blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 janvier 2018

L'écran après la tôle




Pas facile de s'adapter aux dernières évolutions technologiques quand on a passé des années derrière les barreaux.


"Dis, c'est quoi Internet ?" demandaient encore quelques distraits au début du siècle. Moins de deux décennies plus tard, le numérique a envahi jusqu'aux parcelles les plus intimes de nos vies et la question apparaît comme particulièrement désuète. Pas pour Eric Sniady. Après trente ans derrière les barreaux et une évasion à son actif, l’ancien DPS (pour Détenu Particulièrement Signalé, c'est-à-dire particulièrement surveillé) s'est retrouvé projeté à sa sortie en 2015 dans une société dont il ne comprenait plus les codes. "Quand je suis rentré en prison, la technologie grand public la plus avancée, c’était la télévision ou les gros téléphones portables. Je n’avais jamais connu Internet, je n'ai pas eu de smartphone avant 2015. Au début, je voulais juste l’éclater contre le mur dix fois par jour."


Ils testent le revenu de base : « J’ai ressenti la liberté qui allait arriver »

Brigitte, Denis et Caroline ont été tirés au sort pour participer à la première expérimentation citoyenne du revenu de base. Pendant un an, ils recevront 1 000 euros par mois, grâce à une opération de financement participatif. Témoignages.

LE MONDE  | Par 

Ils n’y ont d’abord pas cru, eux qui n’ont « jamais rien gagné ». Jusqu’à voir apparaître le premier montant sur leur compte bancaire, au début de janvier : 1 000 euros. Une somme qui leur sera versée chaque mois pendant un an, sans contrepartie, et dont ils peuvent disposer comme ils le souhaitent. Le 6 décembre, Brigitte, Denis et Caroline* ont été tirés au sort, parmi 80 000 inscrits, pour participer à une première expérimentation citoyenne du revenu de base, cette idée vieille de plusieurs siècles et âprement débattue durant la présidentielle. A l’origine de cette initiative, une petite association, Mon revenu de base, qui a récolté de quoi financer ces trois revenus grâce à une opération de financement participatif sur Internet.

Alors qu’ils viennent de percevoir leur première allocation et commencent à se projeter, les trois bénéficiaires ont accepté de livrer leurs ressentis et leurs questionnements.

Quand il a appris la nouvelle, Denis a eu le sentiment de pouvoir « à nouveau respirer », pour la première fois depuis longtemps. « J’ai ressenti la liberté qui allait arriver », décrit le trentenaire célibataire qui n’était « plus habitué à avoir un choix de vie ». « Car j’ai goûté au fond du système social », confie-t-il d’une voix rauque. Charpentier depuis ses 14 ans, Denis est venu s’installer à la campagne en Nouvelle-Aquitaine pour le travail. Mais il y a un an et demi, « après des années à trop forcer », des douleurs au dos l’ont contraint à s’arrêter de travailler. « A partir de là, ça a été la dégringolade. »

Créteil : davantage de moyens pour la psychiatrie à Chenevier ?

Agnès Vives @VivesAgnes|19 janvier 2018





Agnès Vives @VivesAgnes|19 janvier 2018

Cette semaine, la ministre de la Santé, interpellée par la sénatrice PCF Laurence Cohen a fait savoir que deux nouveaux dispositifs doivent être en place en 2018. Le service attend le financement.


Une bouffée d’oxygène pour la psychiatrie à Créteil ? Ce mardi la sénatrice (PCF) Laurence Cohen a interpellé la ministre de la Santé concernant ce service de l’hôpital Albert-Chenevier (AP-HP), « au bord de l’explosion ». La parlementaire réclame son intervention pour que l’hôpital dispose de professionnels et d’une unité d’hospitalisation en plus. Et plus généralement de redonner à ce secteur « toutes ses lettres de noblesse ». Début décembre, le député (LREM) Jean-François Mbaye s’était rendu sur place.

