| 25.06.2017
Quand activité sexuelle et capacité cognitive vont de pair... Une activité sexuelle régulière serait en effet associée à de meilleures fonctions cérébrales chez les personnes âgées, d’après une étude menée conjointement par les universités de Coventry et d’Oxford, qui est parue dans the Journal of Gerontology, Series B : Psychological and Social Sciences.
Les travaux incluaient 73 participants entre 50 et 83 ans (28 hommes et 43 femmes). Ceux-ci ont dû remplir un questionnaire sur leur style de vie ainsi que sur leur activité sexuelle de ces 12 derniers mois. En parallèle, ils ont également pris part à différents tests standardisés, qui sont fréquemment employés pour mesurer les fonctions cérébrales chez les personnes d’âges mûres, certains se focalisant sur l’attention, l’aisance dans la pensée ou la mémoire, et d’autres sur les capacités de langage et visuo-spatiales. Par exemple, les tests concernant l’aisance dans la pensée consistaient à demander au participant de citer un maximum de noms d’animaux en 60 secondes ou le plus grand nombre de mots commençant par la lettre F. Ceux s’appliquant aux capacités visuo-spatiales consistaient à recopier un dessin complexe ou à dessiner une horloge de mémoire.
De meilleures capacités cognitives, mais lesquelles ?
C’est lors de ces deux types d’examens (visuo-spatiales et d’aisance) que les personnes ayant une activité sexuelle hebdomadaire se sont avérées ceux qui présentaient les meilleurs scores par rapport à ceux s'avérant moins actif sexuellement. En revanche, aucune différence n’a été constaté pour les tests sur le langage, la mémoire ou l’attention que les individus n’aient plus de rapports sexuels où qu’ils soient mensuels ou hebdomadaires.
Ces travaux sont en fait des recherches plus approfondies effectuées à la suite d’une étude de 2016 qui avait déjà révélé une association positive entre vie sexuelle active et fonctions cognitives. L’équipe, cette fois, a voulu découvrir de manière plus détaillée quelles capacités cérébrales particulières sont en lien avec l’activité sexuelle. Ainsi, ils comptent poursuivre leurs recherches pour savoir quels éléments biologiques (comme la libération de dopamine ou d’ocytocine) pourraient expliquer ce lien. Pour le moment « nous pouvons seulement spéculer sur le fait que cela soit motivé par des éléments sociaux ou physiques », énonce le Dr Hayley Wright, qui a dirigé l’étude.
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