Par Pascale Santi Publié le 11 février 2019
![MEDICAL BODY SCANS/BSIP MRI of Multiple Sclerosis.
This color enhanced, sagittal (from the side) FLAIR MRI image of a person with long standing multiple sclerosis shows multiple hyperintense lesions (yellow) in the periventricular white matter which is characteristic of demyelinating lesions of MS. Multiple sclerosis is a demyelinating disorder of uncertain etiology. (Enhancement of BE8160)](https://img.lemde.fr/2019/02/11/907/0/3630/1815/1440/0/60/0/260d044_iEp60Go9I1zV9PR5ygISMd15.jpg)
Les soins pour lutter contre cette maladie touchant 120 000 personnes en France ne permettent généralement que de retarder et d’alléger les symptômes.
Des thérapies cellulaires pourraient-elles freiner la progression de certaines formes de sclérose en plaques (SEP), voire les faire régresser ? Connue principalement dans le domaine de l’oncologie depuis près de cinquante ans, l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), issues de la moelle osseuse, qui consiste à « nettoyer » le système immunitaire, peut être une approche thérapeutique dans certaines maladies auto-immunes, et notamment la SEP. Une nouvelle étude publiée dans Journal of the American Medical Association (JAMA), le 15 janvier, confirme les résultats encourageants obtenus depuis vingt ans en Europe.