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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 23 novembre 2018

Parentologie : les parennials ou la (trop) bonne éducation

Notre chroniqueur s’intéresse à cette nouvelle génération de parents qui semble avoir trouvé dans la technologie la martingale leur assurant une éducation réussie. Raté.
Par Nicolas Santolaria Publié le 24 novembre 2018

Temps de
Lecture 4 min.    

LASSE RUSSE
Pour des raisons qui seraient trop longues à exposer ici, j’ai eu mes deux enfants assez tard. Enfin, quand je dis « j’ai eu », il s’agit là d’une formule de style, car, en réalité, le plus grand mérite en revient bien entendu à ma femme. Toujours est-il qu’au moment de la naissance de notre premier fils, mon épouse avait 38 ans et moi 39, ce qui ­faisait déjà de nous de vieux parents, entourés de jeunes couples procréateurs. Selon une étude publiée par l’Insee en mars 2017, l’âge moyen du premier enfant en France pour une femme était de 28,5 ans en 2015. Faites un petit calcul et vous verrez : pendant que je me dirige lentement vers des problèmes d’arthrose, les millennials, eux, arrivent fringants à l’âge de la parentalité. Aux Etats-Unis, plus d’un million de femmes nées entre 1981 et 1996 deviennent mère chaque année (source : Pew Research Center). En 2016, elles étaient déjà à l’origine de 82 % des naissances.
Comme la mystique veut que les millennials ne fassent rien comme tout le monde, il a donc fallu donner un nom pour distinguer cette génération de parents avant-gardistes de celle qui l’avait poussivement précédée : le journaliste américain Bruce Feiler inventa alors le terme de « parennials », contraction de « parents » et de « millennials ». En tant que membre ­ronchon de la génération X, cette tendance à dégainer systématiquement des acronymes pour évoquer la modernité m’agace au plus haut point. Les « parennials » ? Et pourquoi pas les « bébénnials », tant qu’à y être, histoire de bien signifier que leurs enfants aussi sont différents !

13 Novembre, ce que la recherche nous apprend : l’émission en replay

Les Jours

Replay. Trois ans jour pour jour après les attentats de Paris, revivez l’émission live des « Jours ».

Après les attentats du 13 novembre 2015, il y eut ce curieux débat politique : chercher à comprendre, était-ce excuser ? Le monde de la recherche ne s’est pas posé la question. Les projets se sont au contraire multipliés, créant un sursaut inédit, tous champs disciplinaires confondus, pour tenter de comprendre les effets du terrorisme sur notre société.
Pour ce live vidéo des Jours spécial « 13 Novembre », Florent Peiffer, de YouBLive, et Charlotte Rotman des Jours reçoivent ces chercheurs qui tentent de mesurer l’incommensurable : le souffle de la terreur. 

«Si vous n'étiez pas obligé d'aller travailler, vous iriez quand même ?»


19.11.18
Docu.
Si vous êtes nostalgique de la proposition de revenu universel mise en avant par Benoît Hamon lors de la dernière présidentielle, le documentaire interactif«Gagner sa vie» de Margaux Missika et Yuval Orr est fait pour vous.

Histoire de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco (GHSS-Université Paris VII)



Département d'Histoire
Ecole normale supérieure

Pour le séminaire de l’année 2019, j’étudierai l’état des lieux de la psychanalyse dans le monde d’aujourd’hui : institutions, formation des praticiens (hommes et femmes et origines sociales). Je montrerai comment cette discipline, qui a dominé toutes les approches psychiques du XXsiècle, en imprégnant toutes les cultures, est perçue au sein des sociétés occidentales (où elle s’est massivement implantée) et dans les pays non occidentaux. Pourquoi est-elle aujourd’hui en régression et appréhendée de façon négative ?

