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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 4 février 2022

Freud à Bloomsbury

Nouveautés Éditeurs : découvrez les parutions annoncées par les éditeurs.

Éditeur : Fayard

Henriette Michaud 

Résumé : 
Voici l’histoire, presque le roman vrai, de James et Alix Strachey, passeurs de la psychanalyse en langue anglaise au début des années 1920. Ils appartiennent au groupe de Bloomsbury, une bande d'intellectuels et d'artistes dont Virginia Woolf et son mari Leonard, fondateur des  éditions Hogarth,  deviendront les figures phares.  
James Strachey et sa femme Alix partent à Vienne en 1920 se former auprès de Freud à la psychanalyse et à la traduction. L’entente avec le fondateur est immédiate. Il leur confie des textes à traduire et discute avec eux du choix des termes. De retour à Londres, le couple achève la  traduction des Cinq Psychanalyses de cas de Freud et  la  publie au cœur du Bloomsbury littéraire  :  à la Hogarth Press.  


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Psychiatrie : les soignants demandent des « actions concrètes »

02/02/2022

Titre de l'image

Suite au cinquième Comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie, douze organisations du secteur déplorent qu’Olivier Véran n’ait pas pris la mesure « de l’urgence et de la gravité de la situation de crise ». En attendant, le secteur souffre fortement des fermetures de lits et de départs massifs de soignants.

Le discours était destiné à galvaniser les acteurs de la psychiatrie, il n’aura finalement provoqué chez les soignants que de l’incompréhension et de la colère. Lors du cinquième Comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie (CSSMP), qui s’est tenu le 19 janvier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a certes salué l’engagement des professionnels du secteur. Mais il les a surtout appelés à se mobiliser pour amplifier la mise en œuvre de la feuille de route « santé mentale et psychiatrie », qui comprend une cinquantaine d’actions organisées autour de trois axes… Or, c’est un sujet qui fâche. « Manifestement, la mesure de l’urgence et de la gravité de la situation de crise que connaît la psychiatrie publique dans notre pays est loin d’être prise en compte alors que nos établissements sont confrontés à des départs massifs et sans précédent de praticiens, même chevronnés, aggravant ainsi une démographie médicale déjà en pénurie », ont déploré douze organisations dans un communiqué.


Education à la sexualité : l’école pudique

par Marlène Thomas  publié le 2 février 2022 à

Une enquête du collectif #NousToutes que dévoile «Libération» montre que la loi de 2001, prévoyant trois séances annuelles d’éducation à la sexualité du CP à la terminale, est loin d’être appliquée.

«Au lycée, je n’ai pas du tout eu de cours d’éducation sexuelle. Sur tout le collège, il y a dû y avoir trente minutes en tout où on en a parlé.» En primaire rien de plus à signaler, déplore un élu du Conseil de la vie lycéenne du bassin Nord-Paris. Bien loin des trois séances annuelles du CP à la terminale imposées par la loi Aubry de 2001. Conviés au lycée Jean-Drouant à Paris le 23 novembre à l’occasion d’un déplacement ministériel sur l’«application et le contenu des séances d’éducation à la sexualité», les lycéens ont confronté avec aplomb Elisabeth Moreno, ministre chargée de l’Egalité, Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance. Derrière l’imposant mur de briques rouges de cette école hôtelière, les constats fusent et se ressemblent. «Ça n’intéresse pas vraiment les profs», juge l’un. «C’est toujours très bref» et «tabou», renchérit une autre. Un camarade se souvient d’interventions en primaire qui partaient en «fou rire» et du vide depuis la cinquième. A quelques fauteuils de là, une ado fait état de plusieurs venues d’intervenants extérieurs au collège : «Je me rends compte que j’ai eu de la chance.» Semblant ignorer les multiples alertes de ces dernières années, Elisabeth Moreno lance : «Les bras m’en tombent un peu, on aurait aimé entendre que vous aviez eu de super cours.»

jeudi 3 février 2022

Education à la sexualité: «Les jeunes ont besoin de discuter avec des adultes prêts à ne pas les juger»

par Marlène Thomas publié le 3 février 2022

Pour la sociologue Yaëlle Amsellem-Mainguy, les séances scolaires d’éducation sexuelle complètent les informations trouvées en ligne par les ados.

De TikTok à Instagram en passant par les séries, les informations autour de la sexualité pullulent. Plus ou moins fiables, elles viennent sans aucun doute combler un manque de l’éducation nationale. Preuve d’une information défaillante ? Le succès du tchat gratuit les Pipelettes, tenu par 150 sages-femmes bénévoles auprès des jeunes : 79% des utilisateurs ont moins de 25 ans, dont 27% entre 15 et 17 ans. En tête des thématiques abordées : le suivi gynécologique, la sexualité et la contraception.

Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue à l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, co-autrice du livre les Jeunes, la Sexualité et Internet (éd. les Pérégrines), revient sur l’articulation pour les ados entre les séances d’éducation à la sexualité et les ressources en ligne.

Education à la sexualité : «Ça se trouve où le point G? J’aimerais bien le savoir»

par Marlène Thomas

publié le 2 février 2022

Au lycée de Gondecourt, dans le Nord, c’est la première séance d’éducation à la sexualité pour de nombreux élèves. Au programme : contraception, notions sur le plaisir et le consentement.

«L’objectif n’est pas de faire un cours.» Le cadre est posé dès les premières minutes par Stéphanie Ryckebusch, enseignante de SVT. En cercle, une quinzaine d’adolescents de seconde du lycée Marguerite de Flandre de Gondecourt (Nord) se jaugent en silence. Ils assistent pour la quasi-totalité d’entre eux à leur première séance d’éducation à la vie sexuelle et affective. La loi en prévoit pourtant trois par an du CP à la terminale. Un temps d’échange, animé en binôme, que le lycée organise en non-mixité pour aider à délier les langues. La première question anonyme – rédigée en amont par les garçons – est piochée dans un tote bag bleu. «Comment le stérilet agit ?» Un élève rebondit : «C’est quoi un stérilet ?» Il peut compter sur les explications imagées de ses pairs. «Ça ressemble à une espèce de T comme Tesla. C’est une sorte d’implant pour ne pas avoir d’enfant», lance Benoît (1), les bras croisés sur son sweat bordeaux.

LQI, LA LANGUE QUOTIDIENNE INFORMATISÉE

Librairie Gallimard












À propos

« J'ai tenu ce journal au début des années 2020, quand on pouvait encore faire la différence entre la parole et la communication. Mais déjà, dans beaucoup de situations, on n'y voyait plus très clair. » Psychanalyste de métier, Yann Diener pioche dans le langage courant des mots et des expressions venus du jargon informatique, tels que « Pendant toute mon enfance j'ai fait l'interface entre mes parents » ; « Je suis déconnecté de ma famille » ; « Je dois me connecter mais je n'ai pas le code pour ouvrir ma session ». Autant de formules utilisées uniquement par des informaticiens il y a quelques années. Yann Diener tente de mesurer les conséquences individuelles et collectives de ce glissement de la parole vers le langage machine, lequel est fondé sur un codage binaire.


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Mon espace santé : ce qu’il faut savoir sur le nouveau dossier médical numérique


 



Par   Publié le 3 février 2022

Cet espace personnel sera créé automatiquement pour chaque personne couverte par l’Assurance-maladie, centralisant ses informations médicales.

L’utilisation de Mon espace santé doit être généralisé à tous les assurés de l’Assurance-maladie au cours du premier trimestre 2022.

Jeudi 3 février, le gouvernement lance officiellement un nouveau service public, baptisé « Mon espace santé », qui a pour objectif de remplacer et améliorer le dossier médical personnel (DMP) lancé en 2004, renommé « dossier médical partagé » en 2016 et qui n’a pas réussi à séduire.

Sortie du film "H6, l'hôpital du peuple" de Ye Ye

Le film fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2021.

H6 de Ye Ye
H6 de Ye Ye Crédits :  Radio France

Synopsis

Le destin de cinq familles se joue à l’hôpital N°6 de Shanghai. A travers leurs histoires croisées se dessine un portrait de la Chine d’aujourd’hui entre culture traditionnelle et modernité. La solidarité, la tendresse et le sens de l’humour permettent aux familles et patients de tenir le cap face aux aléas de la vie.

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Santé mentale : comprendre la réalité des personnes afrodescendantes


Francesca Mérentié

1er février 2022

L’Ordre des psychothérapeutes autorisés de l’Ontario met sur pied un groupe de travail pour mieux promouvoir l'équité, la diversité et l'inclusion dans la prestation de services de psychothérapie. Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, Radio-Canada a recueilli le témoignage de deux Torontoises concernant l’influence d’un thérapeute afrodescendant sur leur processus de guérison.

Djennie Laguerre est comédienne et conteuse. Pendant longtemps, elle a été suivie par un thérapeute qui ne fait pas partie de sa communauté afrodescendante. Ça a bien été. On parlait beaucoup de mon rôle de mère, de ma situation. Pourtant, l’artiste sent que la relation a manqué une certaine dimension. La personne blanche veut t’aider, mais elle ne connaît pas ta réalité.