Donald Trump, génie burlesque

Une séquence photographique montrant le président des Etats-Unis, prise en novembre 2017, a ressurgi à l’occasion des récents soubresauts qui ont secoué la Maison Blanche. Pourquoi la lisons-nous comme révélatrice ?

LE MONDE  | Par 


Aux sommets de l’Asean, la tradition veut que les dirigeants présents se croisent les bras pour se serrer la main.
Aux sommets de l’Asean, la tradition veut que les dirigeants présents se croisent les bras pour se serrer la main. Andrew Harnik/AP

Donald Trump, entre le premier ministre du Vietnam, Nguyen Xuan Phuc, et le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a éprouvé des difficultés à effectuer le geste, le 13 novembre 2017.
Donald Trump, entre le premier ministre du Vietnam, Nguyen Xuan Phuc, et le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a éprouvé des difficultés à effectuer le geste, le 13 novembre 2017. Andrew Harnik / AP
La séquence avait beaucoup circulé, elle a ressurgi quand le président des Etats-Unis s’est autoproclamé « génie très équilibré », le 6 janvier.

La séquence avait beaucoup circulé, elle a ressurgi quand le président des Etats-Unis s’est autoproclamé « génie très équilibré », le 6 janvier. Andrew Harnik/AP
C’est l’une de ces images qui semblent condenser une évidence flottant dans l’air du temps. Le président des Etats-Unis, convié à participer à une chaîne symbolique avec d’autres dirigeants et chefs d’Etat, semble empêtré dans son corps et mettre quelques instants avant de parvenir à croiser les bras correctement. Dans cette difficulté à reproduire une consigne gestuelle simplisme, certains ont vu une nouvelle preuve de sa déficience.

DÉPRESSION, ADDICTION, PSYCHOSE : UN PLAN DE SANTÉ MENTALE POUR LA POLYNÉSIE

logo
16 janvier 2018

Résultat de recherche d'images pour "DÉPRESSION, ADDICTION, PSYCHOSE : UN PLAN DE SANTÉ MENTALE POUR LA POLYNÉSIE"

La direction de la santé élabore depuis octobre dernier un plan de santé mentale pour la Polynésie française. Selon la directrice, ce plan comporte plusieurs étapes.
Tout d’abord, il y a l’état des lieux qui doit être finalisé cette semaine. Puis suite à cela, la direction de la santé mettra en place des ateliers de concertation avec les professionnels de santé et les associations.
C’est à l’issue de ces échanges et avec l’aide d’experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que le plan de santé mentale sera rédigé.
La direction de la santé a décidé d’élaborer un tel plan parce que celui-ci est préconisé par le dernier schéma d’organisation sanitaire et parce qu’il n’y en a jamais eu.

Qu’est-ce qu’un bon chirurgien ? Mystère en France !




Paris, le samedi 20 janvier 2017 – Cette semaine a été largement médiatisée l’initiative du professeur André Grimaldi (la Pitié Salpêtrière). Elle demandait dans une pétition déjà signée par plus d’un millier de professionnels de santé un plan de sauvetage pour l’hôpital public passant par une réforme de la tarification à l’activité (T2A) afin qu’elle ne s’applique plus qu’aux « soins standardisés et programmés ». Souvent, une telle description renvoie aux actes chirurgicaux. De fait, beaucoup parmi les détracteurs de la T2A jugent (parfois avec un brin de mépris) que celle-ci s’applique à la chirurgie. Ainsi, déplorant la situation financière catastrophique de son établissement, le directeur général du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS) Thierry Gamond-Rius affirmait cette semaine dans Ouest France : « Adaptée à la chirurgie, la tarification à l’activité ne l’est pas, dans sa forme actuelle, à la complexité de l’activité médicale ».

Système inflationniste

L’idée répandue d’une meilleure adaptation de la T2A à la chirurgie est liée au fait que la T2A ne permet pas une bonne représentation du caractère aléatoire et complexe de certaines prises en charge médicales, quand l’acte chirurgical serait plus facile à "modéliser". Il s’agit également pour les opposants à la T2A en évoquant le cas spécifique de la chirurgie de ne pas prêter le flanc aux critiques qui signaleraient que ce mode de financement a permis de corriger certaines dérives du système précédent et a contribué, par exemple en chirurgie, à augmenter la productivité.

