Vendredi, 19/01/2024
On le sait, l'électronique n'en finit pas de plonger vers l’infiniment petit et TSMC, devenu leader mondial des semi-conducteurs, vient d'annoncer qu'il comptait atteindre une finesse de gravure d'un nanomètre pour ses transistors en 2030, ce qui lui permettra d'intégrer 200 milliards de transistors sur une seule puce. L'IMEC (Institut Microélectronique des composants), table pour sa part sur des transistors de seulement 0,5 nanomètre (ou 5 angströms), à l'horizon 2035. Mais tout a une fin et les spécialistes s'accordent pour prévoir, qu'en dépit des nouvelles technologies de fabrication, une limite physique ultime à la loi de Moore sera atteinte lorsqu'on parviendra à graver des composants de 3 angströms, ou 0,3 nanomètre. Il sera en effet très difficile d'aller plus loin vers la miniaturisation, à la fois pour des raisons techniques et physiques, mais également à cause du coût faramineux (plus de 100 milliards de dollars) des équipements de production de ces futures puces. Il faut donc, dès à présent, préparer l’après silicium et les chercheurs du monde entier travaillent principalement sur deux ruptures technologiques et conceptuelles qui pourraient permettre de faire entrer l'informatique dans une nouvelle ère ; l'informatique quantique, dont je vous ai souvent parlé et l'ordinateur biologique, moins médiatique, mais qui a fait récemment des pas de géant.
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