« Des fois, elle essaye tellement de te rassurer, te faire comprendre qu’elle ne fait pas partie des personnes qui t’oppressent qu’elle ne prend pas le temps de te dire que ce n’est pas ton imagination. Sans le vouloir parfois, on te fait sentir mal… »

— 
Une citation de 
 Djennie Laguerre, résidente de Toronto

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Ces Français qui ne veulent plus jamais travailler

Justine Reix  2.2.22

« J’ai compris qu’il y avait une autre vie en dehors du travail ».

« Le matin, j’allume mon ordinateur mais je n’ai envie de rien faire, je n’ai pas envie de répondre aux e-mails, pas envie de travailler sur mes projets en cours, je n’ai envie de rien », raconte avec une profonde lassitude Léo, 32 ans, chargé de projet dans un cabinet d’architecte. Depuis le début de la crise sanitaire, il a perdu toute ambitionprofessionnelle et surtout tout intérêt pour le monde du travail en général. 

Après de longues études et une grande école, il a enchainé les opportunités pour monter les échelons et obtenir un “bon salaire”. « C’est quand on a été confiné que j’ai redécouvert ma femme et ma famille. Je n’ai pas envie de revenir à une vie où je rentre explosé chez moi à 20h. J’ai compris qu’il y avait une autre vie en dehors du taff. » Petit problème, comme pour la plupart des Français, Léo n’a pas d’autres choix que de continuer de travailler. Il n’est pas rentier et la retraite n’est pas prête d'arriver, alors il continue de se lever tous les matins pour gagner sa vie.

À la rédaction de VICE France, nous avons reçu presque 400 réponses à notre appel à témoignage de Français ressentant ce besoin, comme Léo, de tout arrêter. Si tout le monde a déjà rêvé de gagner au loto et ne plus jamais avoir besoin de travailler, le phénomène semble s’être accéléré ces derniers mois. 

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mercredi 2 février 2022

C’est quoi… l’art brut ?

par Lise Lanot  Publié le 

Pour comprendre les grands mouvements artistiques et ne plus hocher la tête les yeux dans le vide quand on vous parle d’art.

Vous avez déjà hoché la tête, les yeux dans le vide, espérant qu’on ne vous demande pas plus de précisions sur le sujet dont on vous parle depuis dix minutes ? C’est pour éviter ce genre de situations, proposer des pistes de réflexion et démocratiser l’accès à l’histoire de l’art que nous vous concoctons cette série d’articles dédiée aux grands mouvements artistiques. Cette semaine, dans notre viseur : l’art brut.

Comment l’art brut est-il né ?

S’il y a un nom à retenir lorsqu’on parle de la naissance de l’art brut, c’est celui de Jean Dubuffet. C’est dans une lettre adressée à son ami, le peintre suisse René Auberjonois, à la fin août 1945, que l’artiste français évoque pour la première fois le terme d’art "brut" afin de désigner des créations artistiques qui l’intéressent depuis déjà une bonne vingtaine d’années.


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Crise en psychiatrie à Toulouse : un syndicat avait tiré le signal d’alarme dès 2019

Par  France Bleu OccitanieFrance Bleu  
Mardi 1er février 2022 

INFO FRANCE BLEU - Selon le syndicat Force Ouvrière de l'hôpital Marchant de Toulouse, bien avant la fuite du cannibale de Nouilhan, il avait tiré la sonnette d'alarme. Le syndicat avait demandé une inspection de l'établissement en 2019 et en 2021.

L'entrée de l'hôpital Marchant à Toulouse.
L'entrée de l'hôpital Marchant à Toulouse. © Maxppp - Xavier de Fenoyl

Suite à la surprenante série de fuites de patients à l'hôpital Marchant de Toulouse, le syndicat FO révèle avoir sollicité en vain deux inspections de l'établissement. D'abord en 2019 puis en 2021. Il dit également avoir porté plainte contre la direction pour mise en danger de la vie d'autrui

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Covid : les immunodéprimés, ces invisibles de la pandémie

par Anaïs Moran

publié le 1er février 2022 
Depuis l’apparition du Covid-19 il y a deux ans, les personnes avec un système immunitaire déficient sont contraintes de vivre sous cloche. Vaccins peu efficaces, traitements insuffisants, hypervigilance dévorante… Ils racontent à «Libération» leur fragilité et appellent à une prise de conscience de la population.