Stérilisation : la France peine à sauter le pas

Par Marlène Thomas — 

A peine 0,8 % des Français avaient pratiqué la vasectomie en 2013.
A peine 0,8 % des Français avaient pratiqué 
la vasectomie en 2013. 
Photo Paul Graves

Si la loi de 2001 a rendu la pratique légale, les hommes et femmes qui souhaitent y recourir se heurtent au refus des médecins et à la pression familiale. Souvent réversible, cette méthode de contraception reste étrangère aux mœurs françaises, contrairement aux pays anglo-saxons.

Maria (1), tout juste 30 ans, est l’heureuse mère de deux enfants de 6 ans et 14 mois. Lors de sa seconde grossesse, son désir de maternité comblé, elle a pris la décision, en concertation avec son mari, de se faire stériliser. Confiante lors du premier rendez-vous avec son gynécologue, la jeune femme a vite déchanté : «Je ne veux pas être bourrée d’hormones toute ma vie. Durant ma grossesse, lorsque j’ai parlé de mon souhait de stérilisation à mon gynécologue, il a insisté pour me poser un stérilet en cuivre, que je n’ai pas supporté. Je suis donc revenue à la charge et il m’a rétorqué : "Si vous divorcez et rencontrez quelqu’un d’autre, je ne veux pas que vous veniez vous plaindre à ma porte." Je lui ai alors répliqué que même si cela arrivait, je ne voudrais plus d’enfant.»

Privas : mobilisation à l'hôpital Sainte-Marie contre la dégradation des conditions de travail

Résultat de recherche d'images pour "france bleu"
Jeudi 18 janvier 2018 Par Mélanie TournadreFrance Bleu Drôme-Ardèche
Une trentaine de soignants ont manifesté, ce jeudi matin, devant l'hôpital psychiatrique Sainte-Marie à Privas. Alors que l’établissement va être restructuré et modernisé dans les prochaines années, la CGT dénonce le manque de moyens humains et la dégradation des conditions de travail.
Une trentaine de personnels de l'hôpital Sainte-Marie ont manifesté, ce jeudi midi, à Privas en Ardèche.
Une trentaine de salariés de l'hôpital Sainte-Marie à Privas ont manifesté, ce jeudi midi, devant leur établissement. Une mobilisation organisée à l'appel de la CGT. C'est la seconde manifestation en trois jours devant l'hôpital psychiatrique.

Gérard Zribi cède sa place de président d'Andicat à Dominique Clément


Gérard Zribi (à gauche) cède sa place à Dominique Clément.
L'Association nationale des directeurs et cadres d'établissements et services d'aide par le travail (Andicat) a diffusé le 12 janvier un communiqué de presse annonçant la décision de Gérard Zribi de céder sa place de président de l'association à Dominique Clément. L'ancien président a fait cette proposition afin de permettre à Andicat de mieux distinguer les fonctions politiques et opérationnelles et a démissionné le 31 décembre dernier de son poste. Dominique Clément, jusque là vice-président, occupe ses nouvelles fonctions depuis le 1er janvier. Gérard Zribi exerce quant à lui désormais la fonction de délégué national.

Gérard Zribi s'est consacré très tôt à la question des personnes handicapées mentales et psychiques. Il a obtenu un diplôme de rééducation, puis un doctorat en psychologie et suivi une formation en gestion et marketing. Nommé directeur à l'âge de 26 ans d'un centre d'aide par le travail à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), il a initié le travail protégé en milieu ordinaire avec la création d’un atelier pour trente travailleurs handicapés au sein d’une entreprise industrielle à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

L'Onu demande à la France de rendre plus effective l'inclusion sociale des personnes handicapées

À l'occasion de l'examen périodique universel de la France par l'Organisation des Nations unies (Onu), la politique handicap nationale a été étudiée par les pays membres. De l'Arabie saoudite à l'Autriche, en passant par la Birmanie ou les États-Unis, de nombreuses voix s'élèvent pour demander à la France d'améliorer l'inclusion sociale.

