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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 14 février 2020

Postes vacants et "bricolage": en banlieue parisienne, chronique de l'hôpital public en crise

Par L'Obs avec AFP  Publié le 13 février 2020



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Aubervilliers (AFP) - "On ferme la porte et on leur dit à plus tard": à l'hôpital psychiatrique d'Aubervilliers, les soignants qui manifesteront vendredi dénoncent une "dégradation" des soins prodigués aux patients, y compris dans ce département de banlieue où les besoins sont plus importants qu'ailleurs.
"Le temps pour les patients, on ne l'a plus". Dans les couloirs de ce petit hôpital de Seine-Saint-Denis, Maïté Augustin, infirmière de 33 ans, confie son désarroi. Elle liste: la "préparation des médicaments", "les tâches administratives qui n'existaient pas avant" et les effectifs qui fondent.
"Il y a deux ans on était à douze infirmières, plus quatre aides soignants dans l'équipe", dit-elle. Aujourd'hui, "on n'est plus qu'à six, plus trois" aides.
Résultat: plus le temps "de fumer une cigarette ou boire un café" avec les patients, ni de leur parler, ce qu'il faudrait pour "désamorcer les situations de crise", ajoute l'infirmière. "On les laisse se calmer eux-mêmes dans les chambres. On ferme la porte et on leur dit +à plus tard+".

France: l'hôpital public poursuit sa grève, 1000 chefs de service démissionnent

Publié le : 


Des personnels de santé de l'hôpital Saint-Louis à Paris manifestent le 3 février 2020.
La situation de l’hôpital public français ne s’améliore pas, pourtant il doit être préservé. C’est le message que veulent transmettre ceux qui vont manifester ce vendredi 14 février partout en France. La grève qui a démarré en mars 2019 avec pour point de départ les services d’urgences s'est progressivement propagée dans tous les services. Malgré les annonces du gouvernement le malaise continue.


Pour la gratuité des soins en santé mentale

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13 février 2020


QUEBEC
Et si au Québec, nous décidions que les soins psychologiques devenaient dorénavant gratuits pour tous ? Et si au Québec, la psychothérapie était maintenant assurée par la RAMQ ?  
Au début des années 70, alors que l’État québécois rendait les soins de santé gratuits à tous les Québécois, nous avions fait le choix collectif de ne pas inclure les services psychologiques dans les soins couverts par la Régie de l’assurance maladie (RAMQ).   
Un choix tout à fait logique, puisqu’à l’époque, les mots stress, anxiété et dépression ne faisaient pas partis de notre vocabulaire courant, et commençaient à peine à émerger dans la communauté scientifique. Quelqu’un qui en souffrait était plutôt pris par la folie ou la démence.   
Depuis, notre époque a changé, et les Québécois aussi.   
Nous parlons de plus en plus des symptômes reliés au stress, nous diagnostiquons davantage les troubles d’anxiété et la dépression, nous vivons de plus en plus d’épuisements professionnels et nous consommons de plus en plus d’antidépresseurs.   
Bref, la détresse psychologique frappe de plus en plus de Québécois, comme dans tous les autres pays en Occident.   
Face aux maux qui changent, le moins qu’on puisse dire est que notre système d’assurance-maladie, lui, n’a pas évolué. Il est resté figé dans le temps.   
C’est pourquoi la semaine dernière, alors que tous parlaient pour la cause de la santé mentale sur les réseaux sociaux et partageait des témoignages troublants de leur réalité, je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine ironie et un malaise émané de la campagne publicitaire de Bell.   
Alors que toutes ces publicités corporatives, ces campagnes de sensibilisations gouvernementales ou bien ces semaines de prévention de ci ou de ça disent essentiellement tous la même chose – « Consultez ! » - on occulte totalement le débat sur l’accessibilité des soins en santé mentale.   

La médecine de ville peut-elle sauver les urgences hospitalières ?

HASHTAG par Thomas Larabi
14/02/2020
4 MIN

#MesSolutionsPourlHopital |Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital. Las d'attendre une réponse gouvernementale, des initiatives locales voient le jour pour que la médecine de ville décharge des services d'urgence toujours plus débordés.
Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital.
Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital. Crédits : Alain Jocard - AFP
La crise hospitalière est toujours plus aiguë. 14 organisations de santé appellent ce 14 février à une journée "hôpital mort". Pas de conséquences néfastes pour les patients, mais un nouveau cri d'alarme poussé en direction de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, un mois après que 1 000 médecins ont menacé de démissionner de leurs tâches administratives. Des services d'urgence débordés, des soignants au bout du rouleau, une offre de soin publique qui se dégrade... Les doléances sont nombreuses. Mais les solutions remontant du terrain, à l'échelle locale, le sont aussi. 