Pourquoi le suicide est la première cause de mortalité des enfants japonais

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PARJohann Fleuri 
- 19/11/18


Des lycéens japonais lors de leur cérémonie de remise de diplôme, en 2011. (Toshifumi Kitamura/AFP)

Si le taux de suicides du Japon est plutôt à la baisse, il reste la première cause de mortalité des 10-19 ans. En 2017, le nombre d'enfants à avoir commis l'acte a atteint un pic inédit depuis 1986.
"Ma fille de 13 ans, Rima, s'est jetée sous un train, il y a deux ans." Le visage de ce père de famille, originaire de la préfecture d'Aomori dans le nord du Japon, est tordu par la douleur. La mâchoire crispée, Gô Kasai, 40 ans, tente de poursuivre son récit : "J'ai compris, après sa mort, qu'elle avait souffert d'ijime en découvrant des messages dans son téléphone portable". L'ijime est un phénomène répandu dans la société japonaise, en particulier dans les écoles. Il prend la forme d'une série d'actes humiliants opérés vis à vis de ceux qui sont différents du groupe. En d'autres mots, c'est un bizutage, une sorte de harcèlement extrême. Une loi du plus fort dans la cour de récré autant qu'une souffrance psychologique taboue que l'on tait.

Un coffre-fort numérique pour les patients les plus vulnérables

| 22.11.2018


Afin de faciliter l’accès aux droits et aux soins des patients les plus vulnérables, l’AP-HP expérimente, depuis le 5 novembre, un coffre-fort numérique soit une plateforme de stockage de papiers et de documents administratifs. Déployé d’abord au sein de l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière, qui héberge deux permanences d’accès aux soins de santé (PASS) et regroupe une soixantaine d’assistants sociaux, le dispositif devrait être mis à la disposition de 35 000 patients dans les 39 hôpitaux de l’AP-HP sur trois ans.

Google s’apprête à créer un assistant basé sur l’intelligence artificielle pour les médecins

Univadis
Mary Corcoran   19 nov. 2018

Le géant technologique Google s’apprête à créer un nouvel assistant utilisant l’intelligence artificielle (IA) destiné aux cliniciens. 

Le projet s’appuie sur le succès d’une application mobile développée pour les médecins et les infirmiers au Royaume-Uni intitulée Streams, laquelle est utilisée pour aider les cliniciens à mieux identifier et traiter l’insuffisance rénale aiguë. L’application intègre différents types de données et de résultats de tests provenant de divers systèmes informatiques existants utilisés par les hôpitaux de sorte que les informations médicales importantes, comme les résultats de laboratoire, puissent être accessibles en un seul endroit. Elle permet d’une part aux cliniciens de consulter instantanément les signes vitaux des patients et d’enregistrer ces observations directement dans l’application et permet d’autre part à des cliniciens exerçant dans des hôpitaux partenaires d’aider à identifier des problèmes graves. 


Recours aux urgences : prédire le risque avec l'intelligence artificielle

| 22.11.2018


Comment mieux réguler le passage aux urgences ? L'intelligence artificielle (IA) pourrait permettre de mieux anticiper le risque d'hospitalisations non programmées d'un patient donné en fonction de ses caractéristiques, via l'utilisation en routine d'outils prédictifs performants, suggère une étude britannique dans « PLOS Medicine ».

jeudi 22 novembre 2018

Soirée d'écoute "Moi, Sigmund Freud" en public au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme à Paris

LE 28 NOVEMBRE DE 19H30 À 21H30


Venez découvrir ou re-découvrir Freud, le temps d'une soirée d'écoute de la série-documentaire "Moi, Sigmund Freud" le 28 novembre à 19h30 dans l'Auditorium du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris

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. Crédits : .

Entrée libre sur réservation / Inscription sur auditeurfc@radiofrance.com ou au 01 56 40 10 57
A l’occasion de l’exposition « Sigmund Freud. Du regard à l’écoute », France Culture s'associe avec le mahJ et vous propose de découvrir  la série-documentaire « Moi, Sigmund Freud ».

Qui est vraiment Sigmund Freud ?

Partez à la rencontre d’un Freud inédit, qui rêve tout haut, écrit beaucoup, prend de la cocaïne, cultive la compagnie des femmes d'esprit et affronte les ténèbres. Un Freud à la première personne. 

mercredi 21 novembre 2018

FAITES ENTRER LA PRÉFÈTE

Par Claire Devarrieux — 

A quel moment les «proviseures» se sont-elles affranchies des académiciens ? Dans son dernier ouvrage, «Le ministre est enceinte», le linguiste Bernard Cerquiglini retrace avec humour et brio le difficile parcours de la féminisation des noms de métiers.

