Le miroir fêlé
Svestislav Basara
Éditeur : Les Allusifs
Prix : 13 euros
Svestislav Basara
Éditeur : Les Allusifs
Prix : 13 euros
Le miroir fêlé est un roman court. Anan, un jeune homme plein de ressources décide de développer sa propre névrose dans un monde où sortir de la norme est peu recommandé ; ce qui le conduit en psychiatrie avec l’accord de son père. « Ainsi, du jour au lendemain, au lieu du pithécanthrope, c’est le néant qui est devenu mon ancêtre. Cela, je le ressentais dans ma chair ».
Anan s’appuie sur un préalable : sa propre inexistence, pour renaître de son introspection et de son refus de la norme. Refus du cadre temporel dont il fixe arbitrairement les limites. Refus de la raison au profit de l’immortalité de l’âme. Refus du mensonge. Rien est épargné : religion, traditions, famille. Refus de la comédie humaine et des simples usages (du bonjour au merci). L’homme ne descend pas du singe, il y va !
Anan lui-même est personnage et écrivain de l’absurde. L’auteur est irrévérencieux d’un bout à l’autre, malmène tous les acquis, toutes les habitudes narratives, oscillant entre essai et roman, extravagance et réalité, folie et rationalité. Il emporte son lecteur dans une vague violente et souvent drôle, grinçant peut-être, et nous tend ce Miroir fêlé. À chacun de s’en emparer comme il le peut.
extrait
//« Qu’est-ce que c’est que ce début ? » se demanda le typo à l’imprimerie en lisant : « Qu’est-ce que c’est que ce début ? » Puis il haussa les épaules et continua de composer le texte. C’est ainsi que le roman commençait alors qu’il était achevé depuis longtemps. Mais ce dont parle le roman avait commencé bien avant : la nuit où j’avais compris que je ne descendais pas du singe.
Cette nuit-là, mon monde s’est écroulé.»//
Né en 1953, Svetislav Basara est un écrivain parmi les plus brillants de sa génération, mais aussi un des plus controversés. Ses petits chefs-d’œuvre d’absurde forment une œuvre iconoclaste, et malmènent les règles du roman et l’ordre du monde en une farce cynique et grinçante.
Anan s’appuie sur un préalable : sa propre inexistence, pour renaître de son introspection et de son refus de la norme. Refus du cadre temporel dont il fixe arbitrairement les limites. Refus de la raison au profit de l’immortalité de l’âme. Refus du mensonge. Rien est épargné : religion, traditions, famille. Refus de la comédie humaine et des simples usages (du bonjour au merci). L’homme ne descend pas du singe, il y va !
Anan lui-même est personnage et écrivain de l’absurde. L’auteur est irrévérencieux d’un bout à l’autre, malmène tous les acquis, toutes les habitudes narratives, oscillant entre essai et roman, extravagance et réalité, folie et rationalité. Il emporte son lecteur dans une vague violente et souvent drôle, grinçant peut-être, et nous tend ce Miroir fêlé. À chacun de s’en emparer comme il le peut.
extrait
//« Qu’est-ce que c’est que ce début ? » se demanda le typo à l’imprimerie en lisant : « Qu’est-ce que c’est que ce début ? » Puis il haussa les épaules et continua de composer le texte. C’est ainsi que le roman commençait alors qu’il était achevé depuis longtemps. Mais ce dont parle le roman avait commencé bien avant : la nuit où j’avais compris que je ne descendais pas du singe.
Cette nuit-là, mon monde s’est écroulé.»//
Né en 1953, Svetislav Basara est un écrivain parmi les plus brillants de sa génération, mais aussi un des plus controversés. Ses petits chefs-d’œuvre d’absurde forment une œuvre iconoclaste, et malmènent les règles du roman et l’ordre du monde en une farce cynique et grinçante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire