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mardi 22 février 2022

25 ans après Dolly, quelles limites à la manipulation génétique des animaux ? Réécouter 25 ans après Dolly, quelles limites à la manipulation génétique des animaux ?

DIFFUSÉ LE 23/02/2022

À retrouver dans l'émission

LE TEMPS DU DÉBAT

par Emmanuel Laurentin

Le 24 février 1997, on annonçait la naissance de la brebis Dolly, premier mammifère cloné. Depuis, cette technique se développe aux États-Unis et en Chine alors que l’Europe réglemente son usage. Questions scientifiques et éthiques se bousculent quant à l’intérêt des manipulations génétiques.

Les progrès scientifiques justifient-ils les traitements et les manipulations ? Quelles sont les questions éthiques qui se posent ?
Les progrès scientifiques justifient-ils les traitements et les manipulations ? Quelles sont les questions éthiques qui se posent ? Crédits :  Kulka - Getty

Le 24 février 1997, le monde entier apprenait la naissance de la brebis Dolly, âgée de sept mois et gardée secrète jusqu’alors. Une brebis clonée qui suscita alors nombre de fantasmes laissant imaginer la possibilité de clones humains tels que la science-fiction l’avait cauchemardé.

Vingt-cinq ans plus tard, des clones d'animaux de compagnie existent en Chine mais de telles recherches sont interrompues en France. En revanche, d’autres manipulations génétiques peuvent exister dans le domaine de la recherche fondamentale ou de la thérapie génique. 

L’annonce, le mois dernier, d’une xénogreffe de cœur de porc modifié sur un humain aux États-Unis a relancé un nouveau type de spéculation dans un contexte où le souci du bien-être animal a considérablement progressé. Ce type de traitement et de manipulation est-il justifié par l’idée de progrès scientifique ? Où commence la transgression éthique ? 

Pour ce débat, Emmanuel Laurentin reçoit Bertrand Bed'hom, vétérinaire, professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle et membre du comité d'éthique de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Corine Pelluchon, professeure de philosophie à l'Université Gustave Eiffel, spécialiste de philosophie politique et d'éthique, et Olivier Sandra, chef adjoint du département Phase (Physiologie animale et systèmes d’élevage) à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae). 

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