Au premier plan, Simone de Beauvoir et Yvette Roudy et, entre les deux, Ségolène Royal, à l’Elysée, le 8 mars 1983, pour la Journée internationale des femmes.

Au premier plan, Simone de Beauvoir et Yvette Roudy et, entre les deux, Ségolène Royal, à l’Elysée, le 8 mars 1983, pour la Journée internationale des femmes. Photo Thierry Campion. Gamma



Si Margaret Thatcher était Premier ministre, il va de soi aujourd’hui pour toute la presse, y compris le Figaro, que Theresa May est la Première ministre britannique. De la même manière, le compte Twitter de certaines préfectures affiche le profil «préfète de la Charente» ou «préfète de la Seine-Maritime», on en recense comme ça une douzaine, autant qu’il y a de femmes à occuper cette fonction. Comment en est-on arrivé là, à un vocabulaire qui ne pose (presque) plus de problème à personne ? Bernard Cerquiglini le raconte dans Le ministre est enceinte, sous-titré «ou la grande querelle de la féminisation des noms», un ouvrage à la fois savant - l’auteur est linguiste - et drôle, riche des qualités de pédagogie et d’ouverture mises en œuvre dans les ouvrages précédents, comme Enrichissez-vous : parlez francophone ! (Larousse, 2016). La langue française, écrit Cerquiglini, «a connu un des changements les plus rapides et les plus étendus de son histoire», mais cela ne pouvait pas aller sans heurt, dans un pays où l’orthographe est sacrée, et les néologismes, des blasphèmes. «Il en est ainsi : l’attachement à la langue française est si fort et communément partagé que toute innovation langagière incommode.» A fortiori lorsqu’il s’agit de faire coïncider le genre d’un nom de métier avec celui de la personne qui l’exerce.

La santé à cœur ouvert, un forum Libération le 27 novembre

Par Tania Kahn — 
La santé à cœur ouvert, un forum Libération le 27 novembre

Empathie, parole, soin: une soirée de débats organisée par Libération à Paris avec Philippe Lançon, Elisabeth de Fontenay, Axel Kahn...

A une époque où la médecine fascine par sa technologie, Libération propose de revenir sur une relation fondamentale, plus discrète, celle qui unit une personne vulnérable à une autre, chargée d’en prendre soin. Entre le soignant et le soigné s’établit une relation particulière faite de confiance et d’empathie, parfois aussi d’asymétries et de non-dits. C’est une relation difficile à saisir, qui manque souvent de reconnaissance et de mots pour se raconter. Soignant, soigné, c’est une relation qui remonte à des temps anciens, une relation qui en dit long sur les valeurs d’une société, sur son organisation et la prise en charge des plus faibles. C’est aussi une relation qui peut trouver un écho, une résonance, bien au-delà des portes des hôpitaux et des établissements de santé. Dans ce Forum, aux côtés des praticiens de la santé, nous avons souhaité faire la part belle aux sciences humaines, convier des anthropologues, des écrivains, des philosophes qui viendront éclairer de leurs lumières les interrogations qui gouvernent ceux qui se côtoient dans ces moments de vulnérabilité.

Exposition précoce aux écrans : le Sénat adopte une loi pour favoriser la prévention

Elsa Bellanger

| 21.11.2018



enfants ecrans
Crédit Photo : PHANIE

Le Sénat a adopté mardi, date de la journée internationale des droits de l’enfant, une proposition de loi visant à lutter contre l’exposition précoce aux écrans des enfants de moins de trois ans. Le texte, porté par la sénatrice centriste Catherine Morin-Desailly, a reçu le soutien de l’ensemble des groupes du Sénat, y compris des rangs de LREM, malgré un avis défavorable du gouvernement.
La proposition prévoit d’imposer la présence de « messages avertissant des dangers des écrans pour le développement des enfants de moins de trois ans » sur les « unités de conditionnement des outils et jeux numériques comportant un écran », mais aussi dans les messages publicitaires de ces équipements.