Un manque de coordination entre hôpital et médecine de ville ?

Pour l'urgentiste et délégué CGT Christophe Prud'homme, la réponse doit dans un premier temps être budgétaire - une augmentation du budget de l’hôpital de 4,4%, soit 4 milliards d'euros selon la Cour des Comptes - mais aussi systémique. Dans son viseur : la rémunération à l'acte, "inflationniste (...) et qui ne pousse pas à prendre en charge aux urgences les plus de 50 ans atteints de maladies chroniques, de plus en plus nombreux".  
Mais aussi et surtout le maillage de la médecine de ville, et sa coordination avec l'hôpital. "Le maintien à domicile de ces malades chroniques et des personnes âgées est un des plus gros problèmes pour l'hôpital continue Christophe Prud'homme. Si vous avez d'un côté le médecin traitant, de l'autre le kiné, de l'autre l'infirmière, sans aucune coordination, et que chacun facture son acte, ça ne marche pas, et on retrouve ces patients aux urgences." 

Les médecins généralistes toujours moins volontaires pour effectuer des gardes

En 2019, moins de quatre médecins généralistes sur dix ont été inscrits à au moins une garde. Le taux de volontariat est en baisse par rapport à 2018.
Le Monde avec AFP Publié le 13 février 2020
Le taux de participation des généralistes aux gardes en soirée, la nuit et le week-end a encore reculé en 2019, selon un rapport publié jeudi 13 février par le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM).
En 2019, sur environ 63 000 médecins généralistes « susceptibles de participer à la permanence de soins », un peu plus de 24 000 ont été inscrits à au moins une garde l’an dernier, soit moins de 4 sur 10. Ce « taux de volontariat national », qui s’est élevé 38,1 %, est en « baisse de 0,5 point par rapport à 2018 ». L’âge moyen des médecins participants est de 47 ans.

«La cup est pleine» : les menstruations au cœur du débat public

Par Virginie Ballet — 



Photo Emilija Manevska. Getty Images

Sensibilisation, précarité, pub, TVA : les associations féministes ont réussi à faire des règles un vrai enjeu de société, en particulier depuis 2015.

Au commencement, il y avait un constat : oui, il pèse encore une forme de tabou autour de la question des règles. Mais surtout, «il y a encore très peu de réflexion en termes de politique publique autour de ce sujet. Alors qu’il concerne la moitié de l’humanité», observe Laëtitia Romeiro Dias, députée LREM de l’Essonne et corapporteure de la mission parlementaire sur les menstruations, qui vient de remettre ses conclusions à la délégation aux droits des femmes. «Rien que quand l’idée est évoquée à l’Assemblée, on voit des collègues rougir, être gênés, ou arborer des petits sourires», observe-t-elle. Pour autant, ces dernières années, les menstrues ont opéré une véritable percée dans le débat public. Au point que, pour la journaliste et auteure féministe Elise Thiébaut (1), «la révolution menstruelle est en train d’advenir».

Mutilations génitales féminines : la HAS précise l'accueil et la prise en charge des victimes