Sa vie, aujourd’hui ? Il dirait qu’elle est comme «endormie». Figée dans l’air immobile de ses deux dernières années. Empêchée, piégée entre quatre murs érigés par le Covid-19. «Tout mon quotidien est à l’arrêt», témoigne Frédéric Baudrillard, 47 ans, masque blanc sous regard azur, posté à l’autre bout d’un banc public de Pontault-Combault, en Seine-et-Marne. Atteint d’une mucoviscidose, transplanté des deux poumons en 2016, l’homme fait partie de ceux qu’on appelle les immunodéprimés. Son corps est une muraille battue en brèche. Ses défenses, déficientes et altérées par sa maladie, sont stimulées par la prise journalière de cinq comprimés. «Mon équilibre a toujours été fragile, vulnérable face aux virus et bactéries en tout genre, souffle-t-il. L’arrivée du Sars-CoV-2 m’a fait basculer dans une autre dimension.»

TRIBUNE Et si on fermait les Ehpad?

par Pierre Savignat, Directeur d’hôpital honoraire, ancien directeur d’Ehpad

publié le 1er février 2022
Personne n’est satisfait de ces établissements, ni les résidents et leurs proches, ni les personnels, ni l’opinion publique. Il faut travailler sur le maintien au domicile et réorienter les politiques publiques du vieillissement vers une inclusion sociale.

Périodiquement des situations scandaleuses au sein des Ehpad se trouvent sous les projecteurs. Les réactions s’enchaînent, de nouveaux contrôles sont diligentés. Des mesures seront sans doute prises pour apporter quelques améliorations sur la qualité de service, les droits des résidents, peut-être même quelques légères augmentations de postes ici ou là. Même à la marge, elles seront utiles et nécessaires. Et ensuite…

Scandale Orpea Ehpad: «J’ai cru entrer dans une chambre mortuaire»




par Juliette Delage

publié le 31 janvier 2022
Anne Peignelin raconte à «Libération» les «deux dernières années inhumaines» qu’a vécues sa mère dans une résidence de la Vienne, avant de mourir d’une chute dans les escaliers. Elle va porter plainte pour «mise en danger de la vie d’autrui».

A l’aube de ses 91 ans, Lucette Peignelin est morte après une chute dans les escaliers. Pourtant, sa famille assure avoir alerté l’Ehpad où elle résidait à Neuville-de-Poitou (Vienne) de leur dangerosité. Ses deux dernières années de vie dans l’établissement ont été «inhumaines», raconte sa fille, Anne Peignelin, 52 ans, à Libération. Contactée, la résidence des Jardins de Charlotte «conteste les propos rapportés» et souligne que «dans le cadre de la dernière commission de sécurité qui s’est tenue en octobre 2021, l’accès à ces escaliers n’a jamais fait l’objet de remarque ou préconisation particulière». Anne, elle, voulait «simplement témoigner» pour que ce qu’a vécu sa mère «ne se reproduise plus jamais».

Changer plus facilement de nom de famille, pouvoir choisir entre ceux de ses parents : ce que prévoit la proposition de loi examinée à l’Assemblée

Par  Publié le 26 janvier 2022 

Ce texte, soutenu par le gouvernement, doit être examiné en première lecture à l’Assemblée nationale mercredi 26 janvier.

L’utilisation du tilde dans certains prénoms bretons avait provoqué un débat houleux.

Il sera à la fois question d’intime et d’égalité entre les femmes et les hommes à l’Assemblée nationale, mercredi 26 janvier. Les députés se pencheront en première lecture sur une proposition de loi (PPL), défendue par le député (La République en marche) de l’Hérault, Patrick Vignal, visant à faciliter les procédures de changement d’état civil. Soutenue par le gouvernement, qui a engagé pour ce texte la procédure accélérée, cette PPL prévoit plusieurs changements à large portée symbolique sur un sujet sensible : le nom de famille.

Homosexualité : l'interdiction en France des thérapies de conversion

DIFFUSÉ LE 01/02/2022

À retrouver dans l'émission

ET MAINTENANT ?

par Quentin Lafay

Le 25 janvier dernier, l’Assemblée nationale a définitivement adopté une proposition de loi visant à interdire ces pratiques. Concrètement : le texte inscrit dans le code pénal une nouvelle infraction.

Le 25 janvier dernier, l’Assemblée nationale a définitivement adopté une proposition de loi visant à interdire ces pratiques.
Le 25 janvier dernier, l’Assemblée nationale a définitivement adopté une proposition de loi visant à interdire ces pratiques. Crédits :  Christophe ARCHAMBAUL - AFP

Les thérapies de conversion. C’est-à-dire les pseudos thérapies qui visent à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Forgées dans les années 50 aux Etats-Unis, ces thérapies se sont diffusées en France depuis une trentaine d’années, sous des formes diverses. Des traitements par « hypnose », « hormones » voire « électrochocs », des dérives « religieuses » qui imposent l’abstinence, « l’isolement et l’internement », des séances d’exorcisme, des « viols correctifs »…

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