Intelligence artificielle : « Les scientifiques ne peuvent pas dire ce qui est bien ou mal »

Dans le cadre du Monde Festival, dimanche 7 octobre, des scientifiques ont appelé les citoyens à s’emparer du débat sur la robotique et l’intelligence artificielle.
Par Claire Legros Publié le 24 octobre 2018

Temps de
Lecture 92 min.   Raja Chatila, Lola Cañamero et Véronique Aubergé débattent de des robots intelligents dans le cadre du Monde Festival 2018.

Raja Chatila, Lola Cañamero et Véronique Aubergé débattent de des robots intelligents dans le cadre du Monde Festival 2018. Le Monde
Emotion, affect, conscience… Le langage révèle vite ses limites, confronté aux potentiels de l’intelligence artificielle (IA) et de logiciels capables d’apprendre par eux-mêmes. Le débat organisé au Monde Festival dimanche 7 octobre sur le thème « Un amour de robot ? » s’est ouvert sur une question de vocabulaire : peut-on parler du « ressenti » d’une machine dont le réseau de « neurones » modélise des émotions propres aux humains ?
Pour Raja Chatila, directeur de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR) de Sorbonne Université et membre de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), collectif international d’ingénieurs en IA, « il ne s’agit que de métaphores. On est obligé d’utiliser ces termes pour se faire comprendre. Mais attention aux confusions possibles, les mots n’ont pas le même sens lorsqu’on les utilise pour des robots », prévient-il

Robots affectifs

Face à lui, Lola Cañamero, spécialiste de la modélisation des émotions, nuance d’emblée le propos : « Il ne s’agit pas seulement de métaphores », affirme la chercheuse qui développe, au sein de son laboratoire de l’université du Hertfordshire (Angleterre), des machines qu’elle qualifie de « robots affectifs », dotés de « pulsions, de besoins, d’émotions comme la joie, la colère, l’attention, le plaisir ».

La fausse doctoresse néo-zélandaise a exercé pendant plus de vingt ans au Royaume-Uni

Zholia Alemi a été emprisonnée en octobre. Les autorités médicales britanniques ont présenté des excuses aux patients et commencé « un examen immédiat » des compétences de trois mille médecins étrangers.
LE MONDE | 
Quand elle est arrivée au Royaume-Uni, en 1995, Zholia Alemi a déclaré qu’elle avait un diplôme de médecine de l’université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. C’était faux. Elle avait arrêté ses études de médecine dès la première année. Pendant vingt-deux ans, cette fausse doctoresse néo-zélandaise de 56 ans a pourtant exercé comme psychiatre sans être inquiétée, raconte la radio publique britannique BBC.
Elle a traité les patients atteints de démence et d’autres troubles psychiatriques dans plusieurs établissements de santé britanniques. Au Conseil médical général (GMC), l’autorité médicale britannique chargée de vérifier les antécédents des médecins, personne n’a regardé si son diplôme était authentique.
L’usurpation n’a été découverte qu’en 2016. Arrêtée la même année et suspendue en juin 2017, Zholia Alemi a été emprisonnée le mois dernier, pour « fraude » et « vol ». Elle a été reconnue coupable d’avoir tenté de falsifier le testament d’une patiente âgée, Gillian Belham. Si elle avait réussi, elle lui aurait volé jusqu’à 1,3 million de livres (1,46 million d’euros).

« La pause est-ce encore du travail ? »

Les pauses en principe exclues du « temps de travail effectif », officielles mais aussi officieuses, ont pâti du passage de 39 à 35 heures, explique, dans sa chronique au « Monde », le juriste Jean-Emmanuel Ray.
Par Jean-Emmanuel Ray Publié le 21 novembre 2018

Temps de
Lecture 2 min.




Question de droit social. Comme l’indique son étymologie, faire une « pause », c’est « arrêter ». Définies comme « un arrêt de courte durée sur le lieu de travail ou à proximité », les pauses sont en principe exclues du « temps de travail effectif ». Officielles mais aussi officieuses, elles ont donc pâti du passage de 39 à 35 heures. Nombre d’entreprises les ont alors réduites, ou exclues du calcul du temps de travail. Même si ce brave calcul comptable passe à côté de la vie d’un collectif : la pause-café crée du lien, permet d’échanger des informations professionnelles ou encore d’économiser des mails.