PAR 
COLINE GARRÉ -  
PUBLIÉ LE 07/02/2020


Crédit photo : S. Toubon
À l'occasion de la journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF), le 6 février, la Haute Autorité de santé (HAS) publie des recommandations de bonne pratique sur l'accueil et la prise en charge des enfants, adolescentes, et femmes ayant subi des mutilations, ou étant à risque, par les professionnels de premier recours. 
En France, où ces mutilations sont interdites, quelque 125 000 femmes en seraient victimes, selon la dernière estimation de Santé publique France. Et 11 % des filles de ces femmes le seraient aussi. Est considérée comme mutilation, toute atteinte, ablation partielle ou totale, des organes sexuels externes à des fins autres que thérapeutiques. 
Si le gouvernement, dans le cadre de son plan national contre les mutilations, a déjà publié un guide en juin 2019 destiné à tout professionnel en contact avec des enfants possiblement concernés, le travail de la HAS s'adresse aux soignants de premier recours. 
Rechercher les signes évocateurs
La HAS rappelle les facteurs de risque qui doivent alerter le professionnel de santé, à commencer par la région d'origine et/ou le pays de naissance des parents, leur communauté, et les pratiques à l'œuvre dans la famille. « Naître d'une mère qui a subi une mutilation sexuelle féminine constitue un facteur de risque important » pour une mineure, lit-on. 
La HAS donne ensuite des conseils et des exemples de phrases pour aborder sereinement la question des MGF avec la patiente, qui doit être reçue seule, dans la mesure du possible. Sont aussi récapitulés les signes évocateurs d'une mutilation, que souvent, la femme tait : modification de l'humeur (abattement, dépression anxiété, tristesse, etc.), fugues, agressivité, difficultés à marcher ou uriner, douleur pendant les règles, refus de l'examen médical, carnet de santé lacunaire, absentéisme inattendu et prolongé de l'école, etc. 
Signalement pour les mineures
En cas de risque imminent pour une mineure, ou face à des mutilations constatées sur une moins de 18 ans, le professionnel doit faire un signalement auprès du Procureur de la République. Ce qui doit permettre, au passage, de protéger les sœurs de la fratrie. Lorsque le risque ne semble pas imminent, le médecin doit rédiger une information préoccupante à la cellule de recueil des informations préoccupantes du conseil départemental (CRIP). La levée du secret professionnel est prévue pour les cas de mutilation sexuelle, rappelle la HAS. 
En revanche, lorsque la victime est majeure, le professionnel ne peut émettre de signalement si elle ne donne pas son consentement. La loi prévoit néanmoins une exception : quand la patiente « n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique », précise la HAS, dont certains membres ont publié récemment une tribune contre toute levée du secret médical et obligation de signaler.  
Enfin, le guide précise la conduite à avoir pour examiner une victime de mutilation sexuelle et la prendre en charge. Le soin ne saurait se résumer à une reconstruction chirurgicale : il doit être global, psychique, sexuel et psychocorporel, insiste la HAS. 

Maïa Mazaurette : entretien avec une sexperte

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TERRIENNES

Photo du profil Facebook de Maïa Mazaurette
Photo du profil Facebook de Maïa Mazaurette

Journaliste spécialisée dans les questions de sexualité, autrice, militante féministe, mais aussi peintre et illustratrice, Maïa Mazaurette publie Sortir du trou, lever la tête et Le sexe selon Maïa, une compilation de ses chroniques parues dans le quotidien français Le Monde.
Elle n'a pas beaucoup dormi, car elle est intervenue aux "Nuits de la philosophie et des idées" à Brooklyn, mais la fatigue ne transparaît pas une seule fois dans ses réponses. Elle promène gaiement son téléphone – et nous avec – dans son antre new-yorkais. Maïa Mazaurette sait se prêter au jeu de l’interview : celle que Marie-Claire a récemment baptisée "Madame Sexe" est sollicitée de toutes parts, notamment depuis la double parution, en janvier, de ses livres Le Sexe selon Maïa (recueil de ses chroniques pour Le Monde aux Editions La Martinière) et Sortir du trou, lever la tête (aux Editions Anne Carrière).

Eva Illouz : «En amour, nous sommes devenus des machines évaluatives»

Par Anastasia Vécrin — 

Photo Véronika Tumova . VOZ’Image

Dans son dernier essai, «la Fin de l’amour», la sociologue Eva Illouz décrypte la marchandisation de nos relations les plus intimes. Nous aurions échangé la liberté contre l’instabilité.

Comment le capitalisme agit-il sur les relations amoureuses ? Tel est le terrain de jeu d’Eva Illouz, directrice d’études à l’EHESS depuis près de vingt ans. Dans son dernier essai, la Fin de l’amour. Enquête sur un désarroi contemporain (Seuil, 2020), la chercheuse se penche sur ces moments où l’on cesse d’aimer. Une enquête sociologique sur ces fins de partie qui révèle qu’en matière d’amour la liberté s’exerce surtout par un non-choix, aux dépens de l’autre.
Votre livre s’intitule la Fin de l’amour, une thèse très définitive, non ?
L’amour est pour moi une façon de comprendre plus généralement la modernité. Il ne s’agit pas bien sûr de la fin de l’amour en tant qu’idée et que représentation. Le livre s’intéresse au décalage entre la croyance et la représentation romantique de l’amour d’une part et aux pratiques amoureuses dans lesquelles j’observe une certaine décomposition de l’amour en tant qu’émotion qui était perçue sur le mode religieux comme transcendantale. La forme stable de l’amour est devenue un problème sociologique, un problème à nous-mêmes, une question que nous traitons à l’infini. Il y a dans ce titre une sorte de diagnostic de civilisation : le concept de non-amour qualifie le mieux l’état des rapports intimes aujourd’hui. Durkheim parlait d’«anomie» pour qualifier la façon dont les liens sociaux se défont. La rupture des liens intimes, potentiels ou réels, est aujourd’hui productive, c’est-à-dire liée à l’usage des réseaux sociaux, de la technologie et de la consommation. Cette anomie génère une grande activité sociale et économique. Avec les réseaux sociaux, les sites de rencontres et les applications tels que Tinder, les moyens de chercher l’amour, sont démultipliés, mais deviennent vite le lieu d’expression de différences entre les sexes et les genres. Plus qu’un manque de désir, je vois dans cette non-sociabilité l’affirmation d’une position de pouvoir. Dans une relation, la personne la plus détachée est toujours celle qui détient le pouvoir. La confiance a été définie par un économiste comme la capacité de se rendre le premier vulnérable. Ce sont les mécanismes sociaux permettant que quelqu’un se rende vulnérable le premier qui font de plus en plus défaut.