Jury : malaise dans les rangs des personnels soignants

19/01/2018




Ils sont psychiatre et infirmier. Ont démissionné de l’hôpital de Jury car ils estiment ne plus pouvoir travailler dans ces conditions et considèrent que le personnel est maltraité, qu’il ne peut plus soigner dignement les patients.


Régis Hector
Régis Hector
Nicolas et Thomas (*) ont récemment démissionné de leurs fonctions de psychiatre et infirmier du centre hospitalier spécialisé de Jury. Les raisons de leur départ sont identiques : « Une forme de maltraitance institutionnelle dans cet établissement. »

« Une forme de la brutalité vis-à-vis du personnel »

« On ne peut fonctionner dans un service de psychiatrie avec trois personnes pour 25 patients. Des personnes qui doivent assumer le suivi des entretiens avec les malades, l’accueil des familles et l’exécution des consignes et prescriptions médicales. » « C’est une forme de la brutalité vis-à-vis du personnel, un manque de considération humaine pour les soignants qui veulent bien faire, aider les patients », analyse Nicolas, le psychiatre. Or, on ne peut leur demander de s’occuper humainement des patients, s’ils ne sont pas respectés dans leur travail », ajoute-t-il. »



“ Voile en tête ” : retour gagnant

19/01/2018




L’équipe du centre hospitalier de Romorantin a terminé 4e sur 14 voiliers engagés.
L’équipe du centre hospitalier de Romorantin a terminé 4e sur 14 voiliers engagés. 
© Photo NR


Choquez, choquez, mais choquez ! A l’image, l’intensité est à son comble. Le voilier en pleine mer. La où rien ne pardonne, surtout pas une erreur de manœuvre. Lundi soir, dans la salle de projection accolée à la cafétéria de la psychiatrie du centre hospitalier de Romorantin, ils étaient une quinzaine à revoir ou voir pour la première fois quelques images de l’aventure « Voile en tête », cette régate organisée à Marseille du 30 septembre au 7 octobre dernier, à laquelle participait un équipage de Romorantin pour la 3e fois. 
Avec une nouveauté, souligne Willy Gabillet, l’un des encadrants du centre hospitalier : « Cette année on n’a rien eu à faire, c’est eux qui ont fait toutes les manœuvres »

Une soirée pour remercier les mécènes
Lundi soir, les cinq navigateurs en herbe, tous suivis par le service psychiatrie, avaient préparé un album photo souvenirs afin de remercier leurs mécènes, des entreprises et quelques particuliers du territoire, qui leur ont permis de réunir le budget. 



Des choix d’orientation sous influence

Dès le début de leur scolarité, filles et garçons ont souvent tendance à suivre les stéréotypes de genre. Un poids qui s’avère déterminant dans leurs études post-bac.

LE MONDE  | Par 
C’est une affaire planétaire sans exception française : l’orientation est sexuée. Aux hommes, les sciences et techniques, l’informatique, la production industrielle, les transports. Aux femmes, les lettres, les langues, l’enseignement, l’art, la communication, l’aide à la personne, le social.



KIKI LJUNG
Aujourd’hui encore, en France, alors que le bac scientifique est le plus mixte des bacs généraux, seule une bachelière S sur dix poursuit ses études en école d’ingénieurs, où plus de 70 % des diplômés sont des hommes. Même proportion dans les classes préparatoires aux grandes écoles, tandis que les filières littéraires comptent près de trois quarts de femmes. Du côté des bacs technologiques ou professionnels aussi, les statistiques font apparaître une présence quasi exclusive des filles dans le domaine des services, de la santé et du social, et des garçons, dans la production et les technologies industrielles.

jeudi 18 janvier 2018

Agnès Buzyn assure mesurer la gravité de la situation des hôpitaux et précise les réformes à venir

Interpellée par les députés lors d'un débat sur la situation des hôpitaux, la ministre de la Santé a partagé le constat selon lequel les établissements vont "très mal". Elle a expliqué et précisé les réformes et travaux en cours (urgences, attractivité médicale, finances...) pour viser justement à pallier les problématiques actuelles.

