoliers, enseignante-chercheuse, étudiant en langue qui rêve de se reconvertir dans la pêche ou encore kinésithérapeute avide de voyager autrement, venus de toute la France, plus ou moins novices des flots. Pendant cinq jours, ils ont embarqué à bord du Rara Avis («oiseau rare», en latin). Au large des côtes bretonnes, ils se sont essayés à la navigation, grâce à l’association AJD, basée à Landéda (Finistère) et créée par feu le père jésuite Michel Jaouen. Cette semaine-là, ont embarqué des particuliers et un groupe d’enfants de 10 à 15 ans scolarisés dans un institut thérapeutique éducatif et pédagogique (Itep) de Tours, encadrés par trois éducateurs. Au total, 36 personnes ont pris part à ce séjour, dont Libération. Objectif : faire perdurer la religion du mélange, chère au père Jaouen.

Au milieu des vagues la vie du bateau continue, le repas doit être prêt à l'heure.