[VIDÉO] Les infirmières en colère et « débordées » interpellent Buzyn devant le ministère

Marie Foult
| 20.11.2018



infirmieres
Crédit Photo : S. Toubon

Ce mardi, une centaine d'infirmières libérales et salariées se sont rassemblées devant le ministère de la Santé, à Paris, mais aussi dans une vingtaine de villes en région.
Non loin des fenêtres d'Agnès Buzyn, en blouses blanches ou tenues de bloc, les infirmières, accompagnées de plusieurs représentants syndicaux, ont scandé leurs revendications : davantage de moyens, une meilleure reconnaissance de leurs compétences, et une place à part entière dans le plan « Ma santé 2022 ».

Sucer la tétine de son bébé réduit le risque d'allergie

Univadis
16 nov. 2018

Lorsque la tétine de bébé tombe par terre, loin d'un point d'eau, de la maison et des outils de stérilisation, certains parents optent pour une méthode que certains jugeront peu ragoutante: ils sucent la tétine pour la nettoyer avant de la redonner à leur enfant.


Ce réflexe serait pourtant bénéfique pour la santé, si l'on en croit une étude de l'American College of Allergy, Asthma and Immunology de Seattle.


Les seniors vont mieux mais travaillent vieux

Par Lilian Alemagna et Amandine Cailhol — 
Daniel Suillaud, 66 ans, mécanicien-monteur chez Ervor, à Argenteuil, le 5 novembre 2013.
Daniel Suillaud, 66 ans, mécanicien-monteur chez Ervor, à Argenteuil, le 5 novembre 2013.Photo Gilles Coulon. Tendance Floue 

Dans son «portrait social» de la France, publié mardi, le statisticien se penche sur les 13,1 millions de «65 ans ou plus». Avec des conditions de vie globalement améliorées, ils travaillent cependant plus longtemps et risquent de vivre moins bien à la retraite que ceux qui les ont précédés et ceux qui les suivront. Et sont sujets à des inégalités, notamment entre hommes et femmes.

“Sidewalk Talks” : à San Francisco, une idée géniale pour lutter contre la solitude


  • Aude Raux 
  • Publié le 20/11/2018


    Des discussions de trottoir, entre psychotérapeutes et bénévoles. 
    Des discussions de trottoir, entre psychotérapeutes et bénévoles. © Instagram / @sidewalktalkorg

    Dans la foulée de la cité californienne, une quarantaine de villes dans le monde proposent désormais des “discussions de trottoir” dispensés par des psychothérapeutes et des bénévoles. Et à Paris, c’est pour quand ?


    mardi 20 novembre 2018

    L'économiste Brigitte Dormont pointe la médecine de ville « pas assez organisée »

    Marie Foult
    | 21.11.2018



    Brigitte Dormont
    Crédit Photo : DR

    L'économiste de la santé Brigitte Dormont, professeur à Paris Dauphine, a déjà connu diverses passes d'armes avec la médecine de ville. Invitée ce mercredi des 8e rencontres sur le système de santé, à l'initiative des députés Jean-Pierre Door (LR) et Olivier Véran (LREM), elle a posé une fois encore un diagnostic sans fard sur l'organisation et la tarification de la médecine libérale. 
    Les inégalités sociales restent marquées en France, déplore l'économiste, malgré des soins de haute qualité. « Les personnes à bas revenus recourent moins aux soins, ce qui implique un diagnostic plus tardif des cancers et une moins bonne survie », illustre Brigitte Dormont. Cette perte de chance des patients est due en partie à une médecine de proximité « pas assez organisée », selon elle. « Il y a une injustice ou une promesse non tenue du système, il faut prendre cela au sérieux », juge l'économiste, qui a fait le rapprochement avec l'injustice exprimée par le mouvement des gilets jaunes.

    Avant l'internat, 44 % des étudiants en médecine ont souffert de burn out, selon une étude mondiale

    Sophie Martos
    | 21.11.2018


    Près d'un étudiant en médecine sur deux a souffert d'épuisement professionnel au cours de ses études – entre sa première et sa dernière année avant l'internat – selon une méta-analyse* franco-canadienne publiée dans le journal spécialisé « European Psychiatry ».