Le CHSM du Puy-en-Velay travaille à l'accompagnement des élèves en souffrance psychologique

Ce 16 janvier, la directrice par intérim des Établissements Sainte-Marie-Haute-Loire, Annie Rambaud-Gontier, et la direction des services départementaux de l'Éducation nationale Haute-Loire ont formalisé les bases de l'accompagnement des élèves en souffrance psychologique.

Dans la droite ligne du partenariat conclu en septembre 2017, le centre hospitalier Sainte-Marie (CHSM) du Puy-en-Velay (Haute-Loire) et l'Éducation nationale ont signé un avenant précisant les modalités d'intervention de l'équipe mobile de psychiatrie infanto-juvénile (EMPIJ) au sein des établissements scolaires publics et privés de l'académie de Clermont-Ferrand. Objectif : "améliorer la prévention, le repérage et l'orientation des élèves en souffrance psychologique, mais aussi de faciliter leur accueil et leur inclusion dans les établissements scolaires", précise un communiqué du même jour.

Dans un Ehpad de la Meuse, les médecins de retour grâce à la télémédecine

A Souilly, dans la Meuse, un établissement pour personnes âgées pratique depuis décembre les soins médicaux avec une tablette et des objets connectés.

LE MONDE  | Par 
Consultation de télémédecine a l'Ehpad de Souilly (Meuse), le 16 janvier.
Consultation de télémédecine a l'Ehpad de Souilly (Meuse), le 16 janvier. NADèGE ABADIE POUR "LE MONDE"

« Bonjour, c’est le docteur Pancher, c’est la première fois qu’on se rencontre. C’est une première consultation un peu particulière… » Installé dans la salle de soins au rez-de-chaussée de l’Ehpad Les Eaux vives à Souilly (Meuse), près de Verdun, où il vit depuis deux ans, Roger Didion, 79 ans, découvre sur la tablette tactile posée en face de lui le visage de son nouveau médecin traitant, en visioconférence depuis son cabinet, à 13 km de là.

Saut épique et passage à l’acte

Résultat de recherche d'images pour "École lacanienne de psychanalyse"



Résultat de recherche d'images pour "CONVERSATION  Prochaine date 3 FÉVRIER 2018 - PARIS    Rarissimes sont les fois où une dénomination nouvelle vient ébranler un point de savoir (clinique, théorique) que l’on avait pu croire acquis.  Ainsi en va-t-il du saut épique, terme récemment proposé par Fethi Benslama.  Il croise le passage à l’acte d’autant plus opportunément que, devenu d’un usage courant, ce dernier a largement perdu de sa singularité.  On interrogera ce croisement : quelles conséquences s’ensuivent ?  Ainsi pourrait être levé ce long silence où l’on s’est tenu en ne se demandant pas comment l’introduction par Jacques Lacan du psychanalyser comme acte (1967-1968) avait pu, déjà, reconfigurer le concept de passage à l’acte."

3 FÉVRIER 2018 - PARIS 

Rarissimes sont les fois où une dénomination nouvelle vient ébranler un point de savoir (clinique, théorique) que l’on avait pu croire acquis.
Ainsi en va-t-il du saut épique, terme récemment proposé par Fethi Benslama.
Il croise le passage à l’acte d’autant plus opportunément que, devenu d’un usage courant, ce dernier a largement perdu de sa singularité.
On interrogera ce croisement : quelles conséquences s’ensuivent ?
Ainsi pourrait être levé ce long silence où l’on s’est tenu en ne se demandant pas comment l’introduction par Jacques Lacan du psychanalyser comme acte (1967-1968) avait pu, déjà, reconfigurer le concept de passage à l’acte.