EntretienAlors qu’il quitte les HUG, le pédopsychiatre revient sur un parcours riche, qui l’a mené de la psychanalyse aux neurosciences, avec le regard de l’éthicien.
Image: Georges Cabrera
Sa grande silhouette déambule dans un bureau baigné d’une lumière chaude, comme dans un cocon empreint de souvenirs. Sur le mur, il désigne une photographie offerte par une patiente. Sur la table, un Lego à l’image de la future Maison de l’enfant et de l’adolescent dont il est le concepteur. Sur les rayons de la bibliothèque, des objets qui racontent chacun une partie de l’histoire. La sienne. François Ansermet, chef du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), se prête volontiers au jeu: rassembler les pièces du puzzle pour dégager, à l’heure de la retraite, le sens d’un parcours riche et varié.
Pourquoi avoir choisi la psychiatrie ?