Anne-Marie Moulin : « Les réactions irrationnelles sont le lot de toutes les épidémies »

Par Catherine Vincent Publié le 14 février 2020

Anne-Marie Moulin est médecin et philosophe. Spécialiste des maladies tropicales, directrice de recherche émérite au CNRS (laboratoire SPHère de philosophie et d’histoire des sciences), elle a notamment publié Le Médecin du prince. Voyage à travers les cultures (Odile Jacob, 2010).

L’épidémie provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 (appelé 2019-nCoV jusqu’au 12 février) déclenche en France, où très peu de cas ont été déclarés, des manifestations de racisme à l’encontre de la communauté asiatique. Comment comprendre ces réactions violentes et irrationnelles ?

Le coronavirus est entré dans la vie quotidienne des Français, qui suivent en temps réel les événements et leur interprétation par les experts. Faute de pouvoir s’attaquer directement au virus, ce sont leurs porteurs potentiels qui retiennent l’attention du public : les personnes aux traits asiatiques sont une cible toute trouvée, qui permet de concentrer les angoisses.
Les réactions irrationnelles de ce type sont le lot de toutes les épidémies. On les observait déjà lors de la « peste d’Athènes », la plus ancienne sur laquelle on ait véritablement des informations.

Stress post-traumatique : Nouvelles pistes pour comprendre la résilience au trauma

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COMMUNIQUÉ | 13 FÉVR. 2020


Une étude Science apporte de nouvelles pistes pour comprendre le trouble de stress post-traumatique Crédits : Inserm
Les attentats de Paris et Saint-Denis, le 13 novembre 2015, ont laissé des marques durables, non seulement sur les survivants et leurs proches, mais aussi sur la société française dans son ensemble. Vaste programme de recherche transdisciplinaire, le projet 13-Novembre est codirigé par le neuropsychologue Francis Eustache, directeur du laboratoire Inserm  Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine  (Inserm/Université de Caen Normandie/École pratique des hautes études/CHU Caen/GIP Cyceron), et l’historien Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS[1].  L’objectif : étudier la construction et l’évolution de la mémoire, individuelle et collective, de ces événements traumatiques, mais également mieux comprendre les facteurs protégeant les individus du stress post-traumatique.

Dans ce cadre, une étude d’imagerie cérébrale intitulée Remember, dont l’Inserm est promoteur, s’intéresse aux réseaux cérébraux impliqués dans le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Des travaux qui donnent lieu à une publication dans la revue Science, le 14 février 2020. Dirigée par le chercheur Inserm Pierre Gagnepain, cette étude montre que la résurgence intempestive des images et pensées intrusives chez les patients atteints de stress post-traumatique, longtemps attribuée à une défaillance de la mémoire, serait également liée à un dysfonctionnement des réseaux cérébraux qui la contrôlent. Ces résultats permettent d’identifier de nouvelles pistes de traitement.

La pollution de l'air dans l'enfance liée à la schizophrénie

RTFLASH    11/02/2020 

Des chercheurs affirment que les enfants qui grandissent pendant au moins dix ans dans des zones avec un air fortement pollué ont un risque plus élevé de développer une schizophrénie plus tard dans leur vie. Le rôle de la génétique, facteur de risque connu, serait à écarter.
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université d'Aarhus (Danemark), et publiée dans la revue scientifique JAMA Network Open, montre une nouvelle fois que la pollution de l'air affecte la santé physique mais aussi la santé mentale. Cette dernière, qui combine des données génétiques avec des données relatives à la pollution de l'air, montre que les enfants qui sont exposés à un niveau élevé de pollution de l'air pendant leur croissance ont un risque accru de développer la schizophrénie. Comme l'explique l'Inserm, il s'agit d'une maladie psychiatrique caractérisée par un ensemble de symptômes très variables dont les plus impressionnants sont les délires et les hallucinations.